Compte-rendu de la Japex par Duplucky le magnifique.
C’est après une courte de nuit de moins de quatre heures, dénuées de toute once de sommeil que je me lève pour préparer le restant de mes affaires. Comme d’habitude, j’ai probablement oublié des trucs essentiels mais je saurai probablement jamais quoi. J’avais déjà un gros souci de taille à régler : comment aller jusqu’à la gare à pied en se trimballant un sac à dos, une sacoche réfrigérante avec pas moins de 6 canettes de Fanta et 3 bouteilles de Cécémel (placement de produit pleinement assumé !) et mon gros sac contenant tous mes vêtements et ce foutu sac de couchage pesant à lui seul plus de dix tonnes. La solution a été rapidement trouvée : en pestant, en jurant et en maudissant tous les saints qui venaient par ma tête (sauf Sainte Hope, bien évidemment.) et c’est avec une vitesse d’escargot asthmatique trainant un boulet de dix tonnes que j’ai atteins péniblement la gare me menant à Mons avec à peine deux minutes d’avance sur l’unique train qui me permettrait de prendre la Thalys à temps. Pfiou, ce fût juste.
Une fois arrivé à Paris-nord, déjà, je me retrouve complètement paumé : wtf, où est parti se baladé le guichet habituel ? Boah, tant pis, comme d’hab, c’est le carnet de dix tickets pour aller à la Japex. (Grossière erreur, j’ai confondu avec la Paris Game Week et vous verrez que ça me coutera cher dans tous les sens du terme !) On descend les escaliers du RER B et « Oh my foutue god de wtf de sa race ! » Les Parisiens doivent imaginer ce qu’est la station du RER : un quai entre deux voies, celle de droite étant celle du RER B menant au fameux parc des expositions. Et si je vous disais que la partie gauche du quai était elle aussi complètement remplie de monde entassé les uns sur les autres à attendre le RER B ? Ben vous voyez l’idée : j’ai laissé passé pas moins de 5 RER, en faisant quand même signe de la main aux gens entassés dans ces cercueils ambulants d’un air compatissant.
Enfin, on arrive à la Japex dans un RER quasi-vide, voilà qui est très plaisant et les organisateurs semblent être aux abonnés absents, à l’exception du fameux Thomas (merci Feno pour le prénom) et sa danse « sans-tickets, avec-tickets » toujours présent à l’appel et qui fous vraiment un minimum de bonheur dans ces files blindées de noms qui…. Owait, pas un chat dans la file des achats sur place. Et je voyais de loin la file des billets un jour remplie à ras-bord, j’ai eu mal pour eux. J’ai quand même eu au final un tout petit peu de file mais quand j’ai vu comment les pass 4 jours étaient eux aussi pleins à craqués alors que je suis rentré direct, j’ai pas pu m’empêcher de leur faire un signe compatissant tout en avançant. J’ai vite déchanté quand j’ai vu où on aboutissait : au fin fond de la Comic’Con, sans vestiaires à disposition. Dois-je vous rappeler tout ce que je transportais ? Savez-vous combien la foule était compacte, avec une quantité invraisemblable de files qui bloquaient le chemin, vous forçant à faire main détours ? Saviez-vous aussi qu’à peine récupéré, j’ai paumé mon plan et que j’ai tourné en rond avant d’enfin rejoindre ce bide hippopotamius et la consigne juste à côté, croisant au passage Grey Fulbuster de Fairy Tails, Tingle version fille et Borcalino de One Piece ? Sauf que, malheureusement, vu que j’étais déjà mort crevé et avec tous mes bagages, ben j’ai pas pu les prendre en photo, malheureusement, et je n’ai plus eu l’occasion de le faire par la suite. =(
Après toutes ces mésaventures, autant vous dire que j’étais déjà à bout de force. J’ai ensuite du me lancer dans une enquête pour tenter de découvrir l’identité d’un inconnu qui cotoyait Hope et Vincerp, ce dernier m’affirmant que ce n’était absolument pas Murihoro. Il s’est néanmoins trahit en évoquant l’exercice de ronflement synchronisé de Yuan et BSK. Affaire résolue et après bien des péripéties et quelques achats, ainsi qu’une téléportation quantique de Muri qui a subitement dépop alors qu’il était à côté de moi au musée consacré à l’auteur de Kokuto no Ken, et une rencontre avec une vieille amie, à la grande surprise apparente de Hope qui m’a honteusement stalké, on s’est tous retrouvé dans les jardins pour parler de tout et de rien et j’ai un peu tiqué lorsque Bilberry a évoqué la saveur de la viande de gosse. Mais dans le fond, osef, j’étais mort crevé et je n’avais qu’une seule envie, aller chez Feno me reposer car j’étais mort déchiré. Après récupération de mes bagages et séparation temporaire avec notre fury national, on a commencé à bouger vers le RER et décidé de laisser passer quelques trains pour vider les quais et avoir une chance de ne pas être trop compressé.
