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[Petits textes en prose ou Fadaises d'Hyrule] | Xanto01
Xanto01:
Bonsoir tout le monde ! Je profite de ce message pour vous souhaiter une bonne année en retard (bah quoi ? vaut mieux tard que jamais ! Surtout que l'année ne fait que commencer) et vous montrer le premier texte que je partage en cette nouvelle année sur le forum. J'en fais beaucoup avec la nouvelle année ? Dites-vous que je pourrais vous souhaiter des vœux avec des cartes spécialement créées par les pestes Mojo... Vous savez, ils ont eu une grosse production cette année...Quoi j'en ai parlé ? Zut !
Sur ce, je vous partage ce petit texte qui m'est venu sur un coup de tête.
Bonne lecture ^^
Amour, privilège de gueux
Pour elle, il n’y avait de plus bel instant que la tombée du jour, là où les dernières lueurs du jour teintaient les lames d’un reflet doré.
Ainsi, du haut d’une des passerelles du château, elle pouvait épier à loisir les bretteurs, entrechoquant leur lame et leur bouclier sous de bruyants fracas. La plupart des gardes s’étaient délestés de leur cotte de maille, dévoilant leurs torses aux muscles saillants sous l’effort, la fine sueur drapant leur peau scintillait sous la lueur du Crépuscule. Mais la raison de cette observation, interdite, presque honteuse, n’était nullement ces hommes arborant l’emblème d’Hyrule, sous une tunique brune. C’était ce jeune homme à la chevelure aux couleurs des blés partiellement dissimulé sous une coiffe verte, à l’image des bois. La lame purificatrice fendait l’air pour se fracasser contre le fer d’une lame vulgaire, aux bords crantés par la rouille avant de la dévier habilement. Rien ne pouvait détacher ses yeux de ce spectacle envoûtant. Ah, comme elle aimait lorsque ses mèches blondes virevoltaient lorsqu’il décrivait un ample mouvement circulaire de son épée. Elle aimait aussi lorsqu’il essuyait d’un revers de sa main gantelée la sueur qui perlait sur son front, menaçant de troubler sa vue. À chaque entraînement, elle venait observer avec minutie, le visage de marbre mais le cœur en feu.
Quelle ironie. Elle, Zelda Princesse guerrière, dont la fine rapière et les flèches d’or fusaient comme le vent des plaines, se plaisait à observer un jeune homme qui ne lui était promise, comme une jeune fille en fleurs. Elle le couvait de son regard bleu d’acier, amoureusement, et lorsqu’un autre croisait son regard, ses yeux se faisaient d’acier dur et elle revêtait de nouveau le rôle de cette Altesse altière, si loin de cette femme amoureuse de tantôt. Alors ces sentiments qu’elle ne pouvait clamer, ceux qui embrasaient son cœur et faisaient flancher sa raison, rongeaient malicieusement son être. Cruel mais doux amour qui faisait tomber amoureuse la Princesse d’un gueux, comme le qualifieraient ces bourgeois gorgés d’or et d’opulence. Pauvres fous qui se mariaient par intérêt que par vrai attachement, ceux-là ne pouvaient comprendre le feu qui l’animait, puisqu’ils étaient obnubilés par leur descendance. Ces fous ne pouvaient pas voir, ni même y songer. Ils étaient bien trop vaniteux, trop portés sur les richesses, l’apparence.
