[Discussions libres] Parlons Jeux Vidéo !

[Sigurico]

(Au fait Krysta, as-tu entendu parler de Kynseed par hasard ? :3)

Pas mal de choses ces derniers temps.

J'ai squatté Grow Home. On y incarne un robot chargé de faire pousser une plante géante sur une planète à l'écosystème particulier. Eh bien c'est rafraîchissant et relaxant. Un joli petit jeu.

J'ai terminé Dishonored 2, la suite de l'un de mes titres favoris. Le joueur est totalement libre de choisir ses approches avec un personnage agile possédant des équipements sophistiqués ainsi que des pouvoirs assez fous. Les niveaux sont vastes et regorgent de secrets et détails en tout genre. Puis l'univers et la direction artistique, mêlant toujours steampunk et sciences occultes, sont le fruit d'un travail remarquable. Énorme titre.

Par exemple, j'ai fait une première partie en fantôme pacifique (pas de détection, pas de meurtre) et sans pouvoir. Ce qui m'a obligé à analyser les lieux et les ennemis à la recherche du chemin le plus sûr, mais aussi à l'affût de tout objet et indice.

Sinon ma PS Vita (une de mes dernières bêtises en date) a chauffé avec tout d'abord Muramasa Rebirth. Un jeu qui envoie du bois visuellement pour offrir un Japon traditionnel des plus magnifiques. Mais si le gameplay est fluide et frénétique, le genre fait que ça devient redondant assez rapidement. Par courtes sessions, donc.

La console portable me permet surtout de profiter de mon coup de cœur du moment : Deemo, The Last Recital. Un jeu de rythme où l'on joue du piano dans une ambiance féérique et mélancolique. Certains morceaux sont vraiment réussis. Histoire d'enjoliver le tout, le titre offre de superbes illustrations et quelques séquences soigneusement animées.

J'ai aussi joué à Botanicula, un point-and-click où l'on retrouve l'univers si authentique du studio Amanita Design. (Que j'ai connu grâce à Machinarium perso, un autre titre merveilleux.) Après un monde rempli de machines, il s'agit ici d'un monde dédié exclusivement à un arbre, avec la faune et la flore qui y vivent. (Autant vous dire que ça me parle, huhu.) Toujours plein d'imagination et d'idées au menu.

Ensuite, je prévois de passer à Darkest Dungeon, mwufufufu... Rage et tristesse à venir. Invisible, Inc. m'attend également... Et puis Secrets of Grindea me fait de l'œil...

[Suijirest]

La Vita est une console rentable, quand on a la curiosité de la brancher au PSN. Je pourrais te recommander des titres.

Bon choix pour Machinarium, c'est l'un des plus beaux jeux du monde.

[Duplucky]

La pseudo mort de la PS Vita est une légende urbaine balancée par des gens qui n'y connaissent rien.

Il y a énormément de jeux dessus, c'est juste qu'il faut pas s'attendre à voir des AAA dont les 3/4 du budget passent dans la pub plutôt que dans le jeu.

[Suijirest]

Terminé, pour de bon cette fois-ci, Persona 5.

Fidèle à lui-même, le jeu m'a réservé une bonne surprise (le 8ème donjon) mais qui a été rapidement court-circuité par son approche "shônen moyen" (le boss final et la fin en général).

Ma note n'a donc pas bougé (10/20) et je peux désormais renier Atlus, studio dont le modèle économique se rapproche de Squix tandis que son modèle de production se rapproche de Compile Hearts.

Au moins, personne ne s'en prendra jamais aux souvenirs que je garderai précieusement du temps où ils faisaient des bons jeux.

[Suijirest]

Je profite d'être chez un ami possesseur de PS4 pour jouer à NieR : Automata parce que le 1 est déjà l'un de mes jeux préférés, et un petit peu pour passer le cap de la trentaine sans voir des gens débarquer chez moi pour m'assassiner violemment au prétexte qu'on ne mérite pas de vivre sans jouer à ce jeu.

