Auteur Sujet: Restons dans le Hors-Sujet ! [Discussions libres]  (Lu 10986423 fois)

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« Réponse #61065 le: mardi 14 novembre 2017, 23:14:10 »
Vu comment ce problème a l'aide te préoccuper, tu fais bien d'en parler.
Les moyennes sont toujours préoccupantes, surtout au lycée avec le coup de pression du bac. Mais ne t'en fait pas, même si ta moyenne chute en maths, si tu maintiens un niveau au moins correct dans les autres matières, tu as tes chances de faire la filière que tu souhaites.
D'ailleurs, les chutes de points en début d'année sont un cas récurrent, du fait de la reprise mais surtout car les profs attendent un peu plus. Et c'est ce un peu plus qu'il faut atteindre le plus tôt possible dans l'année.
Bien sur, il n'y a pas de solution miracle. Mais je t'assure - et je parle en connaissance de cause - que pour remonter une moyenne  maths, le tout est de comprendre ses erreurs. Cela peut être qu'on ne comprend pas le cours, mais aussi que l'on n'arrive pas l'appliquer, que la méthode est incorrecte voir que l'on saute des "détails". Il est important de situer le problème, et pour ça réfléchis à la différence entre cette année et l'année dernière. Personnellement, j'ai perdu des points à mes premiers contrôle cette année (première) car je sautais des "détails", et ça a beau être un peu idiot, ça fait mal.
Si tu n'arrive pas à voir tes erreurs sur tes contrôles notamment, n'hésite surtout pas à aller voir ton prof en fin d'heure pour lui demander. Même s'il est théoriquement mauvais, il est là pour t'aider est c'est quand même un prof de maths !

Cependant, les cours de maths ne sont pas vraiment toujours le moyen le plus clair d'apprendre. Avant tes contrôles (et même en dehors si tu es très motivée) tu peux regarder sur internet ou dans ton bouquin de maths, qui sont généralement plus explicites. Là-dessus, je te conseille le site Les Bons Profs ainsi que leur chaîne youtube qui font des vidéos très faciles à comprendre.  :^^:

L'important, c'est de trouver un rythme et de ne rien lâcher.

Après, ne t'en fait pas si ta moyenne baisse. Ce n'est pas pour faire peur que l'on parle de 1-3 points en moins dans la moyenne au lycée. Tout le monde est passé par là. C'est d'ailleurs très fort de ta part d'avoir maintenu ton niveau dans les autres matières. :oui: Je pense sincèrement que le passage en S est faisable.

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« Réponse #61066 le: mardi 14 novembre 2017, 23:17:59 »
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J'ai peur de ne pas réussir à faire ce que je veux.

Et c'est quoi, ce que tu veux ? Y'a pas de chemin tout tracé pour les L, les S, ou les ES, on ne range pas les gens dans des cases et encore moins dans des cases aussi grossières que les filières générales.
L'expérience ratée de ta sœur c'est pas de chance mais franchement la vie est dure pour tout le monde, il y a beaucoup de S qui vont avoir des boulots moisis et inversement beaucoup de L qui vont s'épanouir dans leur voie, la dépression et la précarité ne sont pas réservés aux L.

Alors honnêtement si c'est pour faire comme le tout venant de S, c'est à dire faire médecine ou ingé, ou inversement faire L juste pour faire magistrat ou avocat, ça vaut pas le coup. Fait des tests d'orientation pour essayer de cibler ta voie et fait tout pour y rester, part pas au hasard dans l'inconnu, ou pire encore, ne reste pas braquée sur une branche juste parce que les autres te disent que c'est la "meilleure".
Surtout, ne tire pas de conclusion hâtive uniquement basée sur une expérience personnelle (qui n'est représentative que du malaise actuel dans le marché du travail et n'est pas un critère de qualité de telle ou telle filière).
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« Réponse #61067 le: mardi 14 novembre 2017, 23:33:56 »
Je me retrouve dans ton parcours à certains égards, Aélia. Je me permets de raconter un peu ma vie.

