Auteur Sujet: Avis et tests de jeux vidéo.  (Lu 155104 fois)

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Hors ligne Nehëmah

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Avis et tests de jeux vidéo.
« Réponse #165 le: vendredi 09 septembre 2011, 16:40:11 »
Effectivement la phrase n'est pas terminée (la deuxième, la première est française bien qu'un poil ambigüe).

Et pour répondre au reste de ton message, la difficulté n'est pas insurmontable, ça dépend en fait si on est perfectionniste ou non, mais toi qui es habitué aux MegaTen et aux Castlevania, tu ne seras pas dépaysé.
« Modifié: vendredi 09 septembre 2011, 16:44:02 par Nehëmah »

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« Réponse #166 le: vendredi 09 septembre 2011, 16:54:55 »
Sans doute, surtout que MegaTen n'est pas aussi difficile qu'on le prétend une fois qu'on connaît certaines manip'. Pour ce qui est des Castlevania, les plus anciens, je les émule et donc je triche, mais les récents c'est surtout une question de pratique.

Parce que Fire Emblem, et même le tactical en général, j'ai souvent l'impression que ça se joue pas mal au coup de bol, en fonction des réactions de l'IA ennemie qui n'est pas toujours tellement prévisible ni même compréhensible.

Mais peut-être que je me trompe. :niak: En tout cas il faudra vraiment que je teste.

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Anonyme

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« Réponse #167 le: vendredi 09 septembre 2011, 17:30:23 »
Citation de: Wolf
En même temps la légendaire difficulté des Fire Emblem me repousse quelque peu...

Il faut également se dire que tous les Fire Emblem (ou presque) sortis en occident ont été simplifiés par rapport à leur version japonaise donc ils ne sont pas aussi difficiles que ça, il suffit d'être un minimum attentif pour éviter les pertes, si ça peut te rassurer ; les seules exceptions où il n'y a pas eu de modifications de difficulté sont FE10 (même s'il y a eu des modifications pour les changements de classe) et FE11 (ou FE1DS).

PS : Tiens, il faudra que je rédige un jour le test de Baten Kaitos et de Baten Kaitos Origins.
« Modifié: vendredi 09 septembre 2011, 17:36:08 par Anonyme »

Hors ligne Rodrigo

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Avis et tests de jeux vidéo.
« Réponse #168 le: vendredi 09 septembre 2011, 22:59:06 »
Moi je vous propose mon avis sur la série Advance Wars, la série de stratégie tour par tour sur GBA et DS.


Advance Wars est le premier opus de la série, qui comporte en tout 4 épisodes. Dans cet épisode fondateur (enfin, pas tout à fait, Famicom Wars ainsi que Super Famicom Wars sortirent sur NES et Super NES), le joueur incarne Andy, Max et Sami, trois généraux d'Orange Star, un pays prospère envahi par Blue Moon, nation frontalière. Après avoir repoussé l'envahisseur bleu, Orange Star se verra attaqué par Green Earth et Yellow Comet. Le joueur apprendra plus tard les motivations de toutes ces nations : l'armée de Black Hole, commandée par le puissant Stur, a tout commandité dans l'ombre pour s'emparer de tous les pays de Cosmo Land ! Ca semble plus ou moins géopolitique dit comme ça, mais Advance Wars ne se prend vraiment pas au sérieux, et le jeu est assez édulcoré. Les généraux se connaissent quasiment tous, sont amis, sont parfois drôles, et même pendant les batailles, il n'y a pas de sang et on ne mentionne pas les éventuels civils, même si on capture des villes... Les différents généraux sont d'ailleurs un des éléments qui ont fait le succès du jeu : chacun a une personnalité propre, et est assez stéréotypé par rapport à sa provenance (Orange Star : USA, Blue Moon : Russie, Green Earth : Europe, Yellow Comet : Japon), Max "l'Américain" sera très fonceur et ne réfléchira pas beaucoup, Olaf (Blue Moon) ne se séparera jamais de son grand manteau et adore la neige, Eagle (Green Earth) est un pilote d'avion de génie au look purement british et Kanbei (Yellow Comet) un samouraï intrépide et pas très malin. Et tous ces personnages qui vont faire la guerre un sourire aux lèvres rendent le mode scénario super sympa, de par leur humour et leur naïveté.


Mais quel est donc le rôle des généraux, en dehors du scénario ? Et bien, le général n'apparait pas en personne sur la carte de jeu, mais possède des caractéristiques qui vont influencer directement le cours du jeu. Max d'Orange Star sera par exemple très puissant au corps à corps, mais aura un malus lorsqu'il attaquera à distance; Eagle sera très puissant avec les unités aériennes, mais très faible avec les navales; Kanbei disposera d'unités très puissantes, et dotées d'une grande défense, mais ses coûts de déploiement seront 20% plus chers que les autres généraux.  Et ce n'est pas tout, en combattant, vous remplissez une jauge spéciale de pouvoir. Ce pouvoir pourra être utilisé à tout moment lors de votre tour, et boostera généralement grandement votre armée. Celui d'Andy redonnera deux pv à chaque unité (une unité en dispose de 10 au début), Max sera encore plus puissant l'espace d'un tour et Kanbei améliorera grandement son attaque/contre-attaque ! Il faudra donc utiliser ces pouvoirs au bon moment, pour porter un grand coup à l'ennemi. On notera qu'à part Max dont la puissance est vraiment trop grande, le jeu est assez équilibré côté généraux.


Passons maintenant au coeur du jeu : la stratégie ! Dans Advance Wars, vous disposez de différentes unités que vous devez guider pour accomplir des objectifs, le tout se déroule au tour par tour, sur des cartes quadrillées. Au début du jeu, la plupart des cartes seront "pré-déployées", c'est à dire que, comme dans un tactical RPG, toutes les unités dont vous disposez seront sur la carte, et vous n'aurez que celles-là pour le niveau. Pratique pour se faire au système de jeu, qui est un habile compromis entre clarté et complexité. Il existe une vingtaine d'unités différentes, soit terrestres, soit maritimes, soit aériennes. Commencons par les unités terrestres : il existe des infanteries, des tanks, des unités anti-aériennes, des VTB (Véhicules de Transport Blindé), des Artilleries/Lance Missiles et des Recon (unités de reconnaissance), chacun ayant sa propre utilité, puissance et prix. Les infanteries sont les unités les plus faibles, même munies de bazooka, mais sont souvent décisives dans les batailles, car ce sont les seules qui peuvent capturer des villes, et le QG ennemi. Dans une ville capturée, vous pouvez soigner vos autres unités, et vous gagnez 1000$ par ville possédée, ce qui n'est utile que dans les cartes avec déploiement d'unités, mas nous y reviendrons. Si vous capturez le QG, l'ennemi perd, même s'il lui reste encore énormément d'unités. Ensuite, les tanks, qui constituent la meilleure forme d'attaque directe sur terre; il en existe deux variétés, le tank de base, et le tank M, nettement plus cher, mais nettement plus puissant, réduisant en cendres n'importe quelle autre unité terrestre sans trop de problèmes. Les VTB servent à ré-approvisionner les autres unités, en essence et munitions, deux données qui se révèleront parfois cruciales lors de longues batailles, et à déplacer plus rapidement des infanteries. Enfin, les artilleries/lance missiles permettent d'attaquer à distance. Attention, une unité qui attaque à distance a le choix entre se déplacer ou attaquer, mais pas les deux lors du même tour !  Les unités aériennes sont moins nombreuses, mais sont très importantes. Le bombardier est l'unité la plus puissante du jeu, et détruit les meilleurs tanks d'un seul coup, mais se fait descendre en un coup par les chasseurs, véritables maitres des airs, qui peuvent descendre n'importe quelle unité aérienne en un tour. Les hélicos sont moins puissants que les bombardiers, mais aussi moins chers, et leur rapport qualité/prix est excellent. Enfin, les hélicos de transport servent à déplacer plus rapidement des infanteries, pour aller prendre le QG adverse en traitre par exemple. Les unités navales, bien moins souvent utilisées, ne sont guère nombreuses non plus : le cuirasser est la meilleure unité à distance du jeu, mais aussi la plus chère, le destroyer permet de couler les sous-marins, mais aussi d'abattre facilement les unités aériennes, le sous marin permet de couler aisément les cuirassers et les barges, et ces dernières permettent le transport de n'importe quelle unité à travers les flots.