Sauf que,
1) malgré le fait qu’on attendait Féno sur les escaliers surplombant la station du RER, il s’est barré sans moi et Coolben. Rappelons que Coolben, c’est le mec aux combines foireuses et tout. Du coup, je chialais intérieurement : il allait me revendre au marché noir comme esclave, voire pire et tout, j’étais foutu.
2) Mon erreur fatale s’est révélée au grand jour lorsque, comme à mon habitude, j’insérais le ticket et fonçais vers le tourniquet à toute vitesse pour éviter qu’il se bloque avant que je puisse passer, comme me le dicte ma paranoia habituelle, résultant d’un castrage dans les règles de l’art.
3) Bilberry a demandé à Coolben de me faire subir les pires supplices et il a commencé me torturer violemment, m’arrachant les ongles, un à un, écrasant mes orteils puis en plantant des picots dans mes yeux. (fin de la fiction) Mais pire, j’ai même pas eu l’occasion de lui dire au revoir, du coup T_T
4) Le plan a marché jusqu’à un certain stade, après, on s’est quand même retrouvé compressé. Personnellement, j’ai eu la (mal ?)chance de me retrouver la tête pratiquement coincée entre deux gros melons.
5) Avec Coolben, on a finalement réussit à atteindre la ville de Fenomal, je me suis retrouvé bloqué comme un con à la sortie du RER, ayant paumé mon ticket de transylien utilisé entretemps. Pas eu le choix de frauder et, cerise sur le gâteau : on avait loupé le bus. Vous ais-je précisé qu’on crevait la dalle ? Non ? Parce que c’était le cas.
Au final, on a réussit à retourner chez Feno, on a mangé une délicieuse pizza et on a tous été au lit. Mais j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir, une menace plus grande encore que celle de Fenomal et Coolben rôdait dans l’ombre : Vik était vraiment TRES flippant !
Pour bien commencer la journée, j’ai du soloter jusqu’à la Japex car j'avais la flemme de me lever en même temps que les autres tarés qui voulaient partir à la Japex dés 6h du mat. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai eu beaucoup de chances : pas un chat sur les quais de Châtelet ni de la gare du Nord, à croire que la Japex était fermée. Fort heureusement, ce n’était pas le cas, c’est juste qu’ils étaient déjà tous en train de crever dans les autres wagons : on était que quatre dans le wagon de tête, gnihihi… Le seul truc, c’était le bus devant me mener à la station du RER : il a démarré en trombe avant que je puisse pointer, me faisant perdre l’équilibre et me faisant tomber vers l’arrière en tentant tant bien que mal de me retenir aux barres. Puis, j’ai réussit à me reprendre et j’ai entrepris la pénible ascension vers l’appareil de pointage. Nom de dieu, ce ticket, il allait être pointé, c’est clair ? Mais j’ai quand même du attendre qu’il ouvre ses portes avant de s’arrêter au premier arrêt pour pouvoir pointer et enfin me poser sur ce foutu siège. Mais bon, ça, c’est juste un détail : le voyage s’est bien passé dans l’ensemble, si on exclut le fait que dans ma playlist créée spécialement pour la Japex, j’ai oublié de foutre ma piste préférée du moment. T.T
Pétant la forme, je me suis mis en tête de tirer des portraits, les plus notables étant un groupe de chevaliers d’or, Midona et Sheik. Mes achats ont été terminés et je me suis senti légèrement volé quand j’ai vu la saison 2 de Ghost in the Shell SAC à moitié prix de ce que m’a couté la saison 1 à la Made in Asia…. Ensuite, j’ai entreprit de rejoindre des gens. Sauf que :
-Fenomal : aucune réponse.
