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Le topic indé
Rodrigo:
Je ne pense pas qu'un tel topic existe, je me permets donc de le créer !
Il aura pour vocation de permettre à tout un chacun de donner son avis sur des jeux dits "indés", de débattre sur le fonctionnement de ce modèle économique parallèle ou de promouvoir des jeux pas encore sortis ou simplement que vous aimez beaucoup.
Mais tout d'abord, qu'est ce qu'un jeu indé ? J'espère que contrairement à moi, vous ne pensiez pas dans votre prime jeunesse qu'il s'agissait d'une vague de jeux venus d'Inde, ou pire encore, que vous le prononciez ine-dé, auquel cas vous vous tromperiez lourdement puisque c'est juste le diminutif de indépendant. Évidemment.
Et sans me référer à Wikipedia, je dirais qu'on parle de jeu indépendant quand un jeu est développé par trois mecs dans un garage, ou par une petite boite de dev' (par opposition aux studios tels que Ubisoft et leurs centaines d'employés), ou qu'il n'est pas édité par des mastodontes tels que Electronics Arts ou bien Activision. Ce qui serait garant d'une certaine liberté de création, mais ce n'est évidemment pas toujours le cas. Devenu plutôt hype depuis le succès d'estime et populaire de jeux tels que World of Goo, Braid ou Super Meat Boy, le jeu indé se caractérise tout particulièrement par son gameplay, souvent 2D, et qui tente d'accrocher le joueur avec des principes de jeux plutôt originaux, voire avec des mécaniques exigentes pour combler les hardcore gamers à l'ancienne, ne se sentant plus trop visés par les grosses productions.
Bref, le jeu indépendant, c'est une nouvelle marge du jeu vidéo, et c'est intéressant.
J'entame ce topic avec une courte présentation de mon Game of the Year 2013 : Brothers : A Tale of Two Sons, sorti sur le PSN, XBLA et Steam pour un prix avoisinant les 15 deniers.
Vous connaissez Journey ? Vous connaissez Zelda ? Imaginez un jeu reprenant la simplicité de Journey avec des énigmes dignes de Zelda : vous obtenez Brothers. L'histoire de deux frères, qui vont s'entre-aider pour parcourir le monde, à la recherche d'un remède légendaire pour secourir leur paternel. Au programme : montagnes, flots glacés et cavernes mystiques et une belle incursion dans l'univers fantasy vaguement nordique.
Mais qu'est-ce qui rend ce jeu original, outre son périple ulysséen et muet ? Son gameplay évidemment ! On contrôle chaque frère avec un stick et une gâchette (comme dans Mario Party 7, pour les gens de goût qui ont touché à cet épisode), et on doit les faire avancer en maintenant des directions similaires avec les sticks. Un exercice mental très délicat, mais qui finira par se révéler aisé avec la pratique, et d'autant plus jouissif, tant l'immersion est grande.
Le problème de ce jeu, c'est qu'il est tellement fantastique que je me sentirais mal de trop en dire, pour ne pas éventer sa fraicheur et toute la surprise qu'il peut procurer, et j'en reste donc là. Pour votre bien !
Trictus McNatret:
Le topic me semble une idée assez intéressante dans le sens où il va permettre aux joueurs de partager leur expérience du jeu indé, même si faire la distinction de l'un à l'autre revient à exclure à mes yeux le jeu indépendant du marché classique du jeu vidéo, et donc d'aller à l'encontre de son objectif, à savoir de se frayer une place parmi les grands, souvent sans l'aide des éditeurs; néanmoins, je trouve qu'il vaut mieux commencer ici.
Je vais d'ailleurs débuter en reproposant un de mes topics qui a plutôt bidé, que vous pouvez consulter ici ici. Ma présentation y est déjà rédigée. Le jeu en question est développé par Joakim Sandberg, et est en téléchargement gratuit, comme la plupart des création de ce dernier disponibles sur son site. Il est également très court mais franchement sympa, et vaut donc franchement le coup de lui accorder une petite heure de votre vie. Désolé de profiter de ton topic, Fix, mais j'ai été assez déçu de voir qu'un des rares bon jeu fanmade de Zelda ait été ainsi boudé, alors que Sandberg es tun mec talentueux qui s'est efforcé d'offrir un brillant hommage à une saga qu'il adore :3
Autrement, j'aimerais parler d'un autre jeu indépendant qui m'a beaucoup marqué, et sur lequel j'aimerais dire le plus de bien possible... Même si ça risque de clasher sévère. Et pour commencer en beauté, musique !