J'ai jamais été très fort en maths, mais en troisième, j'arrivais à avoir 10 ou 11 de moyenne. Ni la joie ni la honte, quoi. Et en seconde, j'ai eu un prof, je crois que j'aurais eu une figure en carton face au tableau j'aurais appris tout autant. Le mec était totalement plongé dans sa routine mécanique d'écrire au tableau comme s'il travaillait aux pièces. Une fois, une seule fois dans toute l'année, j'ai réussi à avoir la moyenne à un contrôle. C'est la seule fois de toute ma vie scolaire que j'ai utilisé une antisèche.

Quand il a fallu choisir mon orientation, j'ai eu droit au plus beau cas de schizophrénie dissociative de mes parents.

Les filières pro : "c'est les sagouins et les abrutis qui vont là-bas, c'est pas ta place ; toi t'es intelligent, ta place est dans le général puis à la fac."
Le bac S, sachant que mon point fort était les matières scientifique : avec ma moyenne en maths qui était passée de 10 à 4, c'était pas la peine.
Le bac L, sachant que j'étais plutôt bon en anglais et correct en allemand : "c'est beaucoup trop de travail personnel, tu es trop feignant." Je me souviens même, ils ont ri aux éclats pour cette raison.
Le bac ES : "il y a social dedans, c'est absolument pas ta branche".

... Oué, génial. Je fais quoi, alors ?...  :-|

Je finis en L limite par défaut, pour l'anglais. Dans ma classe, la moitié des élèves étaient exactement ce que tu décris : des échoués qui ne voulaient pas le technique mais n'étaient pas aptes à la S, comme moi. L'autre moitié avait déjà un plan d'études précis en tête.
Juste pour l'anecdote, je prends options maths, par défaut également, et avec un autre prof, ma moyenne passe à 14 et j'ai eu 17 au bac. Avec lui, je serais entré en S par la grande porte. Par contre, ma prof de philosophie était sorti du même moule que mon prof de maths en seconde et j'ai ramassé 8 au bac. Ironie du sort, ce sont les maths qui ont sauvé mon bac L.

Après un échec critique en fac de droit, j'ai choisi de me réorienter vers la comptabilité. Si je ne m'y étais pas senti à l'aise, j'aurais changé de branche pendant ma formation, j'en avais l'opportunité. C'est mon métier depuis trois ans. C'est pas ma grande passion, mais j'arrive à m'y faire une place où je pense être apte et performant (et c'est quand même un métier qui a ses bons côtés). Et je sais que si un jour, je me débarrasse de mes gros problèmes de confiance en moi, je peux monter dans les échelons, ou commencer un diplôme en informatique qui me serait utile.


Je t'encourage donc à ne pas porter un jugement trop hâtif ou désespéré sur ce que sera ta prochaine année. Il est "évident" dans l'esprit des gens que la S serait un plus, mais ce n'est pas l'arrêt de mort pour ton futur ; d'ailleurs D_Y l'explique mieux que moi. Et si ça se sait dans tout ton bahut que ce prof est un incompétent, il est peut-être possible de faire remonter l'information au corps enseignant pour qu'il soit remis en cause. Et si tu sais vraiment ce que tu veux, défends-le jusqu'au bout au lieu de penser dès le départ "ça ne marchera pas".
« Modifié: mardi 14 novembre 2017, 23:39:02 par Suijirest »

Mille mercis à Yorick26 pour la signature !

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« Réponse #61068 le: mardi 14 novembre 2017, 23:48:53 »
Et si ça se sait dans tout ton bahut que ce prof est un incompétent, il est peut-être possible de faire remonter l'information au corps enseignant pour qu'il soit remis en cause.

