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Errements Poétiques - [ Poème : Autre-Vert ]
Chompir:
Je voulais commenter mais encore une fois ça m'étais sorti de la tête :^^':
Je voulais te dire que ce texte est magnifique et surtout prend tout son sens pour moi, tout simplement parce que je trouve que ta poésie se rapproche beaucoup de ce que j'ai étudié de Rimbaud. Du coup je sais pas si ce poème parle de toi mais en tout cas il est très beau.
Synopz:
/!\ : Voici un nouveau poème très particulier, ne vous inquiétez pas pour ma santé mentale, tout va bien :hap: (enfin, je crois ?), mais ce poème est donc à lire de façon avertie, le côté très bizarre, l'usage de la ponctuation, les sauts de lignes etc... se veulent significatifs et font partie de la construction de la chose. Vivez-le comme une expérience à la fois écrite et visuelle, ne vous arrêtez pas à la bizarrerie de la forme !
Parler avec sa tête quand l’on écrit un poème d’amour
(et constater un dialogue de sourds)
Je voulais garnir de vers ces lignes,
Avant de voir qu’il était futile
De venir à toi enflé de signes :
Toi qui ris bien des rimeurs débiles !
Oui c’est fort triste ! Mauvais artiste ;
Piqué-coulé, comme j’aime dire,
Tout plein de peines très fantaisistes :
Grandes Idées, mille vains désirs…
Parquées-et-jetées
Mais qui démangent !
Alors comment ?
Sort-on de sa tête ?
Car je te dis bien ! « Oui, elles me mangent ! » ///…. !!
Comment cracher – toutes les arrêtes ?
~ J’assemble des mots
Comme des briques ~
Brique de quatre / et brique de cinq
1 2 3 4 1 2 3 4 5
Si la vie pouvait donner la trique
Comme donne un vers qu’on compte cinq !
Il n’y aurait plus besoin d’Idées
4/5 (Hors-poème : l’important est rythme,
5/4 (donc comptez vos doigts : faites tempo.)
Leur majuscule enfin fracassée \ : /// !!! I
N’est-ce pas bizarre ? Si, je crois bien.
Mon aimée donc, que faire de ma tête ?
Trop intoxiquée
! du poids de /L’UN\ !
Je ne parviens plus, même, à faire la fête ?
Harassé-brisé, il faut sortir
Des stériles cir-con-vo-lu-tions…
---------------------------------→
Voir que la sortie vient d’un désir
Bien décalé vers la vraie Vie-sion
Vraiment, plus jamais, l’on me prendra
A composer poèmes d’Amour
Que, quoi qu’il en soit, tu n’aimes pas,
Bâtis que pour moi : égo-secours…
Sans mots-de-tête, puis-je t’aimer ?
Amour de l’acte et plus de la plume
Qu’ai-je désiré qui n’est papier ?
Que suis-je donc sans idées-enclumes ?
------------------------------------------------
Car les femmes-aimées restent à l’entrée
Des poèmes ; où dansent les ombres.
Chompir:
MER IL É SOUL !! O_O Nan plus sérieusement, la construction est assez folle mais très intéressante ça donne un échange avec le lecteur je trouve. La forme joue avec le texte et c'est vraiment cool au niveau du rendu. :^^:
Synopz:
Août - II
Est-il normal de voir la vie passer au loin ?
Car il est des éclairs trop rapides et des chutes trop sombres :
Ce n'est plus même le malheur, c'est le tempo...
Toujours des croisements, des départs, des embardées — trajets de vie, sourires, soirs d'étoiles, ivresse, frustration, paroles jamais prononcées, rêves trop construits face à des possibles toujours en flux.
Il n'est, semble-t-il, que ce tempo, et ses aléas, chaque fois répétés et enrichis du poids ou de la légèreté de tous les précédents ?
Tous les jours d'Août de ma vie ! Sur lesquels j'ai déjà posé trop de mots collants et mièvres. Que d'aléas justement, beaucoup d'allers-aplombs !
Suivis de morne reflux.
Dehors les heures qui passent, empilées et concassées, derrière la vitre de ce moi carapaté, le monde déroule et chauffe.
Trop de figures dans les jours d'Août, mais il en faut pourtant. Et après avoir cru savoir, on replonge la tête dans le courant, et tout passe : les troubles et le vide, le besoin de réapprendre la force, toujours balayée.
Août ! Et toujours le jeu, toujours l'envie, toujours le besoin de savoir, aller plus loin, briser l'apparence.
Vis du jeu ou apprends la force :
Il n'est que manque dans le désir de l'ailleurs-vrai.
Août, chausses-trappes, torpeur et vie qui passe,
L'on se croit savants, et nous ne sommes qu'enfants !
Il nous faudrait l'être plus encore pour enfin savoir.
Août ! J'y ai vu trop de femmes
Flamboyantes, proches et lointaines,
Qui ne me renvoient toujours qu'à moi-même...
Il y a de la peur à briser dans les jours d’Été.
Chompir:
Très sympa ce poème, du coup, c'est comme ça que tu vois le mois d'août ? :niak: En tout cas j'aime beaucoup la construction, avec si je comprends bien, l'avant août au début, puis ta description de comment tu ressens le mois d'août qui est peut-être d'abord négative pour finir positive ? J'aime beaucoup la fin d'ailleurs et comment tu casses la construction du poème.
Ça fait plaisir en tout cas d'en lire de nouveau, ça faisait longtemps !
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