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Avis et tests de jeux vidéo.
Toadster:
Awai, c'est vrai que ça à l'air assez différent d'Earthbound ! oO
Faudra vraiment que je me le fasse moi, mais déjà que j'ai Xenoblade à finir, Zelda SS qui arrive bientôt, et j'ai encore d'autres jeux en attente :niak:
Rodrigo:
J'avais totalement oublié, mais voici quelques ziks sympas de Mother 3 :
Quand on pense que c'est fait sur de la GBA, je trouve ça vraiment remarquable, et en plus c'est vraiment varié niveau styles, et ça fait plaisir.
ROMM:
God Of War : Collection 2 est le portage des deux opus sortis sur PSP, à savoir Chain Of Olympus et Ghost of Sparta (respectivement sortis en 2006 et 2010), sur PS3. La principale nouveauté étant l’apparition de la HD.
Chain of Olympus et Ghost Of Sparta, à l’instar de la trilogie sortie sur PS2/PS3, a pour héros Kratos.
Pour rappel, Kratos (Spartiate à la force quasi surhumaine), aussi appelé le « Tueur de Dieu » ou encore « le Fantôme de Sparte » est tout d’abord au service d’Arès suite à une bataille face aux Barbares de l’Est qu’il est sur le point de perdre. Cependant, Arès inverse le résultat en échange de l’âme de notre Spartiate qui vient de l’invoquer. Toujours au service d’Arès, au cours d’une mission, il tue sa femme et sa fille dont les cendres viennent sur sa peau. Ainsi devenu blanc, est né le Fantôme de Sparte.
Voulant se débarrasser des souvenirs qui le hantent constamment, il se met aux services des Dieux qui lui promettent de l’en débarrasser, ses missions accomplies. Malheureusement il en sera autrement pour Kratos…
Chain Of Olympus se situe chronologiquement avant le premier God Of War (PS2/PS3). Il débute avec un Kratos se retrouvant mêlé à la bataille de l’Attique, face aux Perses et leur Roi venu avec le Basilic. Cette menace repoussée, une nouvelle apparait avec la disparition d’Hélios (due à Morphée), Dieu du Soleil, sa sœur nous demandant de le retrouver afin de sauver la Terre. Le périple nous verra se diriger vers le Tartare et les jardins de Perséphone entre autre. On rencontrera bon nombre de personnages des légendes Grecs tels que Charon, Calliope, les Titans Atlas et Hypérion ainsi que Perséphone. Le jeu répond ainsi à quelques questions aussi bien réelles que dans le jeu, à l’instar de comment Atlas est venu à porter le monde ou encore pourquoi dans God Of War 3 Hadès nous en veut. Kratos aura également l’occasion de revenir sur son passé qui influencera inévitablement la destinée du monde.
Concernant Ghost of Sparta, le jeu se situe chronologiquement entre le premier opus et le second opus (PS2/PS3). Kratos, alors devenu Dieu de la Guerre après sa victoire face à Arès, est pris d’une vision concernant sa mère et son frère, qui n’ont été jusqu’à présent que peu évoqués. Cette vision le mènera de l’Atlantide jusqu’à Sparte puis jusqu’au Domaine de la Mort. Au cours de ce périple, on aura l’occasion de croiser Scylla, le Roi Midas, Thanatos ou encore sa fille Erinyes. Le jeu revient plus en détail sur l’enfance de Kratos. Ainsi on apprend qu’une prophétie concernant un enfant marqué raconte que celui-ci deviendra le destructeur de l’Olympe. Les Dieux désireux de survivre, prennent les devants en kidnappant cet enfant. Ce fait marquera le début de la vie tumultueuse de notre Spartiate. On apprendra également d’où provient sa cicatrice à l’œil ainsi que la signification de son tatouage.