Je me permet de réagir sur ceci pour avoir eu un cas similaire l'année dernière avec mon prof de math. Hélas ni le corps enseignant ou le proviseur ne peuvent faire quelque chose pour ce genre de problème. Il faudrait qu'un ensemble de parent écrivent au rectorat pour le faire remonter et je doutes que ce genre de chose ce fasse souvent en France. (à la place les élèves subissent le prof toute une année, voir plusieurs s'ils ont la malchance de le retrouver les années suivantes.)
« Modifié: jeudi 16 novembre 2017, 16:04:52 par Chompir »
Merci à Haine et Jielash pour le kit <3

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« Réponse #61069 le: mercredi 15 novembre 2017, 00:42:18 »
Je réponds vite fait, j'ai pas tout lu et il est tard. J'avais une prof pourrie en seconde, je comprenais rien mais je suis quand même partie en S parce que... bref.
J'ai eu un autre prof en première et terminale, et tout a été beaucoup mieux et j'ai eu mon bac avec ma meilleure note en maths...

Aujourd'hui, j'aurais pu faire ce que je fais avec un bac Pro et je m'éclaterais tout autant.

Le tout c'est de savoir ce que t'aimerais bien faire plus tard (dit la fille qui savait pas à ton âge...) et quel serait le meilleur moyen d'y arriver. Passer par une filière générale n'est pas obligatoire, ni indispensable. Et tu vas pas forcément finir comme ta soeur si tu pars en L, je trouve ça gonflé de sa part de te faire flipper à ce point, si ça se trouve la L est faite pour toi. Le tout c'est de se donner les moyens d'arriver à faire ce que tu veux faire...
« Modifié: mercredi 15 novembre 2017, 00:44:40 par un modérateur »

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22:25:26 ‹Yan930› cocotte > admin site > admin forums > modo
22:26:09 ‹Chompir› oui ça c'est vrai par contre :oups:
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D_Y: si t'étais un délit, tu serais un excès d'intelligence

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« Réponse #61070 le: mercredi 15 novembre 2017, 13:44:22 »
Oui surtout il ne faut pas faire S parce que "ça ouvre plus de voies". Oui ça permet de partir en médecine (et encore ya des parcours qui permettent de rejoindre ce domaine sans avoir fait S), en ingé, bref tous les trucs scientifiques (grosso modo). Faut se demander si c'est ça que tu veux faire. Perso sans forcément savoir ce que je voulais faire dans la vie, je savais que les domaines que m'ouvrait le bac S ne m'intéressaient pas, alors pourquoi m'embêter plus ? Faut vraiment se dire que le bac ça sert juste à te donner accès aux études supérieures, sinon tout le monde s'en fout du bac que tu as. Aujourd'hui j'ai 24 ans et j'ai viré la ligne baccalauréat de mon CV tellement les gens en ont rien à faire.

Après malheureusement tu as l'air d'avoir la pression familiale qui n'aide pas à choisir librement. Bref tout ça pour dire, fais ton petit bonhomme de chemin, si tu veux ta place en S je suis sûre que tu l'auras. Si le problème vient du prof, dis-toi que toute ta classe est logée à la même enseigne. Si c'est toi qui a des lacunes, t'inquiète pas, tu peux inverser la tendance en bouffant des annales. Je suis totalement imperméable aux maths mais quand il s'agit d'assurer à un examen j'arrive à passer au forcing de cette manière :8): Le plus dur au final c'est de reprendre confiance en soi et ne pas tomber dans un cercle vicieux (je suis mauvaise alors ça sert à rien de travailler).

Bon courage, je sais que c'est très impressionnant les histoires d'orientation au lycée mais en vieillissant on se rend compte que rien n'est gravé dans la pierre, c'est pas parce que tu t'engages dans une voie que tu es condamnée à restant là-dedans pour le reste de ta vie. J'ai eu l'occasion de côtoyer des personnes de 30-40 ans en reconversion donc maintenant je m'angoisse plus là-dessus :8):
« Modifié: mercredi 15 novembre 2017, 14:24:19 par Bilberry »

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« Réponse #61071 le: mercredi 15 novembre 2017, 19:56:41 »
OMG. Mais merci tout le monde de lui rappeler qu'on choisit une filière par affinité ou pour un projet par pour des raisons débiles énoncées par des parents. La filière qui a le plus de débouchés est la filière où il y aura le plus de métiers qui te plaisent au bout même si tu sais pas ce que tu veux faire, pas là où il y a le plus de métiers disponibles (et encore... il y a toujours des moyens contourner pour y arriver).