Ce qui est excellent dans Advance Wars, c'est que toutes ces unités sont très bien équilibrées, et que chacune aura son utilité dans une situation précise. Il faudra donc bien réfléchir pour ne pas sacrifier des unités peu utiles en début de partie, mais cruciales vers la fin. Mais tout cela reste assez simple, Advance Wars n'étant jusque là qu'un Tactical RPG dépourvu de notion RPG (les personnages n'évoluent pas, pas plus que les unités). Mais le principal intérêt, et difficulté, d'Advance Wars, c'est qu'il faut parfois produire des unités, ce qui ajoute un aspect gestion. Comme dit précédemment, en capturant des villes, vous gagnez de l'argent, qui peut servir à deux choses : réparer/soigner des unités, ou en produire, dans des bases, aéroports ou ports, en fonction de l'unité. Il faudra parfois prendre des décisions difficiles, comme attendre un tour de plus, pour économiser son argent et s'acheter une unité plus puissante, mais subir en contrepartie les attaques ennemies, ou acheter des unités plus défensives (comme des Anti Air) en urgence alors qu'on voulait acheter un bombardier pour mener une belle offensive. Ce qui est intéressant, c'est que l'argent sera plus que jamais le nerf de la guerre, et que posséder un maximum de villes sera le premier pas vers la victoire, puisque vous pourrez alors produire quotidiennement plus d'unités puissantes. Les débuts de partie seront, comme aux échecs, cruciaux, la capture de certaines villes/ bases (pour construire des unités) se révélant par la suite décisive ! Il faudra donc bien analyser la carte avant de commencer à attaquer.  Enfin, les villes se révèleront importantes, car ce sont des cases qui apportent un excellent bonus de défense. En effet, chaque type de terrain apporte un taux de couverture. Rester en plaine sera plus dangereux que stationner en forêt ou en montagne, et ce facteur sera toujours important à prendre en compte. Enfin, j'ajouterai que les animations de combat sont très sympathiques, et les bruitages bien foutus pour de la GBA. Les musiques ne sont pas en reste, et sans être exceptionnelles, elles mettront bien dans l'ambiance. Exemple


Advance Wars est un très bon jeu, addictif, simple sans être simplet, doté d'une véritable identité et sur lequel on s'amuse tout simplement. Il est relativement long, puisqu'il y a pas mal de cartes à faire en dehors de la campagne, qui dure déjà une quinzaine d'heures, bref, un très bon jeu, je lui donnerais 8/10.


Advance Wars 2 : Black Hole Rising est la suite d'Advance Wars. On retrouve tous les héros du premier opus, mais sur un autre continent : Macro Land (ou Wars World). Cette fois, la menace est claire : Black Hole veut asservir tous les pays et les attaque tous en même temps. Et cette fois, on contrôlera Orange Star, mais aussi Blue Moon, Yellow Comet et Green Earth, avec pour but de repousser l'envahisseur. Sturm, après sa déroute à Cosmo Land, a pensé à agrandir son armée, et possède cette fois 4 généraux : Kat, Maverick, Adder et Helmut, sûrement pour ne pas affronter toujours le même général. Les généraux ont conservé leur naïveté, et l'esprit reste plus ou moins le même, malgré l'invasion, on a l'impression que cette guerre réjouit les différents généraux, leur donnant un prétexte pour se revoir.  On notera d'ailleurs l'apparition de nouveaux généraux dans les rangs alliés : Colin, qui peut acheter ses unités à des prix imbattables, même si elles sont moins puissantes, Jess qui est très puissante avec les unités terrestres et Sensei, spécialisé dans les infanteries et hélicos. Une des principales nouveautés dans le système de jeu est l'apparition des Super Pouvoirs, qui sont juste une version améliorée des Pouvoirs spéciaux. Il faut plus de temps pour les obtenir, mais leur effet est bien plus puissant, pouvant renverser le sens d'une partie d'un seul coup. Eagle pourra par exemple jouer deux fois de suite, et les unités d'Andy regagneront 5 PV ! L'idée des pouvoirs est intéressante, mais rend les généraux bien trop importants, une excellente strétagie pouvant être réduit à néant par quelques super pouvoirs un peu abusés. C'est  à mon sens le principal défaut du jeu.


Ce qui est très intéressant par rapport au premier opus, c'est qu'on incarne chaque armée, et que donc on joue beaucoup de personnages différents, ce qui permet déjà de pas mal varier le gameplay. On notera d'ailleurs l'ajout d'une unité, le neotank, beaucoup plus cher que les autres tanks, mais plus puissant mobile. C'est dans cet opus que l'équilibre entre les unités commence à devenir mauvais, le neotank étant vraiment trop puissant par rapport aux autres unités terrestres, même si pour les combats aériens et maritimes, rien ne change. Si une seule unité en plus, ça fait peu, le jeu propose toutefois pas mal de nouveautés côté ennemi. En effet, Black Hole a recruté Kat, une génie qui conçoit des armes pour son armée. Des armes qui ne vont pas vous faciliter la tâche, entre les canons qui enlèvent 5 PV à une unité et peuvent tirer jusqu'à une dizaine de case de distances, les lasers qui enlèvent à chaque 5 pv à toutes les unités situé sur la même ligne/colonne, ou encore les usines, qui produisent gratuitement des unités tous les jours... La difficulté est réhaussée par rapport à Advance Wars 1, et tant mieux, les batailles n'en sont plus que stratégiques et subtiles. Les maps sont d'ailleurs extrêmement bien conçues, de telle sorte qu'on ne se lasse jamais du jeu tant ce qu'il propose est toujours bien différent. A mon sens, Advance Wars 2 est l'opus qui propose la meilleure campagne, à faire absolument.


En conclusion, je dirais qu'Advance Wars 2 reprend tout ce qui a fait la force du premier opus, en l'améliorant, ce qui est un peu discutable pour les super pouvoirs, mais sinon, le jeu est très plaisant, long, ardu, tactique, varié, bref : excellent. Je lui donnerais 9/10


Advance Wars DS (pour Dual Strike) est le 3è opus de la série, et l'histoire est dans ma continuité des précédents opus. Après Cosmo Land et Macro Land, c'est Omega Land qui est attaqué par Black Hole. Cette fois, Orange Star, Blue Moon, Green Earth et Yellow Comet s'allient pour de bon, sous la bannière des Nations Alliées ! Olaf, Andy ou Eagle sont toujours là, mais passent au second plan, place aux nouveaux ! Jake est un jeune général d'Orange Star qui veut sauver sa patrie, il sera aidé par Rachel, soeur de Nell (commandante dans les premiers opus) et l'éternel Max. Et les nouveaux venus sont nombreux, même chez les ennemis. Fini Sturm, place à Von Bolt, un méchant un peu moins charismatique, mais tout aussi machiavélique, qui laisse au repos Adder et Helmut, et engage Zak, Jugger et Candy.  Tous ces changements permettent déjà de varier un peu le style de jeu, puisque qui dit nouveau perso dit nouveaux pouvoirs et spécificités. De ce côté, Advance Wars DS est réussi, et le mode scénario est toujours aussi plaisant, bien que l'histoire se prenne un peu trop au sérieux cette fois, tombant dans la défense de l'écologie... Les missions sont toutefois toujours aussi variées, et surtout, plus corsées qu'auparavant. Et pour ceux à qui ça ne suffirait pas, le mode expert sera là, ne laissant pas droit à la moindre erreur.