Pour le résumer le plus rapidement possible : ça, bordel de sa mère, c'est un jeu qui a exploité et mérité jusqu'à la dernière milliseconde des 7 ans qui nous séparent du précédent opus. (hint hint hint)

Un monde et une bande-son qui m'ont souvent fait ralentir ma progression, juste pour que je puisse dire à travers ma mâchoire déboîtée "c'est beau".
Un scénario empreint de philosophie et de démonstration qui ne juge pas nécessaire de s'expliquer en permanence façon "alors tu vois, cette scène, elle veut dire ça ; c'est pas que j'ai peur que tu sois con, mais l'idée y est".
Une vibrante déclaration d'amour au jeu vidéo au sens large avec des phases reprenant les jeux d'antan : les BTA en side-scrolling, les shoot'em up en vue de dessus, les hack'n slash en mouvement libre...

Mais je déplore un gameplay assez limité et des batailles parfois très, très confuses. C'est vraiment le gros souci du jeu. Le pire ce sont ces joyeusetés où ça canarde de partout et on est censé, en même temps, lire des dialogues bieeeen étirés qui ne sont pas là pour la déco. T'es sérieux ?...


Je n'ai vu, pour l'instant, que la fin A mais je vais mettre mon séjour à profit pour poursuivre le plus loin possible. Je lui mets pour l'instant un petit 15/20 parce que vraiment, c'est une très bonne oeuvre mais un jeu vidéo discutable. En attente d'amélioration. 

[Moon]

J'ai fais 4 mondes de Sonic Mania et c'est un jeu étonnamment cool.
J'espère qu'il sera plus long que Sonic 4 mais vraiment graphiquement ça tient vraiment la route (le début commence comme une douce nostalgie mais après c'est pas mal foufou comme le monde spécial cinéma).
Le game design est vraiment sympa et il y a l'air d'y avoir plein de chemins à explorer (perso sur la première run, je suis tombé sur peu de niveaux bons :p) et chaque boss est vraiment sympa et original à battre (même si ma connaissance en matière de Sonic étant assez limité, je jurerais pas qu'ils soient tous totalement originaux).

J'espère qu'il vaudra le coup sur la longueur mais ce "début" est plus qu'encourageant.

[Suijirest]

Après 27 heures, 11 minutes et 40 secondes, j'ai atteint la fin C à NieR Automata et je viens partager un avis un peu plus étoffé.

Pour redire ce que j'ai dit précédemment parce que ça n'a pas changé, le jeu a beau avoir un niveau technique pas folichon, il jouit d'une esthétique qui déboîte la gueule. Les plans larges où la nature a repris ses droits sur la folie humaine sont des plus somptueux, chaque lieu visité est un tableau à lui tout seul. Mention spéciale pour la première arrivée en ville et le château, les deux moments où j'ai vraiment retenu mon souffle.

La musique de Keiichi Okabe s'avère moins variée que celle du premier NieR (surtout sur la fin où on bouffe essentiellement des remix) mais elle est d'une puissance qui ne faiblit jamais. L'OST reste et demeure un bijou auditif pour quiconque aime le lyrique et le chant.

Le gameplay signé Platinum Games (Metal Gear Rising et Bayonetta) est probablement le plus gros point noir du jeu. Non content d'être assez limité (deux, trois combos à tout péter) malgré une profondeur à explorer (les combinaisons d'armes), les combats sont parfois extrêmement chaotiques, surtout quand les ennemis sont en surnombre. Difficile de savoir qui tape sur qui quand les chiffres et les effets de lumière volent à tout va comme une nuée de corbeaux. C'est précisément pour ça qu'en dépit du bien qu'il m'inspire, Automata n'arrive pas à me convaincre de monter davantage sa note.