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« Réponse #61072 le: mercredi 15 novembre 2017, 20:12:02 »
Oui surtout il ne faut pas faire S parce que "ça ouvre plus de voies". Oui ça permet de partir en médecine (et encore ya des parcours qui permettent de rejoindre ce domaine sans avoir fait S)

Tient ça me rappelle une anecdote de ma première année de médecine :
En début d'année, le prof d'amphithéatre (il y a 2 amphithéatres, l'un ou il y a le prof et environ 200-300 élèves de mémoire et l'autre retransmis par videoprojecteurs pour ceux qui a l'époque ne voulait pas venir à la fac à 3H du mat pour avoir un siège dans l'autre amphi :p) demande qui vient d'une autre filière que S.
Il doit y avoir 4-5 mains qui se lèvent.
Le prof dit : "génial, vous allez voir vous allez bientôt avoir de gros bras"
Tout le monde se regarde sans comprendre ...
Il répond "bah oui, vous avez pas fini de ramer"

Histoire vraie ... :p

En vrai, vivement qu'on en finisse avec ces filières (d'après ce que j'ai vu dans la semaine, ça a l'air d'être au programme) car bon, pour être honnête, je me suis jamais resservi de ce que j'ai appris en S.
Les maths vont pas très loin, on a effectivement de la physique/chimie poussé dans le domaine Biochimie/biophysique et bien évidemment la SVT pas mal poussée mais je pense qu'il n'y a rien d'insurmontable (surtout qu'on reprend pas mal de bases et de toute façon, c'est souvent du par coeur alors bon ..)

C'est clair que ça aide grandement mais faut pas se mettre la pression si tu t'es "planté" de filière, ça se reprend, c'est justement des filières générales et de toute façon t'es jeune, c'est pas grave de mettre un an ou 2 (ou plus) pour trouver réellement sa voie.
J'en connais qui sont partis faire des études de droits après la première année de médecine et à qui ça leur a très bien réussi.
On m'a même raconté dans mes études qu'un mec interne (donc au minimm 6 ans de médecine) a tout abandonné pour finir dans un cirque ... Donc bon ...

Après je peux plus trop te conseiller sur la filière S mais de souvenir, j'ai toujours été un élève "moyen" et je m'en suis sorti alors que visiblement tu as des notes déjà très passables donc évite de te mettre trop la pression et voit déjà ce que tu aimerais faire toi.

Hors ligne Aélia

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« Réponse #61073 le: mercredi 15 novembre 2017, 22:37:41 »
Euh, d'abord merci à tous, je ne pensais pas obtenir autant de réponses. Depuis quelques mois je me sens assez seule alors ça me fait vraiment plaisir que vous preniez la peine de me répondre.

Ensuite je me rend compte que j’étais tellement mal par rapport aux notes, au prof, etc, que j’ai oublié de parler de certaines choses, notamment du pourquoi du comment je voulais faire S. Du coup je vais me rattraper là.