La principale nouveauté de gameplay est à mon sens le défaut majeur du jeu : le pouvoir relais. Et oui, désormais, on peut contrôler deux généraux, pour bénéficier des avantages de chacun selon la situation. Par exemple, prendre Colin et Kanbei. Colin achète les unites à bas prix, relais, et hop, plein d'unités très puissantes avec Kanbei ! A ce niveau, ça fonctionne très bien, et ça augmente les possibilités tactiques. Mais le gros défaut, c'est que les développeurs en ont encore rajouté sur les pouvoirs des personnages. Après le pouvoir et le super pouvoir : le pouvoir relais ! Concrètement, le joueur peut enchainer les deux super pouvoirs de ses personnages à la suite et ... jouer deux fois de suite. Le super pouvoir était déjà une arme redoutable, mais ici, une partie équilibrée peut basculer en défaite en un seul petit tour de jeu, détruisant n'importe quelle tactique très facilement... Frustrant. Un autre ajout de cette version, plus anecdotique, est l'utilisation du deuxième écran pour pouvoir disputer deux batailles en même temps. Généralement, la bataille principale se déroule sur l'écran du bas, mais certains objectifs peuvent être réalises sur celui du haut, et l'écran du bas peut envoyer des unités en haut. C'est sympathique, mais pas génial, on s'en lasse vite. Le double écran permet une fonctionnalité bien plus utile : l'affichage de toutes les données utiles à la stratégie, que ce soit les renseignements sur l'unité ou le terrain. Avoir tout ça en un coup d’œil sans devoir passer par un menu, c'est vraiment très agréable, très bon point pour cette version. On note aussi l'ajout de nombreuses unités, ce qui constituera le deuxième gros défaut du jeu. En effet, si certaines unités sont vraiment intéressantes, d'autres sont trop puissantes, et finissent par réduire le jeu à une course aux gros tanks. Le megatank, c'est son nom, coûte 28 000 et balaye d'un coup la plupart des unités. Le furtif est une unité intéressante, mais pas assez puissante, et trop dépendante de son niveau d'essence, surtout vu son prix exorbitant. Le porte avion est bien trop cher, et a beaucoup trop de portée (il peut abattre d'un coup les avions...). Notons toutefois le navlog, un petit bateau qui peut réapprovisionner les unités maritimes et aériennes, et transporter deux infanteries, très pratique. Bonne idée.


Des pouvoirs trop puissants et un manque d'équilibre dans le jeu, Advance Wars DS serait-il mauvais ? Non ! Parce que si le jeu en fait trop niveau unités et pouvoirs, il rajoute aussi beaucoup de généraux, modes de jeux et de possibilités. Il y a des centaines de carte à faire en marge du scénario, en plus des défis (faire dix missions avec X d'argent, X temps ou X tours de jeux) et du mode Action (brouillon, mais sympathique). Il y a aussi plein de trucs à débloquer, un éditeur de map, bref, le jeu est très complet, très long, très bon.

Malgré ses problèmes d'équilibrage, Advance Wars DS est un excellent opus, et est assurément le plus complet de la série. Je lui donnerais 9/10.


Advance Wars Dark Conflict est le dernier opus sorti à ce jour, et diffère largement des jeux précédents.

Advance Wars Dark Conflict est en fait plus "dark"; le monde a subi une sorte d'apocalypse, et plus de 90% de la population humaine a été décimée, et vous incarnez un jeun survivant du nom d'Ed. Vous allez faire la connaissance d'O'Brian, un général survivant qui veut sauver les populations, et d'une étrange fille sans nom qui a perdu la mémoire. Globalement, l'histoire est beaucoup plus sombre qu'auparavant, et si ça tombe parfois un peu dans le cliché, le scénario propose des réflexions intéressantes sur des sujets peu communs tels que le clonage. En tout cas, le ton rigolo des précédents opus a disparu, mais ça permet un scénario plus audacieux. Les généraux ont également été revus de fond en comble, et leur bonus " de base" sont bien moins intéressants qu'auparavant. Et surtout, les super pouvoirs ont disparu, et les pouvoirs sont bien plus difficiles à obtenir qu'auparavant. Concrètement, vous devrez placer votre général dans une unité (la rendant alors 50% plus puissante !), et à force de victoires avec cette unité, vous pourrez utiliser votre pouvoir. Mais si l'unité meurt, votre barre disparait en même temps... Plus intéressant tactiquement, ça c'est sûr !



Mais les nouveautés/modifications ne s'arrêtent pas là ! Le gameplay a vraiment été repensé. Tout d'abord, les unités gagneront maintenant un "niveau" en abattant une unité ennemie. D'abord 1, puis 2 et enfin A, grade ultime. Ce qui encourage à conserver une unité fort blessée mais entrainée, quitte à perdre du temps à la soigner... Aussi, pas mal d'unités ont disparu, et d'autres ont fait leur apparition ! Citons le lance fusée, pour mieux éclairer dans le brouillard de guerre, ou le canon défensif, qui peut tirer à trois cases de distance comme au corps à corps si on l'attaque, pour un prix très modique, ou les motards, qui sont des infanteries un peu plus chères, mais se déplaçant beaucoup plus loin ! Globalement le réequilibrage est de qualité, on remarque notamment la disparition du néotank, et le "nerf" du mégatank", rétablissant un certain équilibre dans les unités au sol. Aussi, les génie (anciennement VTB) peuvent toujours transporter des infanteries et réapprovisionner des unités, mais ils peuvent aussi désormais fonder un aéroport ou port provisoire, càd qui sert uniquement à réparer/réapprovisionner les unités. Très très pratique dans des cartes avec peu d'aéroports par exemple.


Vous noterez sur le screen que le style graphique a totalement changé, le tout étant plus "dark", mais aussi plus stylisé. C'est par contre un peu dommage sur les cartes, qui ont des couleurs assez sales et des environnements globalement peu agréables à l'oeil. Mais c'est l'ambiance post apocalyptique qui veut ça. C'est un peu le défaut du jeu, on a un meilleur scénario, mais on perd un peu l'âme de la série, son identité. Enfin, notons que la difficulté a été revue à la hausse par rapport à Dual Strike, ce qui proposera un très bon challenge, et aussi que les musiques sont vraiment très bonnes, dans un ton plus rock/métal. Quelques exemples : ICI et LA.

En conclusion, Advance Wars Dark Conflict corrige beaucoup de défauts de Dual Strike, mais perd un peu l'identité de la série, malgré un scénario intéressant et des musiques de meilleure qualité, on regrettera aussi qu'il y ait moins de contenu que dans son ainé. Je lui donnerais 8/10.


« Modifié: mercredi 14 septembre 2011, 23:51:50 par un modérateur »

Hors ligne Rodrigo

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« Réponse #169 le: mercredi 14 septembre 2011, 23:51:17 »
Fini mon test de la série Advance Wars, ouf ! Prochain test, je ne sais pas encore.  ^,^

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« Réponse #170 le: jeudi 15 septembre 2011, 11:53:10 »
Tu me laisseras, j'espère, le temps de continuer un peu Harvest Moon sur SNES, que je puisse donner un p'tit avis vite fait. Et si c'est pas sur ce jeu de gestion, ce sera un truc plus complet sur Secret of Evermore...

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« Réponse #171 le: jeudi 15 septembre 2011, 12:24:13 »
Le meilleur Harvest Moon restera celui de Gamecube.


Secret of Evermore, oh oui un test !!

Hors ligne Rodrigo

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« Réponse #172 le: lundi 03 octobre 2011, 00:57:16 »
Ne vous inquiétez pas,je ne spoile absolument rien !  D'ailleurs, je vous conseille de ne pas jouer à SSBB pendant un petit temps si vous souhaitez jouer à Mother 3, Brawl étant un nid à spoil, ne serait-ce que pour les musiques.