L'argument décisif de NieR Automata, sans surprise pour les fans du précédent opus, c'est bien son scénario. La fin A que j'avais vu précédemment n'en couvre pas le tiers du quart, et ce n'est qu'en poursuivant l'aventure qu'on en découvre toute la portée. Jamais je ne pourrai l'associer avec Squix tellement elle prend ses standards à contrepied tout en affichant une qualité largement supérieure à leurs licences phares. Une ode au pessimisme désabusé typique de Yoko Taro, le créateur de Drakengard qui a une vraie vision d'artiste de par ce qu'il présente, d'une part, et comment il le fait vivre, d'autre part. Là où le premier NieR préférait distribuer des pains dans la gueule, on chiale un bon coup et ça va mieux, Automata utilise la beauté de sa noirceur pour prendre sournoisement le joueur à la gorge. On n'a pas les larmes aux yeux devant les rebondissements écrasants, on n'est pas choqué. On est juste... juste là, posé, mais totalement vidé de notre substance. Tout n'est que vice et cruauté, de quoi nous mettre le coeur dans un étau et la cervelle à 10K tours/minute, mais aucune larme ne sort. Car Automata n'est pas larmoyant. Il est le vide et la désolation dans leur expression la plus sublimée. Celle où tout passe par nos mains en échappant à notre contrôle. Notre lutte est âpre, mais futile. Tout ceci n'est qu'une gigantesque raison de nous faire traverser des références philosophiques et des expériences de pensées qui nous prennent vraiment pour un être rationnel et intelligent. Ca fait du bien, mais en même temps, ça fout le cafard. Et c'est pour ça que ce jeu est si adorable...

Si vous avez joué à NieR et que vous l'avez aimé, jouez à Automata. Tout comme son grand frère, il parvient à percer l'actualité sombre, molle et bienpensante du genre (FF XIII et Persona 4 étant devenu FF XV, SO V et Persona 5) par un rai de lumière glaçante, désespérée et intellectuelle.

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[Moon]

Tu m'as donné envie, depuis le temps que je l'ai, j'ai absolument pas eu le temps de le déballer :p
Je vais essayer de commencer ce week end 

[Moon]

Du coup, comme prévu, j'ai essayé de profiter de cette journée pour me faire Nier Automata

J'ai fini la trame A et pour le moment je suis assez mitigé malgré des qualités certaines.

Graphiquement déjà, ok je comprends Suijirest quand il dit que des lieux ont des charmes fous mais il n'y en a bien qu'un seul qui m'a émerveillé (un certain endroit avec des feux d'artifice).
Pour l'immense majorité c'est plus ou moins du déjà vu (un monde post apocalyptique avec des immeubles en ruine et où la nature regagne ses droits, ça m'a beaucoup rappelé les décors de The Last Of Us, et les autres sont dans le classique de chez classiques des lieux de jeux vidéos).
Je dis pas que c'est pas plaisant ou que certains lieux ne ressortent pas du lot mais rien qui m'a vraiment marqué et le fait que la technique soit vraiment en deçà ne m'a pas aidé  (les éléments sont grossiers, on est grandement limités par des murs invisibles, la grosse ville qui est un hub central pouvait être cool mais il y a pleins de trucs qui m'ont dérangés comme le fait qu'on peut rentrer dans quasiment aucun buildings malgré es "fenêtres" totalement ouvertes.

Niveau sonore, je rejoins totalement l'avis de Suijirest.
Globalement c'est du très bon niveau même si je préfère quand même les compositions du premier Nier qui m'ont plus touchés. Reste néanmoins que c'est souvent de bon tons et elles accompagnent merveilleusement bien les différents évènements.