Les jeux en eux-mêmes sont dans la lignée des opus de salon. En effet on retrouve un level design toujours aussi bien maitrisé : c’est certes linéaire, peu ou pas d’embranchements, mais c’est suffisamment varié pour ne pas se sentir lassé : on n’a jamais l’impression de tourner en rond. Il arrive que l’on revienne à un endroit visité, mais uniquement en passant par des chemins différents et les actions effectuées entre temps se répercutent sur le lieu déjà vu le faisant ainsi évoluer en fonction de ce que Kratos a apporté ou détruit depuis le premier passage. Un énorme point fort de la série qui n’a pas été abandonné sur console portable. Concernant les musiques, celles-ci ne sont pas toujours présente, cependant leur absence renforce l’immersion lorsqu’on est en phase d’exploration. Quand vient l’heure de sortir les lames et autres armes, les musiques ne sont pas en reste avec des thèmes épiques accompagnant parfaitement l’intensité des combats et soulignant bien de par leur force, la puissance que dégage le Spartiate. C’est dans la continuité de ce qu’on a connu jusqu’ici. Le problème étant que l’on a peut-être pas tant de renouveau que ça et que les deux jeux comptent un peu trop sur ce qui a été produit jusqu’ici.
Concernant l’équipement de Kratos, que ce soit dans Chain Of Olympus ou Ghost Of Sparta, celui-ci est bien rempli. Chaque jeu possède ses lames d’origines, mais également trois magies distinctes et une arme secondaire loin d’être inutile. Par exemple l’arme secondaire de Chain Of Olympus est limite cheatée une fois boostée au maximum. La principale innovation se faisant dans Ghost Of Sparta avec la possibilité pendant un temps limité d’enflammer les lames de Kratos, ce qui a pour effet d’infliger plus de dommages à l’adversaire. A noter que le principe de la collecte d’orbes rouges est toujours présent, ces orbes, une fois récoltées en nombre suffisant, permettent d’augmenter une arme ou une magie, accentuant ainsi leur puissance. Les orbes vertes pour la vie et les bleues pour la magie sont également de la parti. Il en va de même pour les yeux de gorgones et les plumes de phénix qui, une fois au chiffre de cinq, permettent d’augmenter notre barre de vie et notre barre de magie. Il existe aussi les cornes de taureaux dont le principe est le même et augmentent le temps dont dispose Kratos pour enflammer ses lames.
Les combats sont de difficultés variables, quelque soit le jeu choisi (jeux effectués en Spartiate donc en difficile). Certains sont relativement simples tandis que d’autres sont à s’arracher les cheveux de la tête. Ces combats nécessiteront d’établir une stratégie et de ne pas foncer dans le tas sous peine de devoir recommencer un bon paquet de fois. Car à la différence de la trilogie originale, la parade par moment se trouve limite inutile. En effet, placée au mauvais moment (trop tôt ou trop tard), vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer tellement les ennemis vous enchaineront. En quelques secondes on peut voir sa vie passer de 100% à 50% voir moins avant de pouvoir enfin sortir Kratos de ce guêpier. De plus les ennemis auront une forte tendance à briser facilement votre combo et à vous enchainer, l’inverse étant généralement faux. De plus God Of War ne serait pas God Of War sans la touche d’hémoglobine propre à chaque coup encaissé sans compter les QTE-finish toujours aussi jouissifs. Donc pour conclure sur les combats il ne suffit plus de marteler le bouton carré ou triangle pour s’imposer, il faut s’adapter en fonction de l’ennemi et ne pas hésiter à casser son combo pour esquiver un enchainement qui fera forcément très mal.
Ce qui nous amène à constater que le gameplay en combat ne change pas par rapport aux opus de salon. Carré est toujours une attaque légère, triangle une attaque lourde, L1 pour parer/se protéger. Seules les touches pour les magies diffèrent quelque peu entre les deux jeux mais on s’adapte rapidement. En dehors des combats ou en fin de combat, il y a toujours des passages en QTE mais qui ne demandent pas de réflexes particuliers. Les amateurs ne seront pas dépaysés quand aux novices, on s’y fait rapidement, c’est relativement instinctif.
Concernant la durée de vie, sans spécialement rusher, il faut environ 6h de jeu pour Chain Of Olympus en Spartiate et 8h pour Ghost Of Sparta toujours en Spartiate. Sachant qu’il y a la possibilité de recommencer les jeux avec un new game + permettant de débuter avec un costume, les objets récupérés et les armes, magies, barres de vie et de magie à fond, ou encore de s’attaquer à un mode plus difficile, sans oublier les défis dans la section du même nom, il y a de quoi faire.