MOTHER 3


Mother 3 est un jeu sorti sur GameBoy Advance, et qui n'a jamais quitté les frontières du Japon. Le seul moyen d'y jouer aujourd'hui est de recourir à un émulateur, puisque des fans ont fait un patch pour le traduire en anglais !

L'histoire de Mother 3 est vraiment particulière, surtout si on la compare à d'autres RPG, car elle se situe dans un monde qui pourrait être le nôtre, avec quelques éléments plus fantastiques. Lucas et Claus sont deux frères jumeaux, qui vivent dans le village de Tazmilly, avec leurs parents Hinawa et Flint, ainsi que Boney, leur adorable chien. La vie à Tazmilly est vraiment paisible, dans ce village reculé, tout le monde se connait, tout le monde est naïf et souhaite le bonheur de l'autre. Aucune sorte de technologie n'y existe, et quand vous entrez dans un magasin, vous pouvez tout prendre gratuitement, puisque l'argent n'existe pas. Un village agréable, dont les habitants ne connaissent absolument rien du monde extérieur. Un jour, Lucas, Claus et leur maman, Hinawa, décident d'aller en montagne voir leur grand-père Alec. Là, ils vont jouer avec des dinosaures sauvages et courir un peu partout en jouant tous les deux. Et c'est à peu près là que l'histoire débute vraiment. Mother 3 est un jeu vraiment exceptionnel au niveau de son scénario, et ce pour deux raisons. La première est la narration. Le jeu est divisé en chapitres, de longueur très inégale, et on incarne différents personnages, avec différents points de vue, et à des moments différents, et parfois simultanés. Le jeu propose à la fin de chaque chapitre une sorte de "voix off" qui résume le chapitre, tout en posant des questions sur l'avenir, ce qui donne un petit côté "série télé" agréable. L'autre point qui fait du scénario de Mother un chef d'oeuvre, c'est le mélange d'humour, de situations tragiques et de moments tout simplement ... philosophiques. En voyant l'évolution des personnages et du monde, sans que le jeu ne nous le dise clairement, on se rend compte de certaines choses, on se pose des questions sur notre propre monde, et ça c'est assez extraordinaire. Si certains thèmes sont abordés grossièrement (du moins le croit-on au début), d'autres sont beaucoup plus subtils, et le jeu parlera de thèmes aussi variés que le bonheur, l'amour, le capitalisme ou simplement l'évolution des choses. Et à de nombreux moments, ce qui se passe à l'écran provoquera une certaine nostalgie, ou regret du passé, chose que j'ai rarement vécu dans un jeu vidéo. Le jeu propose aussi des moments tragiques comme je l'ai dit, et arrive à éviter les codes du genre pour les rendre vraiment imprévisibles, donc plus percutants. Aussi, une qualité que j'ai adoré dans ce jeu, c'est que tout finit par s'expliquer, même des détails comme l'étrangeté des monstres. On sent que le jeu a vraiment été peaufiné.


La famille des héros de Mother 3.

Niveau gameplay, c'est un peu plus classique. Mother 3 est un RPG tour par tour, dans lequel on se promène en alternant village/zone de repos, donjons et boss. Le tout sans combats aléatoires, et pour un RPG 16 bits, c'est à noter. Et Mother 3 est un jeu assez difficile, mais il ne demande pas de level up. En effet, le système de combat a deux particularités. La première est que la vie est représentée par une roulette, et si vous perdez 100 PV, le compteur de vie descendra lentement, chiffre après chiffre. Et si le jeu dit que vous venez de recevoir un coup mortel, pas de panique, il suffit de se soigner avant que la roulette n'atteigne 0. Il y a même moyen de se prendre 800 dommages (si vous disposez de 100PV) et survivre, si vous arrivez à vous soigner de 800 avant que le compteur n'atteigne 0, ou simplement que vous terminez le combat. Ca peut paraitre anodin, mais ça rendra les combats contre les boss vraiment exquis et plein de suspense, puisque le jeu étant bien calibré, sur la fin, vous n'aurez plus de points de magie pour vous soigner, et le boss n'aura plus beaucoup de vie, et tout se jouera sur vote rapidité à sélectionner vos attaques avant que votre personnage ne meure, ce qui est vraiment stressant, donc stimulant ! L'autre particularité se joue sur la musique. Il existe pratiquement une musique par monstre, et en attaquant avec un certain rythme (en appuyant sur la touche A), vous pouvez faire des combos, le rythme dépendant du monstre. Même si l'on dispose d'un livre des monstres pour s'entrainer à volonté, je n'ai jamais réussi à maitriser cette technique, mais qu'importe, c'es une possibilité qui existe, mais l'on peut finir le jeu sans la maitriser. Enfin, le peu de points de magie dont disposent les personnages forcera à utiliser avec attention la magie, qui sera en contrepartie très puissante, et aura plein d'effets très différents. Et si le jeu est un peu difficile, pas de panique : il y a des points de sauvegarde toutes les cinq minutes, et en cas de mort, on revient au dernier point de sauvegarde avec l'expérience accumulée, les objets obtenus entre temps, ce qui évite le frustration et des points de vie/magie entièrement rechargés. Enfin, une particularité du système de combat est que les monstres sont vraiment étranges, ce qui contribue à l'atmosphère étrange et drôle du jeu.


Mais qu'est ce que ... what ?

Ce qui est exceptionnel aussi dans ce jeu, c'est l'ambiance, complètement barrée, avec des personnages aux répliques drôles ou absurdes, ou des lieux très ... wtf, le tout en gardant une cohérence, ce qui est assez fort. Exemple de répliques totalement débile : un poisson qui nous dit qu'il n'aime pas trop les sushis, avec un air très sérieux. Et c'est le genre de détails qu'on croise tout le temps dans Mother, rendant l'aventure vraiment unique. Le jeu propose aussi régulièrement des séquences de gameplay plus originales, comme ce niveau dans lequel on doit chercher quelque chose (no spoil) dans un laboratoire, le tout sans aucun combat, sauf qu'un terrible monstre rode, et qu'en ouvrant chaque porte, on risque de tomber dessus, ce qui implique un game over, sans passer par la case combat. De la même manière, les donjons n'ont rien de traditionnels, et ils seront aussi brefs que peu fournis en combats, ce qui évitera la lassitude au joueur. La réussite du jeu, c'est que chaque lieu profite d'une ambiance très travaillée et particulière, et rare seront les endroits au goût de déjà-vu-dans-un-autre-RPG, tels les forêts mystérieuses, les grottes sans fins ou les déserts gigantesques. Certains existent, mais présentés sous des formes originales.  Enfin, ce qui contribue grandement à l'ambiance du jeu, ce sont bel et bien les musiques ! Comme je l'ai dit précédemment, chaque ennemi, ou presque, dispose de sa propre musique, ce qui permet une réelle variété. Et la qualité des musiques est au rendez-vous, Mother 3 disposant, selon moi, de la meilleure bande son 16 bits après celle de Chrono Trigger : variée, tantôt émouvante, tantôt épique, tantôt malsaine, et dans des styles musicaux très larges, comme le jazz ou le rock, et le tout en 16 bits donc ! Pour l'instant, je ne puis vous donner d'aperçus musicaux, mais dès que j'aurai une bonne connexion, je n'y manquerai pas.


Want to shave your game ?

Enfin, les graphismes ! Très honnête pour de la GBA, c'est surtout le style très cartoon, "enfantin" qui marque. Mais il ne faut pas se laisser avoir par les apparences, Mother 3 est bien plus mature que Pokemon (au niveau du scénario et de l'ambiance), et ses graphismes cartoon contribuent beaucoup aussi à l'ambiance fun du jeu. Qui rend les moments tragiques et les interrogations "philosophiques" d'autant plus marquantes, tant la césure est grande...