Niveau gameplay : je suis aussi un peu dubitatif même si moins sévère pour le coup que l'avis plus haut.
Bon il doit y avoir plein de subtilités que j'ai pas compris mais même s'il y a peu de combos, j'ai pas eu tant l'impression de tourner en rond.
Bon par contre, c'est vrai que dans ls combats de mélées, je me suis détruit les pouces et on s'y perd dans l'action (déjà je confondais régulièrement mon avatar avec son compagnon qui de loin se ressemblent totalement).
J'ai pas énormément tâté les éléments de personnalisations (surtout les puces rendant son personnage offensif ou non par exemple), je me suis contenté des mêmes armes du début à la fin et j'ai même pas utilisé les objets transitoires d'amélioration de combat.
Les séquences shoot en robot étaient sympa même si assez répétitives. ça a quand même le mérite de varier le gameplay général.

Niveau scénario :
Perso c'est la partie que j'attendais le plus et je suis assez mitigé/déçu pour le moment.
Je sais que je n'en suis qu'à la première fin et qu'il y aura de nombreuses révélations (j'espère) mais il n'y a rien dans cette partie qui m'a fait frissonné là où le premier Nier m'a accroché aux tripes mêmes sans les rebondissements surtout grâce à des personnages haut en couleurs et attachants. Le jeu m'a parut très court et trop vite expédié sans qu'on a envie de s'attacher aux tenants et aux aboutissants (c'est dommage pour un jeu qui doit te donner envie de faire du new game plus).
Ici, bien qu'il n'y ai que 2 vrais personnages principaux, il manque un truc pour que je m'y attache (mais encore une fois c'est qu'une vision après une seule fin du jeu), jamais je me suis senti impliqué dans leur relation et les persos secondaires sont plus que vides et totalement oubliables (pour le moment encore une fois).
je préfère de loin les jumelles du premier aux jumeaux en fait.
Reste les robots dont certains sont attachants et globalement l'histoire reste à peu près bien narré mais je pense qu'il y en a plus d'un qui feront pas les autres fins, ça risque d'être dommage de ce que j'ai compris.
Les références au premier Nier dans cette première partie sont plus de l'ordre du Caméo qu'autre chose, on verra par la suite.

Bref, je suis loin d'être aussi enthousiaste que Suijirest, mais j'espère que mon jugement sera largement revisité par les autres parties car c'est vraiment sur le scénario que je l'attends le plus (mais peut être ai je placé la barre trop haute considérant que son ancêtre est sans aucun doute un de mes jeux préférés).

[Suijirest]

Au sortir de la fin A, mon avis était exactement le même que le tien. Il faut vraiment atteindre la fin C (donc après avoir refait le jeu avec 9S) pour atteindre enfin la substantifique moelle du jeu. Le reste n'était qu'un échauffement. En fait, c'est une mise en situation, qui trouve tout son intérêt dans sa façon de te détacher plus ou moins violemment du processus d'identification. Tu en sauras davantage plus tard.

Mais vraiment, penser qu'on a joué à NieR Automata à sa fin A, c'est comme arrêter NieR à la première apparition du Shadowlord.

De mon côté, pour continuer de purger mon esprit de cette immonde P5, je poursuis ma quête de jeux de qualité. Aujourd'hui, c'est avec un jeu sorti sur PS3 en 2012, j'ai nommé Yakuza 5, que je me défoule. Je craignais d'être totalement largué vu que c'est le premier de la licence que je fais, et c'est sûr qu'il me passe pas mal de clins d'oeil et de références que je ne saisis absolument pas, mais ça ne m'empêche pas de le suivre et de l'apprécier.

Le jeu relate les aventures de Kiryu « Dragon » Kazuma, ancien leader du clan Tojo, qui a coupé les ponts avec le milieu. Devenu chauffeur de taxi sous le surnom de Suzuki Taicho, il coule des jours aussi paisibles que possible. Mais quand son ancien clan se retrouve menacé par les manigances d'une autre famille, on appelle à l'aide le Dragon pour qu'il joue de ses influences (et de ses poings) pour que la vérité éclate.

Le jeu se présente comme une sorte de GTA à la japonaise. Entre deux étapes du scénario, vous dirigez votre personnage dans un quartier (plutôt restreint) et vous enchaînez tous les mini-jeux et quêtes annexes que vous désirez. Votre avatar gagnera en expérience et aptitude, vous amasserez un petit pactole et ainsi de suite.