Le portage de la PSP a la PS3 en plus de faire découvrir les jeux aux non possesseurs de PSP, c’est le lifting que ceux-ci ont subit en devenant des jeux HD. Sans que ce soit transcendant, il faut avouer que ça reste agréable à regarder et à aucun moment ce n’est vraiment dérangeant de ne pas avoir des graphismes dernier cri. Malheureusement on a l’impression qu’il n’y a que ça qui a été modifié, ce qui est dommage parce qu’il y avait des points bien plus importants à régler. Tout d’abord des bugs concernant les monstres, ceux-ci décollant parfois de l’arène et se retrouvant en l’air quelques secondes parce qu’ils se sont trop approchés du bord de l’aire de combat (non il n’y a pas de logique entre être au bord et décoller pourtant un cyclope l’a fait plus d’une fois). Des bugs d’ombres. Kratos est sur une plate forme en cône qui descend, son ombre se retrouve projetée sous la plate-forme, ce qui n’est pas réalisable (d’autres endroits verront un problème similaire). Mais surtout le gros point noir, ce sont les fameux « murs invisibles ». Extrêmement énervants, ils empêchent d’accéder à des impasses, des lieux qui semblent pourtant accessibles comme lorsqu’on rentre à Sparte dans Ghost of Sparta, on voit des Spartiate s’entrainer derrière une fontaine. Fontaine qui possède un chemin à droite et un autre à gauche, cependant il est impossible de rejoindre ces Spartiates à cause de ces murs invisibles alors que les chemins sont dégagés. Ca ne sert à rien mais ça aurait renforcé l’immersion. Frustrant de ne pas pouvoir non plus visiter les impasses qui pourtant nous tendent les bras et dans lesquelles un coffre important aurait pu nous attendre. Sans compter les zones carrées/rectangulaires qui ne peuvent être visitées que selon un cercle/ovale ce qui peut être fortement handicapant en combat. En effet, on pense avoir encore de la place pour faire une esquive alors que non, commence alors le calvaire que va subir notre héros en se faisant enchainer par les ennemis. Cette frustration donne un léger sentiment de bâclé et que seul le graphisme compte. Ce qui en soit est faux, les graphismes ne faisant pas un jeu. Enfin certains chargement ne se faisant pas, il est arrivé d'ouvrir une porte et que le décor ne soit pas encore généré. Du coup on fait avancer Kratos qui chute irrémédiablement dans le vide, donc mort instantanée.
Pour conclure, malgré leurs défauts, Chain of Olympus et Ghost of Sparta sont deux très bons jeux, dans la veine de la trilogie. Ils complètent l’histoire de Kratos, rassasiant ainsi les fans. De par leur difficulté les joueurs confirmés trouveront également leur bonheur quant aux novices, ils peuvent s’y essayer sans craintes. God Of War reste toujours une référence en terme de Beat’em all.
Je mettrai à God Of War : Collection volume 2 la note de 16/20.
Guiiil:
Speed Racer (Wii)
Au commencement était le manga. Puis vint l’animé. Puis le film. Puis le jeu. Alors il visionna le film, et vit que cela était bien mais pas top. Un jour il trouva le jeu pour pas cher et se dit « Pourquoi pas ? ». Alors il le ramena chez lui, dégagea la poussière pour pouvoir faire rentrer le cd, et joua.
Il joua.
Il joua.
Il aima.
Il essaya alors le mode multi.
Il retourna vite sur le mode un joueur !
Speed Racer est un jeu à licence, c'est-à-dire un jeu qui va osciller entre le très mauvais et le correct/bon (dans de rares cas, le très bon, tel que King Kong). Avec Speed Racer nous atteignons le bon ! Pourquoi pas d’avantage ? Parce qu’un jeu de course tout seul, au bout d’un moment, ça lasse. Mais nous parlerons de ça plus tard. Attardons nous tout d’abord sur le jeu en lui-même. Qu’est ce que Speed Racer ?
Speed Racer est un jeu de course futuriste dans lequel s’affrontent plusieurs pilotes en provenance du monde entier. Ces véhicules, bijoux de technologies capables de foncer à 800 k/h dans des décors fluo tout en envoyant valser les concurrents, qui ne se priveront pas de vous faire communiquer leur mépris. Oui, les concurrents parlent, et ils parlent beaucoup ! Ce qui vaut à Speed Racer le jeu de course le plus bavard et le plus quétaine de tous les temps, et ce qui le fait passer du rang de jeu de course osef à curiosité culte ! Chaque concurrent possède une dizaine de répliques multipliées par le nombre de situations (J’te double/tu m’doubles/j’tai eu/tu m’as eu) avec quelques répliques spéciales si votre adversaire est votre rival ou désire devenir votre allié. Il se passera donc quelques championnats avant que vous n’ayez fait le tour des répliques.