En conclusion, je dirais que Mother 3 est l'un des meilleurs RPG auxquels j'ai joué. Je ne vois vraiment pas de défauts à ce jeu, les musiques sont excellentes, le scénario très bon, l'ambiance très travaillée, les combats classiques, mais haletants, le monde génial, je ne sais pas quoi ajouter. Je lui donnerais 9/10 !

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« Réponse #173 le: lundi 03 octobre 2011, 10:23:54 »
On se demande pourquoi il n'est pas sortie du Japon.

J'avais joué un peu à un Earthbound grâce à un patch français et j'avais beaucoup aimé l'ambiance aussi. J'étais pas aller super loin par contre, dans mes souvenirs c'était assez difficile et je suis pas un grand fan des combats au tour par tour.
Faudra quand même que j'essaye Mother 3 pour voir, quelqu'un sait s'il existe un patch Fr? Je suis pas très doué avec l'anglais...

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« Réponse #174 le: lundi 03 octobre 2011, 11:46:06 »
Nope, Clouks pas de patchs FR à ma connaissance... En tout cas ça donne envie de s'y mettre, Floax, je vais mettre un ptit coup de speed à Nier pour y arriver !

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« Réponse #175 le: lundi 03 octobre 2011, 20:08:54 »
Awai, c'est vrai que ça à l'air assez différent d'Earthbound  ! oO
Faudra vraiment que je me le fasse moi, mais déjà que j'ai Xenoblade à finir, Zelda SS qui arrive bientôt, et j'ai encore d'autres jeux en attente  :niak:

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« Réponse #176 le: vendredi 14 octobre 2011, 21:49:12 »
J'avais totalement oublié, mais voici quelques ziks sympas de Mother 3 :







Quand on pense que c'est fait sur de la GBA, je trouve ça vraiment remarquable, et en plus c'est vraiment varié niveau styles, et ça fait plaisir.

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« Réponse #177 le: mardi 18 octobre 2011, 12:20:56 »
God Of War : Collection 2 est le portage des deux opus sortis sur PSP, à savoir Chain Of Olympus et Ghost of Sparta (respectivement sortis en 2006 et 2010), sur PS3. La principale nouveauté étant l’apparition de la HD.


Chain of Olympus et Ghost Of Sparta, à l’instar de la trilogie sortie sur PS2/PS3, a pour héros Kratos.
Pour rappel, Kratos (Spartiate à la force quasi surhumaine), aussi appelé le « Tueur de Dieu » ou encore « le Fantôme de Sparte » est tout d’abord au service d’Arès suite à une bataille face aux Barbares de l’Est qu’il est sur le point de perdre. Cependant, Arès inverse le résultat en échange de l’âme de notre Spartiate qui vient de l’invoquer. Toujours au service d’Arès, au cours d’une mission, il tue sa femme et sa fille dont les cendres viennent sur sa peau. Ainsi devenu blanc, est né le Fantôme de Sparte.
Voulant se débarrasser des souvenirs qui le hantent constamment, il se met aux services des Dieux qui lui promettent de l’en débarrasser, ses missions accomplies. Malheureusement il en sera autrement pour Kratos…

Chain Of Olympus se situe chronologiquement avant le premier God Of War (PS2/PS3). Il débute avec un Kratos se retrouvant mêlé à la bataille de l’Attique, face aux Perses et leur Roi venu avec le Basilic. Cette menace repoussée, une nouvelle apparait avec la disparition d’Hélios (due à Morphée), Dieu du Soleil, sa sœur nous demandant de le retrouver afin de sauver la Terre. Le périple nous verra se diriger vers le Tartare et les jardins de Perséphone entre autre. On rencontrera bon nombre de personnages des légendes Grecs tels que Charon, Calliope, les Titans Atlas et Hypérion ainsi que Perséphone. Le jeu répond ainsi à quelques questions aussi bien réelles que dans le jeu, à l’instar de comment Atlas est venu à porter le monde ou encore pourquoi dans God Of War 3 Hadès nous en veut. Kratos aura également l’occasion de revenir sur son passé qui influencera inévitablement la destinée du monde.

Concernant Ghost of Sparta, le jeu se situe chronologiquement entre le premier opus et le second opus (PS2/PS3). Kratos, alors devenu Dieu de la Guerre après sa victoire face à Arès, est pris d’une vision concernant sa mère et son frère, qui n’ont été jusqu’à présent que peu évoqués. Cette vision le mènera de l’Atlantide jusqu’à Sparte puis jusqu’au Domaine de la Mort. Au cours de ce périple, on aura l’occasion de croiser Scylla, le Roi Midas, Thanatos ou encore sa fille Erinyes. Le jeu revient plus en détail sur l’enfance de Kratos. Ainsi on apprend qu’une prophétie concernant un enfant marqué raconte que celui-ci deviendra le destructeur de l’Olympe. Les Dieux désireux de survivre, prennent les devants en kidnappant cet enfant. Ce fait marquera le début de la vie tumultueuse de notre Spartiate. On apprendra également d’où provient sa cicatrice à l’œil ainsi que la signification de son tatouage.


Les jeux en eux-mêmes sont dans la lignée des opus de salon. En effet on retrouve un level design toujours aussi bien maitrisé : c’est certes linéaire, peu ou pas d’embranchements, mais c’est suffisamment varié pour ne pas se sentir lassé : on n’a jamais l’impression de tourner en rond. Il arrive que l’on revienne à un endroit visité, mais uniquement en passant par des chemins différents et les actions effectuées entre temps se répercutent sur le lieu déjà vu le faisant ainsi évoluer en fonction de ce que Kratos a apporté ou détruit depuis le premier passage. Un énorme point fort de la série qui n’a pas été abandonné sur console portable. Concernant les musiques, celles-ci ne sont pas toujours présente, cependant leur absence renforce l’immersion lorsqu’on est en phase d’exploration. Quand vient l’heure de sortir les lames et autres armes, les musiques ne sont pas en reste avec des thèmes épiques accompagnant parfaitement l’intensité des combats et soulignant bien de par leur force, la puissance que dégage le Spartiate. C’est dans la continuité de ce qu’on a connu jusqu’ici. Le problème étant que l’on a peut-être pas tant de renouveau que ça et que les deux jeux comptent un peu trop sur ce qui a été produit jusqu’ici.
Concernant l’équipement de Kratos, que ce soit dans Chain Of Olympus ou Ghost Of Sparta, celui-ci est bien rempli. Chaque jeu possède ses lames d’origines, mais également trois magies distinctes et une arme secondaire loin d’être inutile. Par exemple l’arme secondaire de Chain Of Olympus est limite cheatée une fois boostée au maximum. La principale innovation se faisant dans Ghost Of Sparta avec la possibilité pendant un temps limité d’enflammer les lames de Kratos, ce qui a pour effet d’infliger plus de dommages à l’adversaire. A noter que le principe de la collecte d’orbes rouges est toujours présent, ces orbes, une fois récoltées en nombre suffisant, permettent d’augmenter une arme ou une magie, accentuant ainsi leur puissance. Les orbes vertes pour la vie et les bleues pour la magie sont également de la parti. Il en va de même pour les yeux de gorgones et les plumes de phénix qui, une fois au chiffre de cinq, permettent d’augmenter notre barre de vie et notre barre de magie. Il existe aussi les cornes de taureaux dont le principe est le même et augmentent le temps dont dispose Kratos pour enflammer ses lames.