Voilà. Vous venez maintenant de découvrir le principal atout de ce jeu. Et à partir de maintenant, les choses vont aller de mal en pis... Pourquoi ? Parce que malgré les notes impressionnantes qu'il a reçu, les plus basses ne passant jamais en-dessous de la moyenne, To the Moon, dont nous allons parler aujourd'hui, n'est pas un bon jeu. Du tout. Et c'est VRAIMENT dommage.
To the Moon est un jeu qui vous narre la quête des docteurs Rosalene et Watts, envoyés par la Sigmund Corporation au chevet de Johnny Wyles, un vieil homme à l'agonie. La Sigmund a en effet pour but de permettre aux mourants s'offrant ses services de revivre mentalement leur existence, modifiée pour qu'ils vivent leur rêve. Ainsi, le but des deux docteurs est de fouiller la mémoire de Wyles pour la modifier et exaucer son voeu : aller sur la Lune.
Déjà, pour commencer, j'ai énormément de mal à le considérer comme un jeu, car la première chose par laquelle il pêche, c'est précisément son PUTAIN de gameplay. To the Moon est un jeu que ses supporters tendent généralement à défendre comme étant un exemple de jeu "auquel on jour pour l'histoire". Oui mais voilà ; autant je respecte le concept d'histoire interactive, ayant beaucoup joué à diverses Visual Novel et Point & Click, autant là, c'est ridicule. Parce que les jeux de ses deux genres, même les plus mauvais, ont généralement un minimum d'ergonomie : pas To the moon.
Pour vous aider à comprendre de quoi je veux parler, voici un screen du jeu :
Comme vous pouvez le constater, on a affaire à une 2D plongeante dans le pur style des JRPGs de l'époque de la Snes. Concevoir un jeu basé sur l'écoulement du scénario avec un tel parti pris graphique... Et ben je veux bien, mais pourquoi ? Est-ce que ça crée quelque chose ? Et bien oui. Mais pas de bien. Car le gameplay du jeu est basé sur des phases d'explorations de map lors desquelles il vous faudra chercher des objets permettant de débloquer la mémoire de Wyles pour aller de plus en plus profondément dans celle-ci, et pour pouvoir comprendre pourquoi il a choisi son voeu et comment l'influencer pour qu'il le réalise. Oui mais voilà : les maps sont parfois immenses et labyrinthiques, et toujours buggués de partout, rendant les déplacements lents, chiants et compliqués, pas toujours logiques, et vous faisant farfouiller partout pour de bides objets, parfois découvrables en provoquant certains évènements à l'aide des PNJ's. C'est nul, c'est ennuyeux, c'est pas adapté DU TOUT au parti pris graphique et honnêtement, c'est tellement mal codé que c'est à s'en arracher les cheveux ! Une fois les objets réunis, on vous proposera un bide mini-jeu qui n'influe en rien sur le déroulement de votre partie. Et voilà. C'est tout.
Nan mais franchement, si vous tenez tant à vous limiter à raconter une histoire, ne vous échinez pas à proposer des phases de jeu aussi chiantes, qui ralentissent inutilement le principal argument de votre création ! C'est absolument débile et c'est un coup à blaser le joueur, qui, désireux de suivre la trame mais ralenti par ces passages ennuyeux qui n'ont d'autres buts que de faire durer l'expérience de jeu, mais vont surtout réussir à le faire ragequitter. Le pire, c'est que les "puzzles" ne sont même pas difficiles, juste pa toujours logique et développés avec les fesses !