Votre quartier n'a rien à envier à Mantes-la-Jolie vu qu'on ne peut pas faire 50 mètres sans se faire agresser par des yakuzas, des gangs ou des agents de club d'hôtesse (me demandez pas). Le gameplay de combat est plutôt riche et certains coups sont très violents. Le personnage manie aussi bien ses mains nues que tous les types d'armes qu'on peut envisager dans un street fight (une poubelle, une pancarte, un vélo...) et on peut l'enrichir aussi bien par les upgrades de level-up que par des leçons particulières auprès d'un maître. On sent bien passer entre nos mains la puissance démentielle d'un ancien leader yakuza.

Chaque mini-jeu s'avère plutôt sommaire mais efficace en sa matière. Par exemple, les courses de voiture répondent bien et la montée en puissance de votre engin est sensible (sans mauvais jeu de mots), mais votre caisse est vraiment invulnérable. Même un mur de plein fouet à pleine vitesse n'érafle pas la carrosserie. Ou encore, les missions de taxi vous demandent de conduire comme dans la vraie vie (bien mettre son clignotant, pas d'accélération brusque, respecter les feux...) mais dès qu'on a affaire à une mission un peu hors-normes (une filature par exemple) ben ça devient grand-guignolesque. Les piétons se jettent sous vos roues et que tout contact vous fait reculer de 15 mètres pendant que votre cible continue sa life. J'ai vraiment dû conduire comme le pire des Londoniens élevé à Paris pour la réussir celle-là.
Le jeu a d'autres assets comme une cuisson de nouilles pas si évident, la pêche, un sim dating, ou une salle d'arcade, pour jouer à une version console de jeux existant ou ayant existé.


Bref, c'est varié, c'est très beau, ça respire l'âme du Japon par tous les pores, mais c'est parfois bien violent et l'histoire assez politicarde réservent vraiment le jeu à un public ayant l'âge d'y jouer. En tout cas, en 10h dessus, je me suis d'ores et déjà bien plus amusé et j'ai l'impression d'avoir fait bien plus de chemin qu'en 36h de Persona 5, qui va probablement devenir ma nouvelle référence ès chiantise étirée.

[Synopz]

Un petit message pour dire que Dead Cells que je viens de commencer augure de très bonnes choses 

Un mix Rogue Like + MetroidVania + soupçon darksoulien qui fait plaisir, avec une ambiance graphique bien sympa, un gameplay rapide à prendre en main et dynamique, et le tout par un studio français ! Malgré la génération aléatoire du monde, le level design est pas trop mal, je continue donc pour faire un retour plus détaillé plus tard. En attendant le retour du roi avec Metroid en Septembre !

[Guiiil]

Pour ma part, je vais demain à la Gamescom. J'ai un billet business, donc j'y vais surtout pour rencontrer des pros et discuter projet, et je ne crois pas pouvoir aller du coté "public" avec, mais je vais voir ce qu'il est possible pour moi d'y tester entre deux rendez-vous. Comptez sur moi pour des comptes-rendus !

[Suijirest]

Je continue mon petit bonhomme de chemin sur Yakuza 5 et je commence à ouvrir des yeux ronds. J'ai notamment deux ou trois missions de taxi à relater.

La première consistait à trimballer un homme présenté comme "efféminé". Il l'était en effet drôlement, avec toutes les petites torsions et les choupinitudes tirées de l'encyclopédie des clichés sur les gays. J'étais déjà mais quand il a commencé à draguer lourdement mon personnage "eh, tu sais que t'es mignon ? t'es plutôt du genre curieux ? ça te dit de prendre un café après la course ?" je suis devenu Le pire, c'est que la meilleure attitude à avoir, c'est d'ouvrir son... esprit et se prendre au jeu. J'ai pas pu. Au risque de passer pour un hétéro butthurt, j'ai vraiment pas apprécié l'attitude du personnage. Même dans un jeu vidéo, hors de question que je réponde favorablement à des avances aussi grasses. L'espace d'un instant, j'ai vraiment compris ce que peut vivre une femme harcelée dans la rue.