Les combats sont de difficultés variables, quelque soit le jeu choisi (jeux effectués en Spartiate donc en difficile). Certains sont relativement simples tandis que d’autres sont à s’arracher les cheveux de la tête. Ces combats nécessiteront d’établir une stratégie et de ne pas foncer dans le tas sous peine de devoir recommencer un bon paquet de fois. Car à la différence de la trilogie originale, la parade par moment se trouve limite inutile. En effet, placée au mauvais moment (trop tôt ou trop tard), vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer tellement les ennemis vous enchaineront. En quelques secondes on peut voir sa vie passer de 100% à 50% voir moins avant de pouvoir enfin sortir Kratos de ce guêpier. De plus les ennemis auront une forte tendance à briser facilement votre combo et à vous enchainer, l’inverse étant généralement faux. De plus God Of War ne serait pas God Of War sans la touche d’hémoglobine propre à chaque coup encaissé sans compter les QTE-finish toujours aussi jouissifs. Donc pour conclure sur les combats il ne suffit plus de marteler le bouton carré ou triangle pour s’imposer, il faut s’adapter en fonction de l’ennemi et ne pas hésiter à casser son combo pour esquiver un enchainement qui fera forcément très mal.
Ce qui nous amène à constater que le gameplay en combat ne change pas par rapport aux opus de salon. Carré est toujours une attaque légère, triangle une attaque lourde, L1 pour parer/se protéger. Seules les touches pour les magies diffèrent quelque peu entre les deux jeux mais on s’adapte rapidement. En dehors des combats ou en fin de combat, il y a toujours des passages en QTE mais qui ne demandent pas de réflexes particuliers. Les amateurs ne seront pas dépaysés quand aux novices, on s’y fait rapidement, c’est relativement instinctif.


Concernant la durée de vie, sans spécialement rusher, il faut environ 6h de jeu pour Chain Of Olympus en Spartiate et 8h pour Ghost Of Sparta toujours en Spartiate. Sachant qu’il y a la possibilité de recommencer les jeux avec un new game + permettant de débuter avec un costume, les objets récupérés et les armes, magies, barres de vie et de magie à fond, ou encore de s’attaquer à un mode plus difficile, sans oublier les défis dans la section du même nom, il y a de quoi faire.


Le portage de la PSP a la PS3 en plus de faire découvrir les jeux aux non possesseurs de PSP, c’est le lifting que ceux-ci ont subit en devenant des jeux HD. Sans que ce soit transcendant, il faut avouer que ça reste agréable à regarder et à aucun moment ce n’est vraiment dérangeant de ne pas avoir des graphismes dernier cri. Malheureusement on a l’impression qu’il n’y a que ça qui a été modifié, ce qui est dommage parce qu’il y avait des points bien plus importants à régler. Tout d’abord des bugs concernant les monstres, ceux-ci décollant parfois de l’arène et se retrouvant en l’air quelques secondes parce qu’ils se sont trop approchés du bord de l’aire de combat (non il n’y a pas de logique entre être au bord et décoller pourtant un cyclope l’a fait plus d’une fois). Des bugs d’ombres. Kratos est sur une plate forme en cône qui descend, son ombre se retrouve projetée sous la plate-forme, ce qui n’est pas réalisable (d’autres endroits verront un problème similaire). Mais surtout le gros point noir, ce sont les fameux « murs invisibles ». Extrêmement énervants, ils empêchent d’accéder à des impasses, des lieux qui semblent pourtant accessibles comme lorsqu’on rentre à Sparte dans Ghost of Sparta, on voit des Spartiate s’entrainer derrière une fontaine. Fontaine qui possède un chemin à droite et un autre à gauche, cependant il est impossible de rejoindre ces Spartiates à cause de ces murs invisibles alors que les chemins sont dégagés. Ca ne sert à rien mais ça aurait renforcé l’immersion. Frustrant de ne pas pouvoir non plus visiter les impasses qui pourtant nous tendent les bras et dans lesquelles un coffre important aurait pu nous attendre. Sans compter les zones carrées/rectangulaires qui ne peuvent être visitées que selon un cercle/ovale ce qui peut être fortement handicapant en combat. En effet, on pense avoir encore de la place pour faire une esquive alors que non, commence alors le calvaire que va subir notre héros en se faisant enchainer par les ennemis. Cette frustration donne un léger sentiment de bâclé et que seul le graphisme compte. Ce qui en soit est faux, les graphismes ne faisant pas un jeu. Enfin certains chargement ne se faisant pas, il est arrivé d'ouvrir une porte et que le décor ne soit pas encore généré. Du coup on fait avancer Kratos qui chute irrémédiablement dans le vide, donc mort instantanée.



Pour conclure, malgré leurs défauts, Chain of Olympus et Ghost of Sparta sont deux très bons jeux, dans la veine de la trilogie. Ils complètent l’histoire de Kratos, rassasiant ainsi les fans. De par leur difficulté les joueurs confirmés trouveront également leur bonheur quant aux novices, ils peuvent s’y essayer sans craintes. God Of War reste toujours une référence en terme de Beat’em all.

Je mettrai à God Of War : Collection volume 2 la note de 16/20.

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« Réponse #178 le: mercredi 19 octobre 2011, 23:49:22 »
Speed Racer (Wii)


Au commencement était le manga. Puis vint l’animé. Puis le film. Puis le jeu. Alors il visionna le film, et vit que cela était bien mais pas top. Un jour il trouva le jeu pour pas cher et se dit « Pourquoi pas ? ». Alors il le ramena chez lui, dégagea la poussière pour pouvoir faire rentrer le cd, et joua.
Il joua.
Il joua.
Il aima.
Il essaya alors le mode multi.
Il retourna vite sur le mode un joueur !
Speed Racer est un jeu à licence, c'est-à-dire un jeu qui va osciller entre le très mauvais et le correct/bon (dans de rares cas, le très bon, tel que King Kong). Avec Speed Racer nous atteignons le bon ! Pourquoi pas d’avantage ? Parce qu’un jeu de course tout seul, au bout d’un moment, ça lasse. Mais nous parlerons de ça plus tard. Attardons nous tout d’abord sur le jeu en lui-même. Qu’est ce que Speed Racer ?
Speed Racer est un jeu de course futuriste dans lequel s’affrontent plusieurs pilotes en provenance du monde entier. Ces véhicules, bijoux de technologies capables de foncer à 800 k/h dans des décors fluo tout en envoyant valser les concurrents, qui ne se priveront pas de vous faire communiquer leur mépris. Oui, les concurrents parlent, et ils parlent beaucoup ! Ce qui vaut à Speed Racer le jeu de course le plus bavard et le plus quétaine de tous les temps, et ce qui le fait passer du rang de jeu de course osef à curiosité culte ! Chaque concurrent possède une dizaine de répliques multipliées par le nombre de situations (J’te double/tu m’doubles/j’tai eu/tu m’as eu)  avec quelques répliques spéciales si votre adversaire est votre rival ou désire devenir votre allié. Il se passera donc quelques championnats avant que vous n’ayez fait le tour des répliques.


Les championnats justement, parlons-en ! Divisés en trois classes (Mario Kart, si tu m’entends), ces derniers vont en feront baver pour atteindre la première place (faut être dans les trois premier pour débloquer la suite).  L’IA est une IA à la Mario Kart (encore lui tiens) ! Elle ne vous distance jamais vraiment, mais l’inverse est vrai également (ce qui parfois s’avère très frustrant). En revanche, contrairement à un Mario Kart, si un concurrent est premier, il n’est pas rare que dans les courses suivantes il devienne dernier (ou presque). Ce qui rend vos échecs cuisants (assez courant) relativement négociables ! On peut gagner d’avantage de point en envoyant valdinguer les adversaires, ce qui soumet le joueur à un dilemme : doit-on  prendre des alliers pour éviter les coups de putes dans le dos, où doit on garder tous nos adversaires tels quels pour pouvoir leur marraver la tronche sans vergogne ?   