Les championnats justement, parlons-en ! Divisés en trois classes (Mario Kart, si tu m’entends), ces derniers vont en feront baver pour atteindre la première place (faut être dans les trois premier pour débloquer la suite). L’IA est une IA à la Mario Kart (encore lui tiens) ! Elle ne vous distance jamais vraiment, mais l’inverse est vrai également (ce qui parfois s’avère très frustrant). En revanche, contrairement à un Mario Kart, si un concurrent est premier, il n’est pas rare que dans les courses suivantes il devienne dernier (ou presque). Ce qui rend vos échecs cuisants (assez courant) relativement négociables ! On peut gagner d’avantage de point en envoyant valdinguer les adversaires, ce qui soumet le joueur à un dilemme : doit-on prendre des alliers pour éviter les coups de putes dans le dos, où doit on garder tous nos adversaires tels quels pour pouvoir leur marraver la tronche sans vergogne ?
Le pilotage se fait facilement. On penche à gauche pour tourner à gauche, on penche à droite pour tourner à droite, on donne des coups secs pour les figures et les coups. Les mouvements sont parfaitement retranscrit et le gameplay reste simple et assisté (rare sont les chutes). Les jeux vidéo de courses exploitant parfaitement la wiimote se comptent sur les doigts d’une main et ce jeu en fait partis !
Si vous vous sentez seul, vous pouvez demander à un(e) ami (e) (un seul) de vous rejoindre pour vous aider à accomplir les différents objectifs (ou simplement vous défier). Mais attention. En mode deux joueurs, plus personne ne parle. Il n’y a guère de vie sur les circuits et dans ce cadre là, le jeu devient de suite beaucoup plus quelconque ! En fait, on se lasse assez vite du jeu à deux joueurs…
Niveau musique et bruitage, le jeu possède ce qu’il lui faut, sans transcender le genre. Certaines musiques se retiennent, beaucoup de répliques aussi, mais rien qui ne traversera les âges. Quand aux graphismes, ils sont honnêtes. On pourrait parler plus longuement de l’orientation graphique (génie ou mauvais goût ?) mais je laisse ça à l’évaluation personnelle de chacun.
Pour conclure, Speed Racer est un bon investissement, le (sous) F-Zero que la Wii n'a pas eu , qui a bas prix ne vous décevra absolument pas. Mais on y passera une quinzaine d’heure sans se lasser en tout, ce qui est peu pour un jeu de course, mais très suffisant pour un jeu d’aujourd’hui, surtout pour 10€ !
http://www.youtube.com/watch?v=952GvcRKl0w&feature=related
Duplucky:
Aujourd'hui, je vais tester ceci:
Une belle petite surprise de la 3DS, qui raconte le déroulement des guerres de clan qu'a subit le Japon durant l'époque Sengoku. C'est le petit dernier de la série de samuraï warriors, qui sont des Dynasty Warriors-like. Le jeu propose d'ailleurs quelques nouveautés bien sympathique:
La première et la plus mitigée, c'est qu'on se créée son propre personnage, mais on ne peut choisir que son sexe et son nom au début. Ils ont néanmoins leur propre style de combat: ainsi, l'homme utilise un sabre long et un mousquet pour éclater ses ennemis, tandis que la femme se bat avec deux épées élémentaires: une de feu et une de glace (fans de ToS s'abstenir ^^). Bref, niveau personnalisation des personnages, ce n'est pas terrible, dirons-nous. Mais bon, plus on avance dans le jeu, plus on débloque des éléments pour les personnaliser: nouvelles tenues, pièces d'armures et nouveaux types d'armes (bien que je ne sache pas encore comment les débloquer). A cela, on rajoute la possibilité de changer la couleur des vêtements et on se retrouve avec un éditeur de perso un peu plus complet que ce qu'on pourrait croire aux premiers abords.