La première qu’elle vit en lui, bien avant ces traits fins dignes des anges, fut sa bravoure. Ce fils de rien, cet orphelin qui vivait à l’orée d’une forêt, était celui qui était prêt à sauver leur terre là, où elle et tous les autres avaient lamentablement failli. Alors qu’elle fit tomber sa rapière sous le glas de la défaite, lui, béni des Déesses, brandit la Sainte Lame qui pourfendra les Ombres. Cette relique oubliée de tous, cette épée qui s’était enfoncée dans un sommeil millénaire, les lierres recouvrant la lame brillante nullement émoussée par le temps, l’avait reconnu comme nouveau maître. Quelle fut son étonnement lorsqu’elle le vit de nouveau paraître devant elle, la poignée pourpre de l’Épée de Légende dépassant de son dos droit. Elle retint son souffle lorsqu’elle vit le jeune Hylien, chérubin aux cheveux en bataille, dégager une mèche de sa vue. Ah qu’il était beau sous l’auréole chaude du Crépuscule…
Maître de son cœur sans en avoir conscience, ce gueux -cracheront certains - était la Terre Sainte qu’elle voudrait tant fouler ne serait-ce qu’un bref instant, les mains dénuées de ses gants satinés qui tromperaient ses sens, dissiperaient la chaleur de cette peau lumineuse ou elle ne savait quelle autre maléfice. Qu’importe les soieries, les richesses, les dorures, sa vertu… Que les Déesses elles-mêmes prennent sa vie pour lui accorder cet instant fugace. Qu’elles la dispersent aux quatre vents si telle était leur volonté, mais qu’elles le lui accordent. Le toucher de cette si-jolie peau lisse, comme celle de ses enfants gais jouant dans la citadelle, et l’annulation de ce mariage maudit.
Dès lors que cette pensée traversa son esprit, elle sentit ses doigts se crisper sur les broderies de sa robe à la teinte lavande. Maudit soit le scélérat qui aspirait à la prendre pour épouse. Un rustre abreuvé par le sang de batailles qu’ils menaient, qui n’avait de noble que de nom, et dont l’opulence n’égalait la soif de combat. Un épéiste sans pareil, lui avait-on également vanté, lors d’un de ces simulacres bourges. Fadaises ! Deux ne pouvaient porter à leur ceinture l’Épée Légendaire en un même temps ; c’était la lame divine qui élisait son maître. La Légende fut racontée ainsi et l’Histoire le prouva. Alors que ces ignorants, qui se croyaient érudits car ils avaient fait déchiffré des parchemins anciens, se taisent. Ah, si seulement elle n’était pas obligée de les côtoyer ces pauvres sots.
Si seulement elle n’était pas promise à un autre, si seulement elle était née fille de paysans, elle aurait pu goûter à ce qui lui était interdit par les mœurs.
Avec des si, on refaisait le monde disait-on ? Douces illusions. Si seulement…
Chompir:
Ça fait vraiment plaisir de te revoir xanto01, là dernière fois je crois que c'était au concours de dessin. Bonne année à toi aussi.
J'ai lu ton texte et j'aime beaucoup le style, j'ai un peu eu l'impression de voir la scène de début d'Hyrule Warriors ou Zelda observe les entraînements mais là tu nous donne une vision totalement différente, une princesse triste, qui veut se libérer de ses obligations et des codes qui dictent sa vie. Avec cette morale à la fin qui est bien vu d'ailleurs. Tu fais une belle description de ce que Zelda peut ressentir, de ces nobles et leurs codes qu'elle méprise. Tu as vraiment très bien travaillé ton texte, bravo.
Xanto01:
Merci pour tes commentaires @Chompir !
En ce qui concerne la cinématique d'Hyrule Warriors, je suis agréablement surprise que tu y aies pensé. Comme je n'ai pas joué au jeu et que je ne voulais pas situer mon texte dans une timeline précise, j'ai décidé de faire une Zelda intemporelle. Du coup, ça me fait plaisir que tu aies pu assimiler mon texte à un scène d'un jeu.
Je me suis toujours demandée ce que Zelda pouvait à ressentir en tant que noble et son rapport la société, et pour le reste, c'est venu comme ça. J'ai pu me baser sur mon image de la Zelda de TP que j'avais vu pour la première fois comme une femme ayant de la poigne mais dépassée par la situation et son ressentiment.
En tout cas ravie que mon texte et ma conclusion t'aient plu, j'ai galéré à l'introduire. XD
Si l'inspiration me vient, je pourrais écrire d'autres textes de ce type. J'ai bien envie d'écrire sur Link et Ganondorf.