Le pilotage se fait facilement. On penche à gauche pour tourner à gauche, on penche à droite pour tourner à droite, on donne des coups secs pour les figures et les coups. Les mouvements sont parfaitement retranscrit et le gameplay reste simple et assisté (rare sont les chutes). Les jeux vidéo de courses exploitant parfaitement la wiimote se comptent sur les doigts d’une main et ce jeu en fait partis ! 
Si vous vous sentez seul, vous pouvez demander à un(e) ami (e) (un seul) de vous rejoindre pour vous aider à accomplir les différents objectifs (ou simplement vous défier). Mais attention. En mode deux joueurs, plus personne ne parle. Il n’y a guère de vie sur les circuits et dans ce cadre là, le jeu devient de suite beaucoup plus quelconque ! En fait, on se lasse assez vite du jeu à deux joueurs…


Niveau musique et bruitage, le jeu possède ce qu’il lui faut, sans transcender le genre. Certaines musiques se retiennent, beaucoup de répliques aussi, mais rien qui ne traversera les âges. Quand aux graphismes, ils sont honnêtes. On pourrait parler plus longuement de l’orientation graphique (génie ou mauvais goût ?) mais je laisse ça à l’évaluation personnelle de chacun.
Pour conclure, Speed Racer est un bon investissement, le (sous) F-Zero que la Wii n'a pas eu , qui a bas prix ne vous décevra absolument pas. Mais on y passera une quinzaine d’heure sans se lasser en tout, ce qui est peu pour un jeu de course, mais très suffisant pour un jeu d’aujourd’hui, surtout pour 10€ ! 

« Modifié: jeudi 20 octobre 2011, 00:09:23 par Guiiil »

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« Réponse #179 le: lundi 31 octobre 2011, 13:12:56 »
Aujourd'hui, je vais tester ceci:


Une belle petite surprise de la 3DS, qui raconte le déroulement des guerres de clan qu'a subit le Japon durant l'époque Sengoku. C'est le petit dernier de la série de samuraï warriors, qui sont des Dynasty Warriors-like. Le jeu propose d'ailleurs quelques nouveautés bien sympathique:

La première et la plus mitigée, c'est qu'on se créée son propre personnage, mais on ne peut choisir que son sexe et son nom au début. Ils ont néanmoins leur propre style de combat: ainsi, l'homme utilise un sabre long et un mousquet pour éclater ses ennemis, tandis que la femme se bat avec deux épées élémentaires: une de feu et une de glace (fans de ToS s'abstenir ^^). Bref, niveau personnalisation des personnages, ce n'est pas terrible, dirons-nous. Mais bon, plus on avance dans le jeu, plus on débloque des éléments pour les personnaliser: nouvelles tenues, pièces d'armures et nouveaux types d'armes (bien que je ne sache pas encore comment les débloquer). A cela, on rajoute la possibilité de changer la couleur des vêtements et on se retrouve avec un éditeur de perso un peu plus complet que ce qu'on pourrait croire aux premiers abords.

Bref, une fois notre personnage créé, on se lance dans le jeu et on découvre le scénario: nous incarnons donc un jeune soldat qui va dans un premier temps, chercher une motivation pour aller sur le champ de bataille, ce qui lui permettra de passer sous les ordre des différents seigneurs de guerre de l'époque, tels que Kenshin Uesugi, son rival Shingen Takeda, Motonari Mori et même le roi démon Nobunaga Oda! Une fois ce tour d'horizon effectué, notre personnage prendra sa décision dans le but de créer un monde sans guerre. Vous l'aurez compris, sa motivation est niaise mais ce qui fait la force du scénario, c'est qu'il suit à la lettre les véritables évènements de l'ère Sengoku. J'ai comparé avec Wikipedia et j'ai remarqué avec surprise que tout correspondait. Un bel effort a été fournit de ce côté là.

Si le début nous permet de combattre avec différents dirigeants et donc, de varier les personnages jouable, la suite des évènements restreint leur variété, nous obligeant à avoir très souvent les mêmes personnages jouables. Car oui, sur le champ de bataille, on n'incarne pas juste notre héros: on peut en contrôler 4 à la fois! Mais j'y reviendrai. Bref, à côté de ces quatre personnages, on a d'autres alliés gérés par l'IA. il faudra d'ailleurs être attentifs à ces personnages, car certains sont jouables aussi! Mais diantre, comment les débloquer? Certains se débloquent en finissant certaines missions, les autres en se liant d'amitié avec eux. Après chaque niveau, on pourra choisir de converser avec différents personnages présents sur le champ de bataille. Durant la conversation, vous aurez des choix à faire qui augmenteront leur niveau d'amitié ou pas. Une fois que vous êtes amis avec ce perso, vous pourrez le choisir dans toutes les batailles déjà terminées.

Parlons-en, justement des batailles. Elles commencent toujours par un briefing qui nous indique les objectifs cruciaux de la bataille, l'emplacement des pnjs clé, alliés comme ennemis ainsi que l'emplacement des 4 personnages jouables, car oui, ils ne commencent pas l'un à côté de l'autre, ce serait trop stupide, sinon. Une fois le briefing terminé, vous pourrez équiper armes et objets à vos personnages, checker la liste des généraux alliés et ennemis ainsi que leurs stats (attaque et défense uniquement) et la liste des pouvoirs spéciaux qui sont à votre disposition. Quand vous êtes prêt à entrer dans le vif du sujet, cliquez sur "Start Battle" et après une courte cinématique de présentation du niveau, préparez-vous à voir ceci sur votre écran supérieur:


et ceci sur votre écran inférieur:



Comme vous pouvez le remarquer, l'écran supérieur est là pour la castagne, vous enchainez génocide sur génocide en faisant des combos de frappe rapide (bouton Y) et de frappe puissante (bouton X). Le bouton R permet d'activer la capacité spéciale des persos (l'intérêt des armes élémentaires de la fille prend son sens ici: attaque de feu+attaque de glace combinée, Hideyoshi modifie sa lance pour optimiser les dégâts, Oda s'entoure d'une aura ténébreuse, etc, etc.). Si on assez de jauge d'esprit (bleue), le bouton B nous permet de casser la garde de l'ennemi et de prolonger notre combo, sinon, il sert juste  à sauter. Pareil avec la jauge musou (rouge), le bouton A permet d'activer cet enchainement dévastateur qui se solde par une attaque spéciale qui explose tout ce qui se trouve à l'écran. Bien évidemment, selon la combinaison de bouton entrée, les attaques seront toutes différentes, ce qui offre un panel de techniques assez vaste. Le bouton L permet de parer les attaques ou de recentrer la caméra et le stick directionnel fonctionne au poil pour diriger le personnage (contrairement à SF4 3DS...).  Enfin, les perles bleues permettent d'activer les pouvoirs spéciaux: chaque personnage en possède un puis deux au fur et à mesure qu'il gagne du niveau. Ces pouvoirs ont des effets variés et intéressants: soigner un personnage, augmenter son attaque ou sa défense, baisser le moral des troupes ou carrément ralentir le chronomètre pour faciliter la réussite de certains objectifs. De plus, si deux personnages combattent côte-à-côte, ils pourront activer un nouveau type de pouvoir spécial mais, il consommera les perles des deux persos: il faudra donc veiller à ne pas avoir directement besoin des autres pouvoirs de l'un ou l'autre perso. On active d'ailleurs ces pouvoirs via le bouton situé en bas à droite de l'écran inférieur, qui est le centre nerveux du côté stratégique du jeu.