-Coolben : aucune réponse.
Je commençais à désespérer avant que Hope ne me dise de la rejoindre à What The Cut, histoire de rencontrer un certain Antoine Daniel inconnu au bataillon. J’ai donc récupéré un plan et j’ai entreprit la lourde tâche de (re)traverser la Japex : ce ne fût pas trop difficile, si ce n’est que j’ai été distrait par des vendeurs d’artbook ou j’ai fouillé pendant dix bonnes minutes avant de reprendre ma route. Puis, je suis arrivé pas loin de WTC et là, WTF. Des barrières partout, des queues dans tous les sens. (Pas celles-là, bande de coquins à l’esprit mal tourné…) mais aucune entrée visible. Je passe à côté de l’expo Donjons et Dragons tout en lisant par-dessus la clôture. Et là, une armoire à glace m’accoste depuis l’autre côté. J’envisage de m’enfuir, pensant avoir fait une grosse connerie, car l’entrée était payante, j’étais en train de frauder, toussa, toussa. Mais en fait, il voulait juste tenter de m’endoctriner au RP papier, chose inutile parce que j’ai toujours eu envie de m’essayer à l’exercice. Puis, après avoir tourné plus d’une fois en rond autour du bloc de stands, j’ai enfin vu le stand WTC.
Sauf que :
Je voyais des débuts de queue (toujours les mêmes, ça n’a pas changé depuis la dernière fois), mais pas leurs fins. J’arrivais pas à savoir ou débutait la queue de WTC. Du coup, j’ai été voir un gars du staff et lui ai posé la question. Il m’a envoyé chié proprement en me disant que c’était déjà fini depuis longtemps… Bon ok, ben du coup, j’ai été trainé du côté des expos Star Wars et films de sciences-fictions, dont les Aliens et Robocop, forever alone dans son stand archivide. Je me suis attardé sur le stand légo qui était encore plus génial que les années précédentes lorsque Floax m’annonce qu’il a rejoint Hope à WTC. WTF, comment t’as pu la rejoindre alors que c’est fini ? Du coup, j’ai retenté ma chance et j’ai vu Floax assis au loin. J’ai redémandé au garde si je pouvais passer rejoindre mes potes. Ouais je pouvais, mais à une seule condition : qu’ils venaient me chercher et m’escortaient jusqu’à leur emplacement pour éviter que je morde les autres gens et tout. Etais-je en rage au point d’avoir de la bave qui coulait du coin de mes lèvres et d’avoir les yeux exorbités ? Aucune idée. Par contre, ce que je sais, c’est que j’ai eu tout ce mal pour trouver ce foutu stand pour au final y rester 5 minutes avant de me casser quand les dédicasses ont commencé. Bah oui, je connais pas Antoine Daniel…
Les PZdiens en ont profité pour nous rejoindre, dont un chinois inconnu connu sous le nom de Rictus. Une fois la dédicasse terminée, il a été décidé de rejoindre la grande scène pour voir le spectacle Visiteur du Futur. Sauf que, je me suis attardé pour prendre en photo le Tardis et hop, ils ont tous dépop, again… Du coup, j’ai chopé Feno au passage tout à fait par hasard (et le pire, c’est que c’est vrai, on s’est limite rentré dedans.) et on a décidé de regrouper tous les PZdiens à la grande scène, comme ça, on devrait plus les chercher pendant 103 heures. Sauf qu’au final, y a que Coolben qui nous a rejoins, et on y a été à trois, bien que Feno ai du nous laisser tomber pour :
1) Rendre un truc à Wolf
2) Aller chercher Fry
Du coup, ben, Ben et moi, on a été voir les Futurs awards à deux, on s’est vraiment éclaté et on s’est tous retrouvé wtfesqué lorsqu’on a vu que Benzaie participera à la saison 4 du visiteur du futur en tant que marchand. Du coup, je me demande depuis lors s’il nous trollait ou s’il disait vrai : après tout, il est très connu, donc c’est très plausible pour qu’il fasse juste un caméo, mais de l’autre, il pourrait nous troller volontairement pour calmer les ardeurs des fans déchainés de la salle. J’en sais rien et j’m’en fous. Le regroupement a échoué, les PZdiens s’étant téléportés à un autre stand pour faire une dédicasse avec Boulet (bah oui, on est sorti relativement rapidement et on a mis des plombes à rejoindre ce stand alors que les autres semblaient y être depuis perpète.) Je me suis improvisé porte-manteau et l’attente fut longue. J’ai pu aussi faire la connaissance de Wolf et la première chose qui m’a choqué chez lui, c’est son regard carnassier. Je me rends compte que le type porte superbement bien son pseudo. Ca faisait froid dans le dos !