D'autre part, l'histoire en elle-même, qui a elle seule justifie la note du jeu pour le public qui l'adule (et qui est conséquent, hein) est intéressante, mais bourrée d'incohérences en tout genre, et puis... Et puis non, ça va pas, c'est souvent du drama débile qui vous fera avoir une crise de nerf tellement c'est débile, cliché et surexploité à défaut d'avoir une grande profondeur. Sérieusement, pour donner une bonne ntoe à ce jeu en se basant sur l'histoire, il faut juste aimer les Feux de l'Amour, parce que c'est aussi tiré par les cheveux et pathétique (aussi bien dans le sens premier que dans l'abus de langage couramment adopté) que cette bide série qu'on me forçait à regarder petit ! Bref, je conchie ceux qui la défendent, parce qu'une bonne histoire, ça commence par un minimum de cohérence, des personnages n'ayant pas le charisme d'une brosse à chiottes, des dialogues pas trop ratés et des rebondissements réussis. Et pourtant, vous pourriez y croire, au début, parce que To the Moon s'en sort bien pour maintenir l'illusion, mais au bout d'un moment, si le gameplay ne vous a pas fait lâcher avant, vous allez commencer par vous demander ce que les scénaristes ont fumé, et là, ça va achever votre désir d'aller jusqu'au bout.
A côté de ça, le jeu sais plutôt bien posé les atmosphères, a un sens de la mise en scène franchement sympa et une excellente utilisation de la musique, ce qui malheureusement reste gâché par tout le reste, soit... Presque son intégralité.
Alors voilà. To the Moon est un mauvais jeu, et n'a pas une bonne histoire. Il est émouvant si vous n'y faites pas gaffe, mais ayez votre cerveau en marche en y jouant et vous allez vite comprendre qu'on vous arnaque. Alors, un conseil : ne perdez pas votre temps dessus, sinon pour la musique.
Vincerp:
J'approuve pleinement Rictus.
Ayant fait To the Moon il y a peu, je ne suis on ne peut plus d'accord.
J'irais même jusqu'à fermer les yeux sur le gameplay : on peut considérer l'"œuvre" comme une histoire racontée avec un média moins conventionnel pour ce qui est de ne faire que ça.
Mais le problème... C'est que justement, l'histoire est ridicule à souhait.
Le postulat de départ ne tient absolument pas debout, même pour un postulat fixé arbitrairement. L'histoire contient des incohérences colossales. Les PNJ font des choix tellement débiles qu'on pourrait se demander ce qu'ils ne font pas aux Darwin Awards ; et les deux points précédents empêchent toute personne sensée de ressentir de l'empathie pour les personnages (ce qui me semble être la principale raison d'être de l'histoire, pourtant). Il y a des tentatives d'humour pour trancher avec le reste (ça tombe bien, l'histoire est dramatique :roll: ), mais à côté de ces dernières, je qualifierais Wolf de génie. Le niveau d'écriture est pitoyable, on dirait une mauvaise fanfiction (j'espère que ce point vient de la traduction).
En bref, je me rappelais que ce jeu avait été encensé, et après l'avoir fait, je suis allé voir quelques critiques, et ceux le critiquant le plus violemment se contentent de ne pas encenser l'histoire (qui, comme l'a dit Rictus, est le point principal des adorateurs du jeu).
J'avouerais n’absolument pas comprendre.
Mais par contre, l'OST est tout simplement magnifique, donc vu sa durée de vie, le faire n'a pas été un mauvais moment, bien au contraire.
Sinon, puisqu'on est dans le bashing, il y a un autre jeu indépendant que je trouve étrangement trop overhypé (bon, moins que pour To the Moon, quand même) : Braid.
Sérieusement ? Pourquoi ce jeu est aussi encensé ?
OK, l'idée de gameplay est excellente, mais... ça s'arrête là et c'est tout.
Tous les éléments ne touchant pas aux énigmes sont redondants à souhait, et la seule exploitation poussée des énigmes est la recherche des étoiles... Qui est tout bonnement une faute colossale de game design (je ne vais pas les décrire pour ne pas spoil et parce que c'est un peu osef, mais osez les connaître et me dire que ça n'est pas stupide).
Apparemment, une énorme partie de personnes trouvent le jeu génial parce que l'argument "Hé regarde, je sais faire une métaphore !" semble primer sur tout, et euh... Je ne sais pas quoi dire tellement... Enfin bref.
Mais pour conclure, je préciserais que ça n'est pas parce que j'ai craché sur deux jeux indépendants que je ne les aime pas dans leurs ensemble, bien au contraire.