La deuxième, un peu du même tonneau, consiste à aider un otaku sévère (branché sur les animes bishoujos) à réussir son premier rencard. Le mec était carrément gauche et attardé social, assez classique de l'ado puceau. Voyant que la fille en face est plutôt du genre ouverte et tolérante, j'ai été frappé de curiosité et je l'ai encouragé à avouer ses penchants nerds. Ben il est immédiatement parti en délire "harcèlement sexuel" en disant qu'il sort mentalement avec ses personnages dans ses rêves et qu'il verrait bien la fille en tenue de maid ou de catgirl. Un seul commentaire à faire : j'ai conscience d'avoir fait un epic fail, mais c'était quand même super gênant à voir.

La dernière, moins tordue mais plus intéressante dans le rapport joueur-jeu, était la course d'un touriste étranger en voyage au Japon. Techniquement, le jeu étant japonais, le joueur devrait l'être aussi et les réponses sont alors très évidentes. Mais moi, je bite pas un mot de japonais. Je me suis retrouvé à répondre totalement au pif à ses demandes de traduction. Super inversion des rôles en localisant un jeu d'un continent à l'autre.

Ultime anecdote optionnelle que je mets en spoil pour des raisons que les courageux découvriront.

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Au détour d'une rue, j'ai assisté à une tentative d'enlèvement d'une ado par un stalker en rut. Le genre à haleter, à secouer frénétiquement son bas-ventre et à lécher les vitres. La victime parvient à se libérer et se jeter dans un taxi (qui n'est pas le nôtre). Le chauffeur utilise alors les moyens à sa disposition (la vitre et l'ouverture violente de la portière) pour refaire le portrait de l'agresseur. Si ça n'en avait tenu qu'à moi, je lui en aurais remis une part.
Et cette scène débloque ce skill : casser des têtes avec des portières. Ca vaut bien de jeter un gangster bien à la verticale sur un pilot. Certains coups de ce jeu sont vraiment pires que des meurtres.

[Moon]

Petite réaction à chaud en ayant fini 4 fins principales de Nier Automata (de ce que j'ai compris, il y a 5 fins principales notées de A à E et des fins trollesques jusqu'à la Z, je n'en ai eu qu'une seule en me gourant de chemin à un moment, en gros, ça m'a marqué que j'ai abandonné mon poste et que tout le monde est mort :p)

Alors autant la trame B était encore trop similaire à la première malgré des petits changements appréciables un peu comme le premier Nier (mais en beaucoup moins bouleversant), permettait de s'attacher à certains personnages secondaires, finissant plutôt en happy end, autant la trame C a bouleversé la plupart des codes et est parti tellement en wtf ! :p, rien à voir avec le premier Nier pour le coup, on a plus l'impression de jouer à une suite d'un jeu déjà sorti que de faire un ne game plus.

ça m'a laissé sur plein de question mais les fins C et D sont très belles (pour ceux qui se posent la question, la trame C est relativement courte la ou la trame B demande à refaire quasiment tout le jeu initial et après la C on a le choix des chapitres, idéal pour se faire pile ce qu'il nous manque).

J'ai été content des quelques références au premier Nier même si ses liens avec sont plus que flous :

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- Bon j'ai bien compris que c'était une suite très lointaine au premier Nier mais chronologiquement c'est hyper abstrait.
En gros les humains sont bien mort depuis très longtemps suite au gros echec du projet gestald originel et des Devola et popola su premier Nier.
On en parle pour ainsi dire quasi pas mais à part des données envoyées sur la lune, les replicants n'ont à priori pas survecu non plus.