Xanto01:
Salut tout le monde ! Après son Altesse Zelda, voici un nouveau texte sur un deuxième Champion élu des Déesses. L'inspiration étant ce qu'elle est, je viens à peine de finir ce petit récit que j'ai beaucoup aimé rédigé.
Sur ce trêve de bavardages, je vous souhaite une bonne lecture et ai hâte que vous me partagiez vos opinions sur ce texte.
La Haine d'un Roi
L’Opulence. Telle était la vie des Seigneurs lui disait-on, gorgés d’ors sertis de joyaux éclatants, aux poings et au cou, et de tapisseries mondaines que les mécènes s’arrachaient tous à posséder dans leurs demeures, dès que la fabrique venait telle ou telle contrée. Ils se complaisaient dans leur fortune, leurs voix doucereuses comme du miel et à la fausseté abjecte, aussi pures que de la déjection de ces petites pestes de la forêt. Entourés de biens, de femmes et d’hommes, quoiqu’ils les prennent plutôt pour des jouets à déshabiller sous leurs mains grasses, tantôt par la dernière huile parfumée à la mode de ces Dames, tantôt par la peau des oies laquées que dégustaient ces Messieurs à mains nues. Des porcs, qui parce qu’ils portaient de la fourrure des loups blancs des Montagnes, ne se considéraient pas comme tels. Pire, ils en venaient à traiter le peuple comme des gueux, crèves-misères qui n’avaient qu’à être mieux nés. Et ces imbéciles aux guenilles jaunies par la sueur et noircies par le charbon se contentaient d’implorer la Royauté, gémissant comme de naïfs enfants, comme si les Représentants de l’Aigle Royal allaient leur donner par pur bonté des sacs de blé et de pains. Si ces faibles veulent à manger et bien, qu’ils le prennent de leurs mains ! Qu’ils prennent leurs fourches, leurs bêches et autres outils et qu’ils enfoncent les portes avec la rage qui fut modelée par leurs faims. Ils verront bien si les nobles Hyliens se targuaient inutilement de leur puissance ou combat ou non.
Heureusement pour ces couards en robe et leur Garde royale, abrutie par l’alcool et la paix. Le peuple aussi sot que leurs dirigeants, ils ne risquaient pas de céder leur place sous la contrainte. Des faibles. Tous autant qu’ils étaient. Voilà une des raisons pour laquelle il ne pouvait supporter ces Hyliens. Ils avaient hérité de ces longues oreilles ridicules pour entendre les voix des Déesses ? Allons-donc ! S’ils entendaient si bien que cela, ils ne feraient pas leurs imbéciles sourds muets, à rester là à regarder le monde bêtement. La vue de ces niais lui donnait envie de vomir. Comment diable pouvaient-ils avoir annexé la Montagne des Gorons et les eaux propices des Zoras ? Avec leurs belles paroles sur les Trois Créatrices ? Que ces chiens ravalent donc leur arrogance. Aucun d’entre eux ne méritait de posséder un fragment divin de la Triforce ; et certainement pas cette gamine qui se croirait femme et Princesse.
La Princesse… Sa simple vue lui brûlait autant la rétine que le rhum embrasait sa gorge lorsqu’il en avalait une gourde entière. Cependant, si l’enivrement de l’alcool lui était agréable à la nuit tombée, lorsque la chaleur assourdissante du Soleil du Désert laissait place au froid glaçant de la nuit étoilée, la vue de cette petite idiote à la robe brodée lui faisait horreur. Elle était la pire d’entre tous. Elle se croyait digne de régner ? Qu’elle apprenne d’abord à manier une épée. Se croyait-elle la plus sublime à pavaner dans toute sa cour avec des robes plus hideuses les unes que les autres ? Nul n’égalait la beauté de fières guerrières de son peuple, à la peau tannée et brillante sous le Soleil et aux cheveux de feu, leurs cheveux s’étaient imprégnés du sang carmin des massacres perpétrés durant des millénaires disait-on. Quel fut son rire lorsqu’on lui avait conté pour la première fois ces fadaises. Après quoi, avait-il répondu « Si tel était le cas, alors ma peau toute entière serait teintée de rouge pour toutes les têtes que j’ai fait tomber sur le champ de bataille. ». Suivi de son rire grave, le ton avait été léger, comme une blague mondaine. Si seulement ces crétins, qui avaient, par il ne savait quel miracle, pris le monopole sur toutes les ressources céréalières et minières d’Hyrule, savaient. Il se peindrait lui-même la peau avec l’abominable peinture cramoisie des Gorons, poudre faite de rouille tant réputée pour ses soit-disait vertus aphrodisiaques, s’il pouvait décapiter de sa lame la précieuse Petite Princesse du Royaume. Quoique, qu’il les tue tous. Il pourra ensuite jeter leurs entrailles aux chiens et aux Bokoblins et exposer leurs têtes, pleines d’effroi au moment de leur mort, à la vue de tous.