J'adore nombre de ces derniers (les jeux de la Team Meat, Terraria, Minecraft, Don't Starve, et j'en passe), mais j'ai la flemme de développer ce point immédiatement.
Liam:
J'approuve Brothers : A Tale of Two Sons dans la mesure où c'est pour moi aussi la belle surprise de cette année 2013 jusqu'à présent. Je vais essayer de ne pas trop m'étendre, mais grosso merdo... C'est une réussite sur les plans artistique et émotionnelle. La jouabilité est irréprochable. Le jeu pêche sur le plan technique. La version PC est mal optimisée. En définitive, 2-3h c'est trop court pour 15€, mais l'expérience en vaut la chandelle.
Ce sur quoi je voulais réagir, c'est clairement sur le cachet indé. Parce que dans le cas présent, le couple 505 Games/Starbreeze Studios, ce ne sont pas des petites boîtes, même si ce ne sont pas des mastodontes. En outre, quand l'équipe de développement comprend pas moins de 49 personnes, dont la plupart ont accouché de jeux comme PayDay, Syndicate, The Darkness ou les jeux Riddick... ben Brothers a beau avoir fait partie du Summer of Arcade 2013, je ne le considère pas comme un jeu indépendant, même s'il est crédité comme tel.
(Cliquez pour afficher/cacher)Anders Olsson Gameplay Programmer
Anders Pistol Engine Programmer
Roger Mattsson Additional Programmer
Jesper Rudberg Engine Programmer
Tom Fritzson Technical Artist
Patrik Karlsson Character Artist
Gustaf Grefberg Lead Sound Designer
Johan Sylwander Additional Programmer
Peter Saumur Additional Animator
Simon Viklund Additional Sound
David Simonsson Additional Programmer
Camila Dalence Animator
Carl Granberg Lead Gameplay Programmer
Jonas Nyman Gameplay Programmer
Joel Staaf Hasto Gameplay Programmer
Mattias Jansson Engine Programmer
Jonas Mauritzsson Engine Programmer
Danial Rashidi Character Artist
Danial Rashidi Character Artist
Josef Fares Creator & Game Director
Claes Engdal Art Director
Pontus Karlsson Senior Artist
Reine Rosenberg Environment Concept Art
Henrik Sahlstrom Character Concept Art
Bradley Wright Character Concept Art
Johan Karlsson Special Effects Artist
Filip Coulianos Lead Level Designer
Martin Tegnemark Level Designer
Tommy Johansson Level Designer
Emil Claeson Technical Animator
Fredrik Eriksson Animator
Oskar Thuresson Animator
Mikael Nermark Executive Producer
Kristoffer Kindh Associate Producer
David Rothelius Additional Art
Essi Ryuuzaki Additional Art
Otto Kivling Additional Programmer
David Eisler Additional Sound
David Lundvall Additional Level Designer
Leo Ringborg Additional Animator
Jonas Wallin Additional Animator
Erik Svensson Additional Animator
Jon Mummery Additional Animator
Markus Hammarstedt Additional Animator
Per Juhlen Additional Production
Norea Sjoquist Voice: Young Brother
Carl-Magnus Liljedahl Voice: Old Brother
Gustaf Ohman Original Score
Mathias Gullbrandson Producer
Un peu comme Trine 2 par exemple, qui était de la même manière ma bonne surprise 2011. Outre le prix, le format de distribution et les éditeurs méconnus, il n'empêche que Frozenbyte, ça reste un gros studio finlandais avec des dizaines de développeurs. Et je ne vois pas en quoi il s'agit d'un jeu indépendant, vu que le système de production est le même, avec une équipe de développement, un éditeur, si ce n'est les moyens qui sont plus modestes si ce n'est adaptés aux ambitions du projet.
Pour moi, un jeu indépendant, ça reste une production dont le développeur est son propre éditeur (indépendant quoi...), c.a.d qui se charge lui-même des démarches de production, distribution et marketing. C'est le cas de beaucoup de jeux cités dans les post de Floax, Vincerp ou Rictus, mais clairement pas de ceux cités dans le mien.
