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Errements Poétiques - [ Poème : Autre-Vert ]

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Chompir:
C'est quelque chose de normal de passer donner son avis, avant j'essayais de le faire à chaque nouvel écrit des membres mais je commence a avoir moins de temps pour tout lire directement et je fini par oublier de lire. J'avais commencé à lire le début de ton chapitre mais je crois que j'avais du arrêter parce que je prenais un train.

Du coup je viens de tout lire et je dois dire que j'aime beaucoup, tu poses très bien le cadre et nous fait déjà ressentir des sentiments pour Alyse, d'ailleurs je me pose pleins de question sur elle, qui elle est, qui est la personne qu'elle a perdue et qu'elle pleure. Comment s'est elle retrouvé là, comment le royaume ou elle vivait est tombé, en savoir plus sur l'autre royaume qui contrôle cet endroit où se trouvent gens d'Occara (ça me fait penser au film de FMA et l'étoile de Milos, il y a un conflit politique du genre ou un peuple don sa terre à été détruite, on été envoyé dans un gouffre ou l'autre royaume se tient fièrement au dessus set vide leurs ordures dans cet endroit de misère et les canardes s'ils tentent de s'enfuir). Je me demande aussi ce qu'est cette Chanson. Bref, tout est très bien géré vu que je veux en savoir plus sur tout. ;D

Xanto01:
Hello Synopz ! Je voulais commenter ton premier chapitre de la Brèche depuis un bon bout de temps mais pendant un temps.

Que dire si ce n'est que ton premier chapitre m'a fortement intrigué ! J'ai beaucoup aimé le contraste entre le souvenir qu'Alyse a de cette personne disparue et sa situation actuelle dans cet immense bourbier qu'est la Brèche. Comme l'a dit Chompir, je trouve que nous fais déjà ressentir des émotions pour Alyse. Et je suis très curieuse d'en apprendre un peu plus sur elle et cette énigmatique Chanson.

Quant à ton poème, je l'ai également trouvé très bien écrit. Notamment les quatrième et cinquième strophes que j'ai trouvé d'une beauté très émouvante.

Synopz:
Déshabillons-nous

Déshabillons-nous
Toi et moi des millions
de nippes
que nous traînons partout

Rends-moi ta peau
grain lisse trop couvert
Laisse et le soleil
et ma main et mes mots

Toucher l’œil la hanche
Tous les points
où s'étend la mer
de ta nudité

Déshabillons-nous
que je jette bas
ces bandes lourdes
étendards-terreurs
qui filtrent le ciel

Déshabillons-nous !
Qu'un isthme
nous soit corps
Que le sel
nous soit saveur

Sel de tes lèvres
enfin nues
goûtées à plein
dans ton sourire-vent

Déshabillons-nous
une fois encore
prendre la foudre
de tes lents mouvements

Nous voir nus
Sans masques
d'ombres de blessures
de peurs

Je t'ai connue
au premier jour
Nue comme le désir
je jette maintenant
les parures

Pour te revoir
pour laisser tonner
la foudre
de tes bras

Dévêtus tu dis
Où irons-nous
Nous irons
là où les rayons
sont étoffes

Là où il ne sera plus
besoin de se couvrir
besoin de courir

Là où nos corps
ne seront qu'une mer
agitée de l'aube au soir
de tous les jours

Là où il n'est plus besoin
de fripes d'épaisseurs
Là où ton regard
joint au mien
sera un corps

Découvert.


@Xanto01 et @Chompir merci pour vos commentaires, j'envisage de poursuivre cette histoire, je fais un gros travail sur l'univers dans son ensemble pour faire un truc crédible, je veux quelque chose qui tienne vraiment la route, restez par là, il y aura de la suite !

Chompir:
Très beau poème encore une fois. J'aime beaucoup la comparaison entre le corps nu et la mer qui devient tempête, même si je t'avoue que j'ai pas eu toutes les subtilités ! :R La construction du poème en tout cas est très intéressante et la rend très agréable, parlante et vivante. :^^:

Synopz:
Je voulais être Arthur Rimbaud
Je voulais être Arthur Rimbaud
Oui c'est drôle
Lui à demi-effacé sur la photo
Je voulais être Rimbaud

Qu'on crie
Ravagé par la poésie
Déjà si plein du monde
Qu'il en a ri

Dans le feu de Juin
Je lançais mes dix-sept ans
Tout un foin
Qu'on dise
Il est comme lui

Bardé de rimes
Toutes contrefaites
Au prisme de l'idéal
Des mauvais esthètes

Jolie farce
Qui m'a pris du temps
Tous les fous à dix-sept ans
Rêvent d'être voyants

Qu'on dise
Hommes aux semelles de vents
Évadé des rimes
Parti souriant à l'abîme 

Je voulais dire le monde
Oui moi aussi !
Les calèches du ciel
Tous les recoins de la vie

M'évanouir
Dans la clameur
Jouir de mon génie-éclair
Demi-figure séduisante
Esprit des mots de l'errance

Mais d'être Arthur Rimbaud
J'ai passé l'âge
Mes dix-sept ans insérieux
Fondus dans les
Ans insipides

Rimbaud a laissé la poésie
Morte là-bas
Dans la terre d'Arabie
Elle manquait tant de mouvement !

Insipides lieux
Renommées sans têtes
Là où les boulevards
Ont des noms de poètes

Peut-être est-ce bien
Rimbaud que je voulais être
Quand il dit
Fi de la poésie
On ne peut vivre qu'en poète

Semant des vers moqueurs
Hargneux et rieurs
Qu'on ne prononce plus
Je me vois le suivre
Hilares sur la vie-vision-poésie
Pour Alexandrie.

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