Puis, on s’est rendu compte qu’une nouvelle mode a été lancée au sein des PZdiennes : les alapa…, alpapa…alagaga… les moutons-lamas blancs. On a ensuite campé à l’entrée de la Japex, au lieu de camper sur les escaliers devant l’entrée de la Japex, ce qui était quand même bien plus agréable, au final, puis on a décidé d’aller manger dans un subway… Et là, bah… fallait savoir lequel, tout en tenant compte des différents titres de transports de chaque PZdiens et en gérant Feno et Fry à côté : casse-tête monumental et casse-gueule imminent.
Au final, on s’est retrouvé à Troll Biatche ou quelque chose comme ça et j’ai mangé mon premier subway, avec des boulettes sauce tomate dedans et tout. J’dois avouer que je flippais quand je voyais la taille des boulettes dans le pain, j’étais en train de me demander comment j’allais bouffer ça sans me transformer en gros porc qui foutrait de la sauce partout. (Mal ?)heureusement, les boulettes étaient plus petites que prévues. Féno et Fry, nous ont rejoins, puis DY et je sais plus si Blue nous a rejoins aussi au final, ma mémoire flanche sur ce coup. Quoiqu’il en soit, on s’est retrouvé dans un bar ou Vince a eu le culot de dire que la vodka servie là-dedans était de la merde car on voyait pas les marques. Enfoiré que je suis, je l’ai bien évidemment dénoncé au serveur qui avait tout entendu. Puis, on a commencé le rituel normal des hommes normaux : le bourrage de gueule. C’était rigolo : au début, j’ai vu un éléphant rose passer dans la rue. Mais après réflexion, je me dis que l’alcool n’avait rien à voir là-dedans. Puis, le sol a commencé à chavirer et si je bougeais légèrement la tête, y’avait comme un poids qui la faisait tomber sur la table. Fou-rires incontrôlables, fail au concours de celui-qui-vide-son-verre-le-plus-vite puisque j’ai pu enfiler que la moitié avant d’être complètement mort avec l’estomac qui travaillait à fond et tous les inconvénients qui accompagnent ce genre de truc.
Puis, il était temps de se séparer. Sauf qu’il était un peu tard et on a un peu beaucoup galéré pour rentrer chez Fénomal. Déjà, à la défense, on a tourné en rond pendant des heures en cherchant désespérément les Optibus ou chépakoi en interrogeant les gens qui nous indiquaient toujours de retourner à l’intérieur du souterrain, là ou les vigiles nous avaient indiqués l’extérieur… Mais en recoupant les infos glanées, on a fini par en déduire qu’il fallait aller dans le souterrain pour prendre le bus. Sauf que, il n’allait pas à l’endroit prévu. Et pendant qu’on réfléchissait, moi, qui entretemps, avait fini par décuvé, avait du faire face à un mec encore plus éméché que moi deux heures auparavant. Ce ouf voulait me faire boire du coca-cola américain, vous vous rendez compte ? Du coca-cola AMERICAIN ! Au final, on est monté dans le bus, Fry a été abordé par le soulard qui savait pas lire la carte, on est descendu en random total pour se retrouver pas loin de l’arc du Triomphe. Au final, on a prit un taxi pour rentrer et on en a profité pour exercer notre activité favorite : causer jeux vidéo. Je lisais dans le regard du chauffeur de taxi un beau « putain, pourquoi c’est moi qui doit me coltiner cette bande de geek ? » Puis on est rentré vers 4 heures du mat, si j’ai bon souvenir, on a discuté jusqu’à ce que le soleil se lève, puis on s’est endormi.