Le peuple verra ensuite le plus fort. Et si ces idiots ne viendraient toujours pas à comprendre alors, il mettra la main sur leur Relique sacrée. Les Déesses à leur côté, ils n’auront pas d’autres choix que de se plier. Il les soumettra par la Force, en tant que légitime Champion de la Trinité, et ils se plieront sous son joug que cela leur plaise ou non. Quel était l’insecte qui émettait son opinion face à la bête ? Ces nabots qui ne savaient que regarder le Ciel en l’attente que l’une de leurs Saintes Déesses écoute leurs lamentations ne pourront qu’attendre. Ils attendront, la rage au ventre et la famine creusant leurs corps décharnés aux os atrocement visibles. Ils attendront, comme son peuple avait attendu sa vengeance durant des siècles, à errer dans le désert et à piller des caravanes. Ils attendront lorsque leurs femmes s’offriront à lui pour survivre à une mort certaine, comme celles de son peuple qui n’avaient pas d’autre choix pour ne pas voir disparaître leur tribu, et lorsqu’ils se feront exécuter par la main ingrate de ses sbires. Ils attendront sans cesse la venue de deux autres Champions, qui n’auront nullement la force de se dresser contre lui, Ganondorf le champion élu de Din.
Ainsi, la Force illuminant son poing, il pourra se venger de Daphnès et des siens. Et cette fois, ils n’auront pas la force de prendre les armes.
Xanto01:
Bonsoir la compagnie Pzienne ! Je vous partage un texte sur un certain Usurpateur et ses aspirations, j'espère qu'il vous plaira. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ^^
Sous la lueur du Crépuscule
Humiliant. Tel était le premier mot qui lui vint à l’esprit et qui lui emplissait la tête, se répercutant entre ses tempes. Alors qu’il désirait ardemment sortir son peuple de ce sombre cloître aux lourds nuages gris sous ce ciel orangé, voilà que les autres conseillers lui avaient refusé le trône. Ils l’avaient pris pour un pauvre fou, dont l’air vicié de ce monde avait accentué ses inepties à force de vivre dans ce monde monotone, se riant de lui. Encore. Ils l’avaient considéré comme un illuminé mais lui, savait. Il savait qu’il n’était rien d’autre que la clairvoyance de son peuple, l’un de ces visionnaires qui aspiraient à reprendre ce que le Monde de la Lumière leur avait volé. Mais non, ces ignorants ne comprenaient rien, enfermés dans une ignorance aussi lugubre que ces infinités de petits carrés virevoltant vers le ciel. Ils se complaisaient dans la punition que leur avait infligée les Hyliens, se contentant de ce qu’ils possèdent au lieu de ce que leurs ancêtres et eux avaient perdu. La lumière du Soleil n’existe point dans leur monde ? Qu’importe, la teinte ocre des nuages y ressemble à s’y méprendre. Voilà ce que ces imbéciles pensaient, il en était sûr. Ceux-ci se targuaient de leur peau, d’un bleu pâle, maladif, et d’un noir d’encre alors que celle-ci n’était que la conséquence de siècles passés dans l’obscurité, privés de toute lumière naturelle.