- J'ai adoré voir la mise en avant de Devola et Popola dans la trame C et leurs sort est cruel (effacer leurs mémoire mais garder le sentiment de culpabilité !) Leur fin les rend justice.
Même si ne pas avoir joué au premier jeu ne pèse pas je pense, on est plus attristé en sachant ce qu'elles ont connues.

- La bibliothèque du premier Nier, juste génial quoi. genre caméo qui sert à rien ça se pose là mais c'est hyper cool.

- Emile sert pas à grand chose et on comprend pas trop son rôle malgré les quêtes annexes que j'ai faite (avec les fleurs de mémoire), j'ai cru comprendre qu'il y avait une fin où il avait un rôle mais vu ce qu'elle demande, je risque de regarder sur Youtube :p

Il y a plein de trucs dans cette trame C (fin C et D) que j'ai bien aimé en évolution et grâce aux quêtes annexes où j'en ai fait le plus possible :

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- 2B est au final une 2E.
ça m'avait pas effleuré l'esprit malgré la quête d'un android qui était lui aussi de groupe E et qui s'effaçait la mémoire à chaque fois qu'il tuait un ami.
pareil à la fin de la trame A et B, j'avais bien tilté sur le fait que 2B disait qu'elle en pouvait plus de voir mourir 9S encore et encore sans bien cerner le pourquoi du comment.
Le coup de la mort de 2B était vraiment bien amenée et marquante au final et finalement son intégration à 2A était naturelle et sa fin n'en reste que plus marquante qu'elle que soit fin C ou D

- L’évolution psychologique (et surtout psychopathologique) de 9S est vraiment superbe et terrifiante. Alors qu'il avait le droit à une évolution humaine et bienveillante dans la trame B, il pète complètement les plombs dans la trame C. A la fin, il me rappelait le mec de Tokyo Ghoul :p

- Les jumeaux auront peu servis mais au moins la trame B les développent un peu et les rendent presque attachants comme tous les robots. Par contre la trame C est tellement wtf qu'on oublie tout ce qu'on croyait et tout pète les plombs.
La mort de Pascal m'a d'ailleurs beaucoup touché ainsi que le sort de tout son village.

Par contre, je passerais un petit moment à regarder les théories car ils y a des pans entiers de la trame C que j'ai pas pigé et je sais pas si tout est volontaire ou non :

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- Au final, je ne sais pas qui a créer les androids YOHRA.
Pour Popola et devola ça me semble clair que c'est les humains qui les ont créés via le projet Gestald (même si on ne sait pas ce qui leur ai arrivé après leur traversé du desert, si ça se trouve elles ont été récupérés par des machines).
J'ai lu vite fait que certains pensent que c'est les machines qui les ont créés, leur but étant de recréer les erreurs des humains et voulant des guerres, ils auraient créés des androids pour faire une guerre eternelle mais sachant qu'en évoluant, ls machines arrivent très bien à se fire la guerre toutes seules, je me demande à quoi servait cette mascarade.
D'autres disent que c'est Devola et Popola elles mêmes (mais dans ce cas là, je ne comprendrais pas pourquoi elles n'ont pas accès à la tour de la fin et pourquoi elles veulent réparer les erreurs de leurs homologues).
ça pourrait être aussi d'autres androids.
Les humains, je ne pense pas vu qu'ils sont sensés être mort depuis longtemps et probablement avant l'arrivé des aliens (s'ils existent vraiment).

- D'ailleurs au final, à part voir un pseudo vaisseaux et 5 corps aliens, c'est tout ce qu'on voit d'eux. Existent ils vraiment ? Doit on douter aussi de la véracité de l'histoire narrée par Adam et ève ? Je dis ça car au final machine et androids sont très similaires et les détails qui les séparent sont très flous (ils finissent par avoir des sentiments comme les humains, veulent ressembler à ces derniers, certains ont leur libre arbitres, ...)
Est ce que ces aliens ont un lien avec le virus du premier Nier (mes souvenirs sont relativement flous de cette partie là, donc je sais plus si c'est possible) et je me souviens qu'il y avait des robots dans le premier Nier sans me souvenir de leur importance.
J'ai bien compris le rôle de la tour et de l'arche finale qui a été construite par les machine mais visiblement ils ont aussi les données du projet Gestald, comment ça se fait si les machines sont arrivés après le premier Nier ? ils les ont récupéré après et construit Yohra après ? C'est hyper flou pour moi.