Rodrigo:
@Rictus : Je n'ai pas lu ton avis sur To The Moon, parce que j'espère encore le faire, et que je préfère me faire un avis propre en le faisant moi-même, mais je ne manquerai pas de réagir quand ce sera fait. :^^:
--- Citation de: Vincerp le dimanche 20 octobre 2013, 18:04:00 ---
Sinon, puisqu'on est dans le bashing, il y a un autre jeu indépendant que je trouve étrangement trop overhypé (bon, moins que pour To the Moon, quand même) : Braid.
Sérieusement ? Pourquoi ce jeu est aussi encensé ?
OK, l'idée de gameplay est excellente, mais... ça s'arrête là et c'est tout.
Tous les éléments ne touchant pas aux énigmes sont redondants à souhait, et la seule exploitation poussée des énigmes est la recherche des étoiles... Qui est tout bonnement une faute colossale de game design (je ne vais pas les décrire pour ne pas spoil et parce que c'est un peu osef, mais osez les connaître et me dire que ça n'est pas stupide).
Apparemment, une énorme partie de personnes trouvent le jeu génial parce que l'argument "Hé regarde, je sais faire une métaphore !" semble primer sur tout, et euh... Je ne sais pas quoi dire tellement... Enfin bref.
J'adore nombre de ces derniers (les jeux de la Team Meat, Terraria, Minecraft, Don't Starve, et j'en passe), mais j'ai la flemme de développer ce point immédiatement.
--- Fin de citation ---
Marrant, les jeux indés que tu cites, ce sont justement ceux que je trouve insupportables. u_u Alors que je trouve au contraire Braid extraordinaire. Pas pour son scénario (même si ça reste intéressant), mais tout simplement pour son gameplay parfait, original, varié et son esthétique travaillée et empreinte de mélancolie.
Tous les éléments ne touchant pas aux énigmes sont redondants ? Mais qu'y-a-t-il donc à part des énigmes ? Du texte à lire et ... c'est tout. Ah ouais, et le boss à affronter trois fois en tout, ça va c'est pas la mort. Parce que sinon c'est cinq chapitres complets avec chaque fois un pouvoir différent et aux propriétés originales, et une remarquable démonstration de game design : on apprend à maitriser le pouvoir d'une manière totalement fluide, d'abord avec les usages évidents, puis des choses plus complexes. Et tout est naturel. Ensuite, je ne suis pas d'accord pour le challenge, j'ai trouvé le jeu vraiment difficile, et n'entrons pas dans un débat sur nos intellects respectifs, mais bon le niveau est quand même plus relevé qu'un Zelda déjà. Ensuite, des énigmes comme celle du premier monde qui demande au joueur d'utiliser une pièce de puzzle comme plate-forme pour accéder à une autre pièce, bah c'est inventif, c'est difficile à résoudre et quand on y pense, on se dit que c'est génial. Et globalement le niveau reste relevé, surtout avec les pouvoirs de la fin.
Bref, un vrai travail sur l'ambiance, une animation à tomber, un gameplay original et qui fonctionne : c'est un super jeu. v.v
@Weekly : Je comprends ce que tu veux dire. Maintenant, 'faut-il forcément être une pme de deux employés pour revendiquer ce titre de jeu "indépendant" ? Désormais, c'est plus un label, comme on parle, par opposition de jeux AAA, et ceux-ci ne sont pas forcément développés par les plus grosses boites (on disait par exemple de Remember Me que c'en était un, et il est développé par un "petit" studio français). C'est plutôt l'ambition du titre, ainsi que son style de jeu qui désormais me semble pertinent pour en juger. (même si avec ce genre de raisonnements, New Super Mario Bros devient un jeu indé)
Enfin, mes idées sont quelque peu confuses, mais grosso modo, les jeux de moins de cinq heures, un peu poético-mystiques aux gameplay atypiques ou basés sur un gimmick original, c'est plus ou moins comme ça qu'on se représente un jeu indé aujourd'hui, et Brothers rentre totalement dans le moule. Et si Starbreeze compte 50 employés, rien ne dit qu'ils travaillèrent tous dessus, c'est très courant dans les grosses boites (comme Ubi ou Nintendo) de monter une petite équipe de max dix personnes pour produire des jeux à plus petits budgets.
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