Bref, une fois notre personnage créé, on se lance dans le jeu et on découvre le scénario: nous incarnons donc un jeune soldat qui va dans un premier temps, chercher une motivation pour aller sur le champ de bataille, ce qui lui permettra de passer sous les ordre des différents seigneurs de guerre de l'époque, tels que Kenshin Uesugi, son rival Shingen Takeda, Motonari Mori et même le roi démon Nobunaga Oda! Une fois ce tour d'horizon effectué, notre personnage prendra sa décision dans le but de créer un monde sans guerre. Vous l'aurez compris, sa motivation est niaise mais ce qui fait la force du scénario, c'est qu'il suit à la lettre les véritables évènements de l'ère Sengoku. J'ai comparé avec Wikipedia et j'ai remarqué avec surprise que tout correspondait. Un bel effort a été fournit de ce côté là.
Si le début nous permet de combattre avec différents dirigeants et donc, de varier les personnages jouable, la suite des évènements restreint leur variété, nous obligeant à avoir très souvent les mêmes personnages jouables. Car oui, sur le champ de bataille, on n'incarne pas juste notre héros: on peut en contrôler 4 à la fois! Mais j'y reviendrai. Bref, à côté de ces quatre personnages, on a d'autres alliés gérés par l'IA. il faudra d'ailleurs être attentifs à ces personnages, car certains sont jouables aussi! Mais diantre, comment les débloquer? Certains se débloquent en finissant certaines missions, les autres en se liant d'amitié avec eux. Après chaque niveau, on pourra choisir de converser avec différents personnages présents sur le champ de bataille. Durant la conversation, vous aurez des choix à faire qui augmenteront leur niveau d'amitié ou pas. Une fois que vous êtes amis avec ce perso, vous pourrez le choisir dans toutes les batailles déjà terminées.
Parlons-en, justement des batailles. Elles commencent toujours par un briefing qui nous indique les objectifs cruciaux de la bataille, l'emplacement des pnjs clé, alliés comme ennemis ainsi que l'emplacement des 4 personnages jouables, car oui, ils ne commencent pas l'un à côté de l'autre, ce serait trop stupide, sinon. Une fois le briefing terminé, vous pourrez équiper armes et objets à vos personnages, checker la liste des généraux alliés et ennemis ainsi que leurs stats (attaque et défense uniquement) et la liste des pouvoirs spéciaux qui sont à votre disposition. Quand vous êtes prêt à entrer dans le vif du sujet, cliquez sur "Start Battle" et après une courte cinématique de présentation du niveau, préparez-vous à voir ceci sur votre écran supérieur:
et ceci sur votre écran inférieur:
Comme vous pouvez le remarquer, l'écran supérieur est là pour la castagne, vous enchainez génocide sur génocide en faisant des combos de frappe rapide (bouton Y) et de frappe puissante (bouton X). Le bouton R permet d'activer la capacité spéciale des persos (l'intérêt des armes élémentaires de la fille prend son sens ici: attaque de feu+attaque de glace combinée, Hideyoshi modifie sa lance pour optimiser les dégâts, Oda s'entoure d'une aura ténébreuse, etc, etc.). Si on assez de jauge d'esprit (bleue), le bouton B nous permet de casser la garde de l'ennemi et de prolonger notre combo, sinon, il sert juste à sauter. Pareil avec la jauge musou (rouge), le bouton A permet d'activer cet enchainement dévastateur qui se solde par une attaque spéciale qui explose tout ce qui se trouve à l'écran. Bien évidemment, selon la combinaison de bouton entrée, les attaques seront toutes différentes, ce qui offre un panel de techniques assez vaste. Le bouton L permet de parer les attaques ou de recentrer la caméra et le stick directionnel fonctionne au poil pour diriger le personnage (contrairement à SF4 3DS...). Enfin, les perles bleues permettent d'activer les pouvoirs spéciaux: chaque personnage en possède un puis deux au fur et à mesure qu'il gagne du niveau. Ces pouvoirs ont des effets variés et intéressants: soigner un personnage, augmenter son attaque ou sa défense, baisser le moral des troupes ou carrément ralentir le chronomètre pour faciliter la réussite de certains objectifs. De plus, si deux personnages combattent côte-à-côte, ils pourront activer un nouveau type de pouvoir spécial mais, il consommera les perles des deux persos: il faudra donc veiller à ne pas avoir directement besoin des autres pouvoirs de l'un ou l'autre perso. On active d'ailleurs ces pouvoirs via le bouton situé en bas à droite de l'écran inférieur, qui est le centre nerveux du côté stratégique du jeu.