Concernant la filière, je ne me suis pas décidée hier. Ça fait longtemps que j'y réfléchis et que j'en parle autour de moi. Au tout début justement, je pensais plutôt faire L, car en général je préfère la littérature aux sciences (et ça fait partie des choses dont j’ai oublié de parler). Mais comme je n'ai aucun mal non plus avec les sciences et que tout le monde me disait que si je ne savais pas quoi faire pour l'instant, le mieux était d'aller en S, je me suis dit que ce serait en effet peut-être mieux et plus "sûr".
Mais ma famille ne tient pas à absolument me voir aller en S, et ma sœur voulait juste me prévenir. Elle ne voulait pas me dégoûter de la filière L. Elle non plus elle ne savait pas quoi faire à mon âge et elle a choisi L car elle n’aimait pas les maths, et elle l'a regretter. Certes elle me conseille (comme mon frère et ma mère) de faire S si je ne sais pas vraiment quoi faire pour éviter qu’il ne m’arrive la même chose qu’à elle, mais ce sont surtout les souvenirs que j’ai d’elle triste qui m’influencent.
Mais évidemment ce n’est pas que ça et certains de vos messages m’ont aider à comprendre que je me suis peut-être aussi laissée trop influencée par tout ce que j’entendais et que je devrais réfléchir encore.

Du coup ce dont j'ai oublié de parler, c'est ça :
En fait, j’ai plusieurs pistes. Il y a des choses qui m’intéressent un peu en S, et un petit peu en L. Mais je ne sais pas quoi choisir et qu'est-ce qui m'intéresse le plus, et c’est ça le problème. J’ai surtout peur de me dire que je veux faire quelque chose et ensuite avoir une autre idée qui m’attire plus, et au final me planter totalement et me retrouver bloquée par le bac que j'aurais fait. Du coup je me suis dit que S était peut-être plus sûr, vu tout ce qu’on me disait, et que si je me plantais je pourrais peut-être mieux me rattraper qu'en L. C'est pour ça que je tenais à y aller. Je vais passer pour une idiote et j'ai l'impression de l'être à résonner comme ça, mais comme il y a des choix d'orientations qui m'intéressent, mais aussi apparemment plus de choix tout court après le bac, j'ai pensé qu'il y avait beaucoup moins de chances que je sois déçue par la suite. Mais certains de vos messages me prouvent le contraire et comme je l’ai dit plus haut, je vais un peu plus y réfléchir. En plus je ne sais même plus ce qui m'intéresse.

Et je le sais très bien qu’on choisit une filière par affinité, je ne suis pas si conne. Si je savais parfaitement bien ce qui m’attire, j’aurais fait mon choix sans hésiter et sans autant demander conseils aux autres.

Mais par contre je n'ai rien contre les filières pro, je ne les considère pas comme "indignes" ou autre et ma famille non plus (ce qui n’est pas trop le cas de certains de mes amis, mais bon) c'est juste que quand je m’y suis intéressée, il n’y avait pas grand-chose qui m’attirait, tout comme pour la filière ES d’ailleurs. Tout ce qui me plait à peu près est lié aux filières S et L.
D’ailleurs pendant qu’on parle de clichés, d’orientation et de ma vie, j’ai une amie qui se bloque encore plus que moi à cause de ce que disent les autres, j’ai l’impression. Elle veut aller en STMG, mais pas forcément parce que ça l’intéresse, c'est parce qu’elle estime ne pas avoir les capacités nécessaires pour aller ailleurs. Et du coup elle n’arrête pas de se dévaloriser à cause de ce qu’elle entend sur les STMG et reste bloquée, un peu comme moi avec la filière S, sur le fait qu’elle serait soit disant nulle et qu'il vaut mieux qu'elle fasse STMG pour cette raison. Je ne sais pas quoi faire pour lui enlever ces idées de la tête.

Sinon, concernant mon prof, Haine, il ne me parait absolument pas perdu ou autre. Il est là depuis plusieurs années déjà.
Et c’est dur de ne pas écouter les autres élèves quand à chaque fois qu’ils apprennent que j’ai ce prof, ils me disent : « Ah oui, quand même… Bonne chance ».
Même me dire que ça ira mieux au cours de l’année c’est dur, non seulement avec tout ce que j’entends, mais aussi avec le comportement du prof. Il fait son cours limite pour lui-même et s’énerve dès qu’une seule personne ne comprend pas son cours, même quand c’est un élève sérieux qui lui demande simplement de réexpliquer. Je n'ose pas lui demander quand je ne comprends pas quelque chose.

