Article 9 du Code Civil français :
« Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l’intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s’il y a urgence, être ordonnées en référé. »
Ces quelques lignes ont énormément alimenté une jurisprudence qui permet à une personne de s'opposer à l'utilisation, commerciale ou non, de son image, au nom du respect de la vie privée, qui est toutefois contrebalancé par le droit à la liberté d'expression.
Si vous n'avez pas envie d'apparaître dans la BD, il vous suffit de poser votre veto, que ce soit en public ou par MP, l'essentiel étant qu'il y ait une trace écrite de votre demande. Gardez toutefois en tête que l'utilisation de ce droit vous cataloguera "sale lugubre vaniteux à l'ego démesuré qui sait pas prendre du recul et qui se permet après de donner des leçons".
Vous serez bien entendu avertis de votre passage avant la mise en ligne par MP. Les planches (ou le script des planches, c'est selon) ne seront pas publiées si chaque appariteur ne donne pas son accord explicite.
Car c'est un droit sacré que le droit à l'image. On ne rigole pas avec ça, comme en dispose l'article 226-8 du Code pénal qui protège l’image et l’honneur de la personne :
« est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende le fait de publier, par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec les paroles ou l'image d'une personne sans son consentement, s'il n'apparaît pas à l'évidence qu'il s'agit d'un montage ou s'il n'en est pas expressément fait mention. […]»
Bref, voilà. J'ai pas envie de m'attirer des problèmes.