Les batailles se déroulent comme ceci: on envoie nos soldats attaquer les généraux ennemis les plus proches ou aller vaincre des capitaines de garde qui tiennent des postes de garde. Plus vous abattez des généraux ou vous emparez de postes de garde, plus le moral ennemi baisse et cela se voit sur leur barre de vie qui rétrécie de plus en plus jusqu'à devenir un pixel et sur leur comportement. En effet, on les verra souvent fuir voir renoncer à combattre, se laissant tuer par nos armes impitoyables lorsque leur moral est faible.  Au contraire, si leur moral est très élevé, leur barre de vie est rallongée et ils se montrent plus combattifs. Pire encore, s'ils se trouvent près de leur territoire (zone rouge sur la carte), ils deviennent très résistants, réactifs et surtout font TRRRRES mal! Il faut donc abaisser leur moral le plus rapidement possible pour éviter les mauvaises surprises... Si seulement c'était aussi simple! En effet, durant toute la partie, vous aurez quantité de missions à effectuer, parfois de 2 à 3 missions successives, chacune située aux quatre coins de la carte! Diantre, comment gérer tout ça seul? Et c'est là que la carte de l'écran inférieur rentre en jeu: en cliquant sur chacun des 4 portraits, vous incarnerez directement le personnage et pourrez le mener directement à un objectif, ce qui est plus rapide que demander à l'IA de l'atteindre de lui-même (en cliquant d'abord sur la carte puis sur le portrait du perso et enfin sur l'objectif à atteindre). Vous devrez donc positionner stratégiquement vos personnages pour pouvoir faire un max de missions (il n'est pas nécessaire de toutes les réussir, heureusement), sachant que parfois, vous aurez l'aide d'un allié ou aurez besoin de l'aide d'un de vos pjs pour mener à bien la mission. Ces missions sont relativement variées: les plus classiques sont d'abattre 100 ennemis ou effectuer un combo en un temps donner et abattre certains généraux avec tel personnage, ou d'autres conditions supplémentaires pour obtenir un bonus. Mais certaines missions consistent à empêcher un rendez-vous, escorter/sauver des alliés ou s'emparer des forteresses ennemies. Si ce type de mission échoue, cela peut influer grandement sur la bataille. Par exemple, si un rendez-vous a lieu, l'ennemi peut mettre en place un tout nouveau plan d'action et c'est avec une envie de meurtre grandissante que vous verrez des généraux spawner directement dans votre base pour mettre fin à la mission (vécu!). Voilà pour l'aspect stratégique du jeu: savoir positionner ses personnages au bon endroit pour faire un max de missions et décider si certaines d'entre elles valent le coup d'être faites.

D'ailleurs, ces missions et leurs conditions bonus permettent de gagner de l'or, de l'xper et des objets et nouvelles armes, comme le fait d'abattre des généraux ou de briser des caisses en bois, seaux ou bottes de pailles. En effet, une fois bien avancer dans le jeu, vous pourrez équipe des objets et de nouvelles armes pour obtenir des bonus non négligeable (atk, def, musou+, speed, ride). Mais plus intéressant encore, vous pourrez les synthétiser avec d'autres armes pour booster leurs stats ou avec des objets pour, d'abord débloquer un nouvel emplacement de compétences (jusqu'à 6 emplacements possibles) et une nouvelle stat dans ledit emplacement. Mais chaque objet/arme synthétisé est définitivement perdu! Et chaque arme ne peut être améliorée que dix fois, il faudra donc synthétiser intelligemment. De plus, ces opérations coûtent cher, très cher! Et l'argent n'est pas donné dans ce jeu. A mon stade, je ne peux synthétiser qu'une fois ou deux grand maximum, tellement ils sont radins niveau pognon. Enfin, autre détail intéressant: on peut acheter différents types de chevaux avec chacun leur propre stat. Ces chevaux nous permettent de nous déplacer plus rapidement sur le champ de bataille (sauf pour les ninjas) et nous offrent des bonus de combat non négligeables. Par contre, nos combos sont plus limités et surtout, ça coute la peau du cul, un cheval! :sad:

Globalement, le jeu est assez difficile, notamment en mode normal (alors qu'en facile, une vraie promenade de santé). La difficulté des missions est désignée par un nombre d'étoiles allant de 1 à 10, sachant qu'à partir de 3 étoiles, on ressent vraiment la différence de niveau entre chaque étoile rajoutée! Vous allez vite pleurer en mode normal! Heureusement, les game over ne sont pas pénalisant, au contraire! Vous xp quand même (moins, certes), conservez les bonus de mission réussies ainsi que tout objet et or récupéré sur le champ de bataille. A force, vous aurez le niveau suffisant pour torcher la mission, il suffit juste d'être patient et ne pas avoir peur de recommencer la mission des dizaines de fois! Sinon, vous pouvez passer en mode facile, mais sachez qu'au bout d'un moment, le mode facile deviendra assez redoutable aussi (mais beaucoup moins que le mode normal quand même!) On notera aussi que les menus sont un véritable modèle d'ergonomie: tout est clair, simple, bien aéré. Bref, un véritable plaisir de naviguer dans ces menus (tout le contraire de Xenoblade, donc.)

Enfin, le système de spotpass, relativement anecdotique, mise tout sur la stratégie: vous devrez sélectionner 4 personnages dont la valeur totale de leurs points de commandement additionnés ne doit pas dépasser 100 pour affronter d'autres équipes. Vous devrez choisir entre un berserker (qui peut frapper fort un ennemi), un stratège (qui peut attaquer tous les ennemis), un assassin (qui peut tuer un ennemi) et un healeur (qui peut soigner). Ensuite, vous devrez choisir leur formation de combat, sachant que certaine sont plus efficaces que d'autres. Et enjoy la bataille!


Là où les développeurs on eu une excellente idée, c'est que leurs DLCs gratuits ne sont pas si gratuits que ça, en ce qui concerne les armes supplémentaires: en effet, vous devrez d'abord vaincre l'adversaire spotpass pour débloquer l'arme puis sélectionner l'arme que vous voudrez gagner lors de la prochaine bataille. Mais pour cela, il faudra d'abord vaincre un nouvel ennemi: un maitre d'armes, je crois, qui apparaitra sur la carte, fuira et surtout, se montrera redoutable! Et c'est sur son cadavre que vous récupèrerez l'arme. A cela, on rajoute les missions gaidens, certaines déblocables dans le scénario, d'autres via DLCs, vraiment gratuits, ceux-là, histoire de bien prolonger le plaisir du jeu et on obtient un jeu qui annonce une durée de vie plus que correcte (je planche vers la soixantaine d'heures de jeux). Bref, y a de quoi faire avec ce jeu. Si vous avez une 3DS qui prends la poussière, investissez dans ce jeu, vous ne le regretterez pas!

...

Enfin, vous noterez quand même que le jeu a quelques petits défauts:

-Le plus important: le jeu est en japonais sous-titré anglais. On se  retrouve donc avec des doublages d'excellente facture mais les moins bons en anglais devront s'aider d'un dictionnaire. Heureusement, ce n'est pas de l'anglais très poussé comme ce fût le cas avec Valkyrie Profile: Covenant of the plume. Mais bon, ça reste toutefois dommage.

-L'IA des pjs n'est pas géniale: vos persos sont suffisamment intelligents pour foncer vers l'objectif de mission le plus proche mais parfois, ils laisseront passer l'ennemi sans rien faire: les pnjs s'en sortent bien mieux! De plus ils avanceront lentement et se battront avec des larbins totalement osef au lieu de foncer sur l'objectif. L'idéal étant de les mener manuellement à l'objectif et d'engager le combat avant de changer de personnages, puis après, reprendre le contrôle du perso pour étaler l'ennemi, sinon il foutra rien. Heureusement, je constate que l'ia des autres pjs est clairement revue à la hausse quand ils combattent près de nous: ils donnent vraiment tout ce qu'ils ont et ça fait plaisir. On notera aussi que les pnjs buggent parfois aussi: j'ai déjà vu un général ennemi se casser la gueule comme une merde tout seul, ce qui m'a permit de le tuer sans problème ou voir un larbin allié poursuivre un larbin ennemi en tournant en rond autour d'un... autre larbin allié qui n'osait même plus bouger... :ash:

Bref, une excellente surprise, sorti discrètement (ce qui est wtf quand on voit le line-up pourri de la 3DS :| ) à prendre pour les possesseurs de la 3DS, fans du Japon féodal ou des Dynasty Warriors ou qui souhaitent découvrir la série. Je lui mets un bon gros 17/20, à cause de l'IA et de l'absence de traduction française.

En bonus: un petit trailer qui donne un bon aperçu des différents aspects du jeu:

« Modifié: lundi 31 octobre 2011, 13:16:25 par Duplucky »