Aujourd’hui, j’allais pas à la Japex , ni Fry, d’ailleurs. Du coup, ben, vu qu’il y avait Chatmallow qui était censée arriver et que j’avais pas trop envie de me balader, tout en sachant que Feno a rajquit la Japex trop tôt à mon gout pour le prix que ça coûtait, il a été décidé d’aller se balader du côté de Montparnasse. Vers 15h, on a été dans une sorte de friterie bretonne qui considère les frites et les hot-dogs comme étant des… crêpes. Ok, pourquoi pas, mais le hot-dog était bon. Les frites de Fry aussi. Celles de Féno par contre, je sais pas ce qu’ils ont foutu dedans, mais j’ai trouvé ça dégueulasse. Pire encore, le gout se répandait dans le Fanta, le rendant lui aussi ignoble T_T Puis on a été se poser sur un escalier à la gare et on a joué à Animal Crossing ou à Mii Streetplace parce qu’on avait vraiment rien d’autre à foutre de notre vie. Au bout d’un moment, on a quand même eu la présence d’esprit de se balader un peu et faire une boutique de bouquins en particulier ou en fait, il s’est rien passé d’intéressant, si ce n’est qu’on a entretemps apprit que Hope et compagnie allaient être à la bourre parce qu’ils jouaient à Nintendoland, cette faute de gouts, quoi ! Si au moins, c’était Zelda Wii U, je comprendrais mais là… Owait ! Fry a aussi pu tester Gravity Rush : il a tout juste eu le temps de voir la fin de la cinématique d’intro qu’on devait vite aller choper Chatma aux quais. Pis on a retrouvé les autres PZdiens dont Guiiil et son frère, alors que j’avais cru comprendre au détour d’une conversation téléphonique qu’ils ne pourraient pas venir finalement. Mais bon, mes oreilles ont du bugguer.
Puis on s’est dirigé vers le Dernier Bar avant la fin du monde ou on a été confronté à la Vincerpraj. Il a donc été décidé d’aller nous poser à l’hôtel de ville sans lui et ceux qui se trouvaient à l’intérieur et ceux qui étaient à la bourre pour faire nos trucs habituels d’IRL PZdienne : Mcdo+blabla+photos.
Sauf que :
1) La caissière du McDo a quitté sa caisse sans la fermer, du coup, Wolf et moi, on a attendu un quart d’heures comme des cons pour que dalle
2) J’ai fait la course avec Wolf pour savoir qui allait être servit le premier : il avait genre 3 clients devant lui et moi un seul. Bien évidemment, il était logique que l’unique client comprenne rien à ce qui se passe, que le vendeur lui expliquait plein de choses et qu’au final Wolf soit servi avant moi. Sauf que, il a oublié de dire que c’était à emporter donc cool, au final, c’est moi qui ait gagné ! \o/
3) DY, Hope et Chatma ont fouit vers le dernier Bar pendant quelques heures.
4) Blue et Guiiil sont partis les chercher et ne sont plus revenus avant plusieurs heures.
Du coup, la mort dans l’âme, le troupeau abandonné a décidé de se venger en bouffant mes chocolats, précieux miraculés des transports en commun et de la chaleur ambiante grâce à ma sacoche réfrigérante. Bizarrement, ça a fait repop Guiiil et Blue, puis Hope, Chat et DY. La séance photo a enfin pu se dérouler. On a eu droit à de belles photos d’amour, d’amitié, mais aussi de tension voire de frayeurs absolues tant j’étais mal barré. On a entretemps eu affaire à un mec qui nous a abordé pour nous vendre des bougies. Grosso-modo, il avait pas de boulot, mais au lieu de rien foutre en attendant de trouver un job, il fabriquait et vendait des bougies au prix que les gens voulaient bien lui donner. J’dois avouer qu’étant dans la même situation (sauf que moi, je fais pas des bougies, mais je retiens l’idée !), j’ai été touché par ce qu’il avait dit et vu que je suis un gros connard de radin, je lui ai offert un chocolat, sans vouloir de bougie en retour. Au final, j’en ai eu deux, comme quoi. (Enfin la deuxième était pour remercier tout le monde pour leur générosité, mais c’est quand même à moi, le leader du groupe, qu’il a donné la bougie. Hum, pardon, je m’égare.) Au final, on a tenté désespérément de faire la Triforce avec toutes nos bougies. C’était pas gagné… Puis, on a fait un cœur et puis, elles se sont éteintes. Plusieurs versions de ce désastres ont été retenues :
1) La version improbable étant que Jophine, en se levant, a provoqué un courant d’air.