- Au final, qu'a fait A2 pendant toutes ces années à part dégommer des machines ? J'avais cru comprendre qu'elle détenait la vérité donc bon ...

- J'ai pas bien compris le principe des générations. je croyais qu'une génération devait mourir pour en voir une seconde naitre après mais j'ai l'impression qu'on a pleins d'androids de génération différentes ? (bon A2 était clairement de génération précédente et elle se faisait juste appeler 2 mais c'est pas clair pour les autres androids numérotés. la lettre est la spécificité de l'android mais si le numéro signifie la génération on a plein de générations qui se cotoient ...
Pareil s'il y a un tel cycle, pourquoi ça parle pas aux autres androids sur Terre comme Anemone ou Psycho ?

Bref, en soit l'aventure se finit finit mais laisse plein de questions (dont certaines que j'ai du oublier), certaines doivent avoir certainement une réponse en récupérant toutes les archives, d'autres non j'imagine.
L'histoire reste quand même bien cool à suivre au final et est riche en action pour la trame C, dommage juste qu'il faille finir le jeu entièrement 2 fois pour voir cette partie et je pense que beaucoup n'arriveront pas jusque là (mais bon, les 2 premières fins sont sympa même s'il y a un gout d'inachevé et que ça se finit "bien").
Elle m'aura procuré des sentiments très différents du premier Nier car il ne joue pas sur la même corde sensible (Nier joue beaucoup sur l'effet de surprise et sur les morts abruptes là où cet épisode joue sur la prévisibilité presque volontaire des évènements et le destin cruel) mais reste à conseiller pour les curieux.
Le gameplay je reste sur le principe que je m'y suis pas ennuyé malgré un aspect basique comme je l'ai dit avant (j'ai bien aimé les différents piratages de la trame B en plus).
les quêtes annexes sont pour la plupart intéressantes et apportent vraiment au background (très peu de quêtes osef sans but ou faut tuer x mobs ou récupérer x objets) et ne sont pour le coup pas du tout pénalisantes pour avoir les fins principales (ça a juste son importance si on veut platiner et faire une fin optionnelle de ce que j'ai compris.)

Bon c'est quasi impossible de finir ce jeu à 100% et puis ça risquerait d'être long et chiant (récupérer toutes les armes, les archives et cie, ..) surtout sans soluce donc je vais encore un peu jouer et probablement regarder les nombreuses théories sur le net sur les tenants et les aboutissants.

Par contre, gros conseil, ne regardez pas le "trailer" qui se lance au menu de démarrage après un certain temps vu qu'il spoile allègrement essentiellement la trame C ...

[Suijirest]

@Moon

Tu pointes du doigt un fait avéré : le world-building de ce jeu est finalement assez bancal. Le premier jeu avait eu de gros soucis de financement et de délais qui l'empêchaient de tout expliquer, mais je pense qu'Automata n'a pas cette excuse.

Pour répondre à quelques points :

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Les Replicants sont stériles. Normalement, à chaque mort, Popola et Devola se chargeaient de le réinitialiser en foetus et de "l'inséminer" dans un couple existant, afin de ne jamais les laisser disparaître. Grosso modo, les femmes ne tombaient enceintes que quand les jumelles le décidaient. L'échec du projet Gestalt ait mis fin à la préservation des Replicants, donc leur extinction.

Aussi, c'est un peu confus d'une balise spoil à l'autre, mais tu as dû remarquer que les jumelles d'Automata ne sont pas celles du premier NieR.

Je peux pas dire pour Emil, je n'ai pas fait ses quêtes.