Après 40 minutes de jeu, voici mes premières impressions sur Nier, en prenant en compte ce qui m'a été dit, en particulier par Moon.
La première chose que je me suis dit en ayant enfin le jeu dans les mains, c'était ceci: "techniquement, tu repasseras. L'important pour toi, après avoir écouter l'ost qui est sans doute une des plus belles que tu aies entendu, c'est de voir comment les morceaux seront intégrés au jeu et ce qu'ils permettront dans les mises en scène car il semble que son principal atout soit le scénario.".
Ainsi, je n'ai pas été surpris durant la séquence d'introduction de voir un jeu techniquement bof pour ne pas dire à la ramasse mais peu m'importe, j'appuie sur Start, Nouvelle Partie.
Doux jésus, il faut bien avouer que Nier (que l'on peut renommer) est sacrément laid ! On le retrouve dans ce qui semble une école abandonné de Tokyo en plein été... mais pourtant la ville en ruine est recouverte de neige. Nier, ce tas de muscle, semble bien plus frêle qu'il n'y paraît; son but unique est de protéger sa fille des "Ombres" et surtout de la sauver de sa maladie, la Nécrose Runique.
Un grimoire qui parle, le Grimoire Weiss, lui fait alors une proposition;
donne moi ton âme, je te donnerai le pouvoir de sauver ta fille.
Nier va tout d'abord refuser mais se verra contraint d'accepter afin de survivre à une attaque.
S'en-suit alors un combat plutôt long nous permettant de découvrir le système de combat du jeu; de prime abord, cela fait penser à du Ninja Gaiden ou Bayonetta mais cela est bien moins fin que ces titres. Non, ce n'est pas réellement du Beat them all mais cela ressemble plus à un A-RPG. D'ailleurs, avec le Grimoire on peut attaquer de différentes manières et il en est une qui fait furieusement penser à du Shoot them up !
Après un fight contre un boss, on se retrouve propulsé sans explication quelques 1300 ans plus tard...
Bon, inutile de faire durer le suspens, je suis persuadé qu'on aura les tenants et les aboutissants au fil de l'aventure mais que le titre va bien s'accorder quelques heures histoires de bien mettre en place l'univers global du jeu pour ensuite nous plonger plus intensément dans le scénario; classique.
Dans ce futur lointain, on retrouve Nier et sa fille, Yonnah, dans un style totalement médiéval !
C'est assez déconcertant; les deux protagonistes ont la même gueule, semble avoir le même âge et pourtant tout est différent !! Bref, dès le départ, des interrogations qui donne envie d'en savoir plus.
Nouvelles grosses surprises; le jeu ne semble pas se dérouler uniquement sur le même plan ! C'est à dire qu'à l'intérieur des maisons, cela fait furieusement penser à du Valkyrie Profile (normal vu qu'on trouve Yosuke Saito au commande, vous me direz) avec une vue en 2D.
Et une bonne nouvelle... après le Tokyo assez moche artistiquement et techniquement parlant (c'est bien sûr volontaire vu le scénario aussi), sortir de notre maison dans le futur médiéval, c'est la stupéfaction;
le monde est VERDOYANT et il est BEAU en plus de ça !!!
Le village est vraiment bien construit, il donne presque envie d'y vivre et beaucoup d'éléments me font dire que, sans conteste, Nier est principalement un A-RPG (cela explique d'ailleurs pour le système de combat a choisi d'être plus simple qu'un Bayonetta) !
Pour tout vous dire; dès que je suis sortie de ma maison, j'ai eu la sensation exact d'un Zelda; tu sors, c'est vert, les cocottes qui hurlent, et tu go faire tes quêtes ou ce que tu veux !
Bon après inutile de parler de la quête qui consistait à buter quelques moutons pour l'apothicaire du coin si ce n'est que ce n'était même pas emmerdant, c'était même drôle de voir comment les moutons se défendaient !
Bon, je dois retourner voir ma fille moi, à plus les louloup