2) La version officielle veut que DY ait éternué sur les bougies, les éteignant sur le coup.
3) La vraie version, vue par des témoins, affirme que le même DY est coupable d’avoir volontairement soufflé sur les bougies.
Il a été rigolo d’entendre, dans l’entretemps, le vendeur de bougie hurler au loin « Le chocolat belge est le meilleur chocolat au monde ! » et je ne peux qu’approuver ses dires, le Suisse ne rivalisant clairement pas avec le notre. Mais malheureusement, il était déjà temps de rentrer. Sauf que Fry a eu le culot de critiquer les décisions de Fenomal, ce qui se termina par un epic clash en trois rounds. D’ailleurs, je salue Coolben qui est resté pépère à lire son bouquin tout au long du trajet malgré cette ambiance particulièrement électrique.
Aujourd’hui était le dernier jour de mon séjour à Paris. J’étais déjà un peu tristounet à l’idée de devoir déjà repartir mais n’anticipons pas. J’ai été réveillé par un « OH MERDE » monumental m’indiquant que Fry ne s’était pas réveillé à temps et a donc filé à la Japex complètement à la bourre. Etant sur la partance et mal réveillé, j’ai entrepris de ranger mes affaires dans le sac de Fry avant de me rendre compte de ma bourbe. (D’ailleurs Fry, si tu trouves une chaussette ou un caleçon qui ne t’appartiennent pas, merci de me les renvoyer par la Poste.)
Puis j’ai trouvé le trajet bien silencieux : personne qui causait, personne qui gueulait, rien du tout. Le silence total : j’étais tout seul à aller à Châtelet retrouver les autres. En plus, le bus qui arrive bien à la bourre n’a pas vraiment arrangé la chose. Puis j’ai été à Châtelet, j’ai chopé des Kinder Bueno au distributeur, bien que j’ai du le brutalisé pour qu’il accepte d’avaler mes pièces, ce gros connard et j’en ai fait mon diner. Me suis posé contre un mur et j’ai attendu avant d’avoir l’idée du siècle : au lieu de me faire chier dans cette bide gare, autant aller à un bar. J’ai donc rejoins le Chien qui fume et me suis installé peinard sur la terrasse, seul, face à la sortie de Châtelet pour attendre les autres à qui j’ai indiqué ma position. J’ai voulu prendre un coca. J’ai vu le prix du coca, j’ai prit un perrier. Et je l’ai reçu en même temps qu’un sms de Hope me rappelant que je n’étais pas seul au monde et…. Me disant que je devais me barrer de Châtelet pour retourner à Hôtel de ville. J’hésitais entre éclater le verre entre mes mains, le balancer à la tête de la ptite vieille qui passait à ce moment là, le boire cul-sec ou le siroter tranquillement me disant de toute façon « osef, je suis en vacances, bordel de merde. » J’ai choisi la dernière option. J’ai réglé l’addition.
Et je suis parti. Le flèchage de Châtelet frôle le génie. Pour rejoindre le métro 1, fallait aller à gauche, puis tout droit, puis à gauche, puis tout droit, puis à droite, puis tout droit et OWAIT : Félicitations, vous êtes retourné à votre point de départ comme le gros crétin que vous êtes. (ceci est une fiction qui a émergé dans ma tête en voyant le sens des flèches, mais en vrai, j’ai trouvé sans problème, juste que c’était long, chiant et… qu’il fallait pointer régulièrement.) Le truc, c’était qu’une fois arrivé sur place, j’ai pas pu m’empêcher de sortir un « Oh phoquing god ! » magistral : que ce soit à gauche, à droite, devant ou derrière, c’était les mêmes baraques de tout côté. Comment j’allais faire pour me repérer et retrouver le fameux hôtel de… owait, c’est le bâtiment qui est juste là, j’ai qu’à contourner pour rejoindre la place.