Les batailles se déroulent comme ceci: on envoie nos soldats attaquer les généraux ennemis les plus proches ou aller vaincre des capitaines de garde qui tiennent des postes de garde. Plus vous abattez des généraux ou vous emparez de postes de garde, plus le moral ennemi baisse et cela se voit sur leur barre de vie qui rétrécie de plus en plus jusqu'à devenir un pixel et sur leur comportement. En effet, on les verra souvent fuir voir renoncer à combattre, se laissant tuer par nos armes impitoyables lorsque leur moral est faible. Au contraire, si leur moral est très élevé, leur barre de vie est rallongée et ils se montrent plus combattifs. Pire encore, s'ils se trouvent près de leur territoire (zone rouge sur la carte), ils deviennent très résistants, réactifs et surtout font TRRRRES mal! Il faut donc abaisser leur moral le plus rapidement possible pour éviter les mauvaises surprises... Si seulement c'était aussi simple! En effet, durant toute la partie, vous aurez quantité de missions à effectuer, parfois de 2 à 3 missions successives, chacune située aux quatre coins de la carte! Diantre, comment gérer tout ça seul? Et c'est là que la carte de l'écran inférieur rentre en jeu: en cliquant sur chacun des 4 portraits, vous incarnerez directement le personnage et pourrez le mener directement à un objectif, ce qui est plus rapide que demander à l'IA de l'atteindre de lui-même (en cliquant d'abord sur la carte puis sur le portrait du perso et enfin sur l'objectif à atteindre). Vous devrez donc positionner stratégiquement vos personnages pour pouvoir faire un max de missions (il n'est pas nécessaire de toutes les réussir, heureusement), sachant que parfois, vous aurez l'aide d'un allié ou aurez besoin de l'aide d'un de vos pjs pour mener à bien la mission. Ces missions sont relativement variées: les plus classiques sont d'abattre 100 ennemis ou effectuer un combo en un temps donner et abattre certains généraux avec tel personnage, ou d'autres conditions supplémentaires pour obtenir un bonus. Mais certaines missions consistent à empêcher un rendez-vous, escorter/sauver des alliés ou s'emparer des forteresses ennemies. Si ce type de mission échoue, cela peut influer grandement sur la bataille. Par exemple, si un rendez-vous a lieu, l'ennemi peut mettre en place un tout nouveau plan d'action et c'est avec une envie de meurtre grandissante que vous verrez des généraux spawner directement dans votre base pour mettre fin à la mission (vécu!). Voilà pour l'aspect stratégique du jeu: savoir positionner ses personnages au bon endroit pour faire un max de missions et décider si certaines d'entre elles valent le coup d'être faites.
D'ailleurs, ces missions et leurs conditions bonus permettent de gagner de l'or, de l'xper et des objets et nouvelles armes, comme le fait d'abattre des généraux ou de briser des caisses en bois, seaux ou bottes de pailles. En effet, une fois bien avancer dans le jeu, vous pourrez équipe des objets et de nouvelles armes pour obtenir des bonus non négligeable (atk, def, musou+, speed, ride). Mais plus intéressant encore, vous pourrez les synthétiser avec d'autres armes pour booster leurs stats ou avec des objets pour, d'abord débloquer un nouvel emplacement de compétences (jusqu'à 6 emplacements possibles) et une nouvelle stat dans ledit emplacement. Mais chaque objet/arme synthétisé est définitivement perdu! Et chaque arme ne peut être améliorée que dix fois, il faudra donc synthétiser intelligemment. De plus, ces opérations coûtent cher, très cher! Et l'argent n'est pas donné dans ce jeu. A mon stade, je ne peux synthétiser qu'une fois ou deux grand maximum, tellement ils sont radins niveau pognon. Enfin, autre détail intéressant: on peut acheter différents types de chevaux avec chacun leur propre stat. Ces chevaux nous permettent de nous déplacer plus rapidement sur le champ de bataille (sauf pour les ninjas) et nous offrent des bonus de combat non négligeables. Par contre, nos combos sont plus limités et surtout, ça coute la peau du cul, un cheval! :sad:
Globalement, le jeu est assez difficile, notamment en mode normal (alors qu'en facile, une vraie promenade de santé). La difficulté des missions est désignée par un nombre d'étoiles allant de 1 à 10, sachant qu'à partir de 3 étoiles, on ressent vraiment la différence de niveau entre chaque étoile rajoutée! Vous allez vite pleurer en mode normal! Heureusement, les game over ne sont pas pénalisant, au contraire! Vous xp quand même (moins, certes), conservez les bonus de mission réussies ainsi que tout objet et or récupéré sur le champ de bataille. A force, vous aurez le niveau suffisant pour torcher la mission, il suffit juste d'être patient et ne pas avoir peur de recommencer la mission des dizaines de fois! Sinon, vous pouvez passer en mode facile, mais sachez qu'au bout d'un moment, le mode facile deviendra assez redoutable aussi (mais beaucoup moins que le mode normal quand même!) On notera aussi que les menus sont un véritable modèle d'ergonomie: tout est clair, simple, bien aéré. Bref, un véritable plaisir de naviguer dans ces menus (tout le contraire de Xenoblade, donc.)