Pour eux, ils leur suffisaient la bleuâtre lumière factice façonnée par la magie et la technologie de leur lampe. Mais il n’était pas dupe ; il savait. Il savait que ce n’était pas la vraie lumière. Dans les archives de leurs ancêtres, ces premiers bannis ayant tenté de voler le pouvoir des Dieux – trois triangles d’or lui semblait-il – il avait lu que des bougies allumées, bâtons parfumés avec une mèche tressée, éclairaient de façon tamisée, doucement, les pièces sous une couleur rouge et orangée chatoyante. Comme la crinière de la Princesse qui semblait aussi vive que les flammes du Monde de la Lumière. La Princesse… Cette nymphe insolente dont le pagne de soie ouvragée trahissait les courbes ahurissantes. Son parfum divin et cet air taquin, aussi aguicheur que ce corps somptueux lui faisait perdre la tête dans une douce frénésie. Qu’il aimerait l’étreindre, sous un flot de passions, la couvrir de milles baisers. Qu’il aimerait soulever cette jupe, ce maudit tissu qui dissimule monts et merveilles, et l’éparpiller aux quatre vents afin de goûter de ses lèvres fines la chair, qui semblait si douce, de ses jambes galbées. Qu’il aimerait laisser sa marque sur cette jolie peau, laissant sa langue sillonner les lignes de son menton jusqu’à sa gorge, ferme et rebondie. Qu’il aimerait entendre son Altesse, souffler dans le creux de sa nuque son nom à outrance. Ah ! Comme il voudrait voir leurs ombres entremêlées et dansantes, se projeter sur les murs de la chambre royale sous la lueur vacillante des flammes des bougies. Combien de fois obtenait-il la Princesse et combien de fois s’était-il réveillé en pleine nuit, le front en sueur et le crâne bourdonnant, l’apparition de cette déesse dans ses songes faisait bouillonner le sang de ses veines de conseiller et de vierge ? Que donnerait-il pour pouvoir l’aimer rien qu’une fois ? Rien qu’une nuit ? Naïvement, il avait cru qu’une fois le pouvoir obtenu, Midona le reconnaîtrait comme un bon roi, œuvrant pour le salut des leurs, et un bon amant.
Il s’était amèrement trompé. Lorsque le trône lui fut refusé, Midona ne tenta pas de le retenir. Elle s’était contentée de le regarder partir, furieux et piétinant du pied. Alors qu’il avait tout fait pour elle, l’avait érigée en déesse aux yeux rubis enchanteurs, là voilà qui le considérait comme une simple poussière, pas plus important que ces carrés peuplant le ciel. Elle les avait laissé l’humilier. Dès qu’il eut quitté l’enceinte du palais, il s’enferma dans ses songes, là où la femme farouche lui était toujours fidèle et offerte, rien qu’à lui. Futile lorsqu’on le savait que ces fantasmes n’étaient que de folles illusions. Alors, il se prit la tête, arrachant son heaume, se tortillant dans tous les sens. Humilié, ils l’avaient tous humilié ! À ses pensées, il frappa frénétiquement le sol grisâtre de ses bottes en pestant contre tous de plus belle. Si seulement, il pouvait leur montrer ce dont il était capable…
Puis, alors qu’il ruminait son amertume, des paroles. Il releva la tête, les yeux écarquillés. Un être de feu. Un véritable Dieu. Sans même s’en rendre compte, ses genoux cédèrent d’eux-mêmes, le faisant tomber au sol sous une forme de prosternation. Lorsque cette apparition, ce nouveau Dieu se présenta à lui, il lui proposa plus de pouvoirs. La force de se rebeller contre ce joug de la Lumière qui durait depuis bien trop longtemps, de pouvoir à tous qu’ils avaient tort. Ils le prenaient pour un fou ? Qu’à cela ne tienne ! Ils le considéreront comme un Roi ! Usurpateur ou autre, qu’importe les noms qui lui donneront quand ils le verront, outrés, en train d’humilier la si belle princesse – la méchante fille qui s’était jouée de lui – ou de les transformer tour à tour en monstres.
À ses yeux, il ne sera ni un fou ni un perdant. Il sera le salut des uns et le bourreau des autres, Xanto.
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