Au final, j’ai retrouvé Floax, seul, qui attendait. On a fait un petit bain de soleil en attendant les autres qui nous attendaient un peu plus loin en discutant de sujets osef. Je savais bien qu’on aurait du revenir exactement au même endroit que la dernière fois. Puis, les gens se sont dirigés vers une fontaine pour remplir leur bouteille, se sont rapprochés de la fontaine et… ont passé la fontaine sans s’arrêter, wtf. J’ai même eu droit à un cadeau, j’avoue que je ne m’y attendais absolument pas du tout et que ça m’a beaucoup touché (comprendre par là : « putain de merde, les mecs, vous voyez pas comment je suis bardé et où vous voulez que je foute ce truc ? Y a de la place nulle part ! Et que, non ? STOP la déballez pas ici, vous voulez me faire passer pour un pervers devant les yeux de tous les Parisiens ou quoi mais wtf stop bordel, vous voulez me tuer or something? ») Puis on a été aux champs du Luxembourg mais nos chemins ont étrangement croisé la route d’un McDo, ce qui fait que ceux qui crevaient la dalle et celui qui agonisait sous ses sacs, (D’ailleurs je remercie Guiiil qui a fait l’effort de m’aider en portant mon sac vide.) ont été chercher à bouffer.
Puis on a retrouvé les autres dans les jardins, on a commencé à manger, sauf que le ketchup a putain de giclé sur ma chemise, et que les autres se sont barrés pendant que j’étais en train de bouffer, me laissant seuls avec tous mes sacs+celui du McDo que Chatma avait quand même gentiment accepté de transporter pour moi à la sortie du McDo. Et là, ben, tout le monde s’est posé et on a joué à Mario Kart, sauf qu’on a tellement attendu longtemps que la partie se lance que ma 3DS est morte avant même que la première course ne démarre, VDM ! Puis j’ai joué à un jeu de Floax, j’ai strictement rien capté aux règles. Puis on a joué à son jeu zéro, j’ai un peu mieux pigé les règles mais le temps de lancer la partie, je devais tracer. Du coup, Guiiil et Blue m’ont escorté vers le RER, m’y ont abandonné comme des couards et j’ai du me démerdé pour atteindre mon Thalys.
Sauf que :
1) J’ai apparut dans un labyrinthe de merde qui m’a conduit tout droit à une voie SNCF
2) Je crevais de soif alors que j’avais offert ma bouteille d’eau à DY pour je ne sais quelle obscure raison.
3) J’avais plus de monnaie pour en acheter au distributeur et a donc du aller voir une marchande locale qui savait pas me rendre ma monnaie mais qui a quand même été piquer la monnaie d’un commerçant voisin pour me la rendre.
4) En gentil petit troll qu’il était, le panneau d’affichage m’a annoncé la voie de mon Thalys à 19h30, soit très exactement 4 minutes avant qu’il ne parte. Le troll ultime aurait été que cette voie était se trouvait à l’opposée de la gare. Fort heureusement, ce n’était pas le cas.
Dans le Thalys, j’ai été assit à côté d’un monsieur qui a été lui aussi à la Japex. Il s’avère que c’est un over-méga-gros-fan de l’auteur d’Hokuto no Ken et m’en a beaucoup parlé, puis on a causé anecdotes Japex, tout ça et puis, The révélation : le petit con qui a torturé le Joueur du grenier en lui faisant découvrir Tintin au Tibet, ben… c’était mon voisin de Thalys, en fait.
On évitera d’évoquer la chute de météorite, le chat volant à côté de notre vite et pétant des arcs-en-ciels parce que là, ça devient un poil long mais bordel de merde, je me suis quand même bien éclaté à cette bide Japex over-méga-foireuse et même si vous vouliez me taunter avec votre cadeau, ça m’a quand même pas mal touché. Alors, je vous dis merci pour toutes ces emmerdes, ces moments de franches rigolades et ces gros fails. Ouais, j'ai dégusté, mais comme je le dis toujours: si tout se passerai bien comme il faut, ça serait bien chiant alors qu'ici, ça fait des souvenirs qu'on évoquera plus tard en rigolant.