Enfin, le système de spotpass, relativement anecdotique, mise tout sur la stratégie: vous devrez sélectionner 4 personnages dont la valeur totale de leurs points de commandement additionnés ne doit pas dépasser 100 pour affronter d'autres équipes. Vous devrez choisir entre un berserker (qui peut frapper fort un ennemi), un stratège (qui peut attaquer tous les ennemis), un assassin (qui peut tuer un ennemi) et un healeur (qui peut soigner). Ensuite, vous devrez choisir leur formation de combat, sachant que certaine sont plus efficaces que d'autres. Et enjoy la bataille!
Là où les développeurs on eu une excellente idée, c'est que leurs DLCs gratuits ne sont pas si gratuits que ça, en ce qui concerne les armes supplémentaires: en effet, vous devrez d'abord vaincre l'adversaire spotpass pour débloquer l'arme puis sélectionner l'arme que vous voudrez gagner lors de la prochaine bataille. Mais pour cela, il faudra d'abord vaincre un nouvel ennemi: un maitre d'armes, je crois, qui apparaitra sur la carte, fuira et surtout, se montrera redoutable! Et c'est sur son cadavre que vous récupèrerez l'arme. A cela, on rajoute les missions gaidens, certaines déblocables dans le scénario, d'autres via DLCs, vraiment gratuits, ceux-là, histoire de bien prolonger le plaisir du jeu et on obtient un jeu qui annonce une durée de vie plus que correcte (je planche vers la soixantaine d'heures de jeux). Bref, y a de quoi faire avec ce jeu. Si vous avez une 3DS qui prends la poussière, investissez dans ce jeu, vous ne le regretterez pas!
...
Enfin, vous noterez quand même que le jeu a quelques petits défauts:
-Le plus important: le jeu est en japonais sous-titré anglais. On se retrouve donc avec des doublages d'excellente facture mais les moins bons en anglais devront s'aider d'un dictionnaire. Heureusement, ce n'est pas de l'anglais très poussé comme ce fût le cas avec Valkyrie Profile: Covenant of the plume. Mais bon, ça reste toutefois dommage.
-L'IA des pjs n'est pas géniale: vos persos sont suffisamment intelligents pour foncer vers l'objectif de mission le plus proche mais parfois, ils laisseront passer l'ennemi sans rien faire: les pnjs s'en sortent bien mieux! De plus ils avanceront lentement et se battront avec des larbins totalement osef au lieu de foncer sur l'objectif. L'idéal étant de les mener manuellement à l'objectif et d'engager le combat avant de changer de personnages, puis après, reprendre le contrôle du perso pour étaler l'ennemi, sinon il foutra rien. Heureusement, je constate que l'ia des autres pjs est clairement revue à la hausse quand ils combattent près de nous: ils donnent vraiment tout ce qu'ils ont et ça fait plaisir. On notera aussi que les pnjs buggent parfois aussi: j'ai déjà vu un général ennemi se casser la gueule comme une merde tout seul, ce qui m'a permit de le tuer sans problème ou voir un larbin allié poursuivre un larbin ennemi en tournant en rond autour d'un... autre larbin allié qui n'osait même plus bouger... :ash:
Bref, une excellente surprise, sorti discrètement (ce qui est wtf quand on voit le line-up pourri de la 3DS :| ) à prendre pour les possesseurs de la 3DS, fans du Japon féodal ou des Dynasty Warriors ou qui souhaitent découvrir la série. Je lui mets un bon gros 17/20, à cause de l'IA et de l'absence de traduction française.
En bonus: un petit trailer qui donne un bon aperçu des différents aspects du jeu:
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