Encore une fois je ne sais pas si j’ai dit tout ce que j’avais à dire (au pire j'éditerais ou je ferais un autre message). J’ai l’impression d’être partie dans tous les sens, j'essaie un peu d'organiser et de dire tout ce qui se passe dans ma tête, mais tout est flou je ne sais pas comment faire. J'écris un peu au feeling mais j'ai l'impression de ne dire que des choses bêtes et idiotes, de me contredire, de raconter n'importe quoi, et au final, d'être complétement stupide avec tous mes raisonnements foireux.
J’espère quand même que ce sera assez clair. Je ne m’attendais pas à tant de réponses d’un coup, en fait, ça m’a un peu pris de court, mais c'est gentil de votre part de m'aider comme ça à y voir un peu plus clair. Ça m'a fait du bien d'en parler, que vous m'ayez lu et que vous ayez pris la peine de me répondre gentiment.
« Modifié: mercredi 15 novembre 2017, 22:43:22 par Aélia »


Merci à tous !

Hors ligne D_Y

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« Réponse #61074 le: jeudi 16 novembre 2017, 00:44:34 »
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Je ne sais pas quoi faire pour lui enlever ces idées de la tête.

D'abord, enlève les de la tienne parce que tu as l'air d'avoir exactement les même ("je dis des choses bêtes et idiotes... je me contredis... je raconte n'importe quoi... je suis complètement stupide..."). Pose toi deux secondes, respire un bon coup. Les humains sont naturellement portés à ne pas avoir confiance en eux, à avoir peur du jugement des autres, certains gèrent mieux que d'autres, mais toutes les questions que tu te pose, absolument tous les lycéens du monde se les sont posées aussi. Alors écoute ceux qui sont passés par là et tu verras que ce problème, qui te semble grave et insoluble, est en réalité loin d'être complexe :oui:

Aujourd'hui, le bac a peu de valeur ; c'est simple, plus il y a de monde qui l'a (et actuellement c'est le cas), moins il est rare et plus il perd en valeur. C'est un bout de papier qui ne sert qu'à rentrer dans des grandes écoles mais les dites écoles sont soit hyper sélectives (et dans ce cas c'est l'ensemble du parcours scolaire qui prime et non juste le bac), soit totalement engorgées de lycéens paumés qui ont tous la même idée en tête (médecin, ingénieur, avocat, bref ce clichés absolus de réussite sociales dans lesquels ils ont été baignés).
La plupart vont trouver leur orientation naze dés le départ, d'autres vont persévérer pendant des années mais vont se réorienter plus tard, d'autres encore iront jusqu'au bout mais connaitront la précarité ou alors seront plongés dans la désillusion (être médecin c'est cool mais les conditions de travail en hôpital c'est autre chose). Une minorité va réellement s'épanouir.
A l'inverse il y a pléthore de BTS, DUT, apprentissages (et j'en oublie sans doute), qui globalement sont ouverts à tous les bacheliers, et qui sont probablement plus utiles pour trouver un job qu'une bête licence (et globalement plus intéressants).

Quant à ton hésitation ("et si je me trompais ?"), et après ? Des gens se réorientent à tous les âges, la Terre ne s'arrête pas de tourner. Il y en a qui triment, qui font des jobs pas spécialement plaisants, d'autres réalisent que leurs rêves ne dépendent pas réellement d'un diplôme ou autre bout de papier (surtout pas un truc basique comme le bac) mais élargissent leurs connaissances en autodidacte et prennent des risques (je connais un mec qui a que le brevet et qui gagne 3000€ parce qu'il a un niveau ingénieur informaticien, tout appris en pratique perso).
Tu trouveras sans doute pas ta voie du premier coup et c'est tant mieux. Quant au fait que le bac S est une bouée plus efficace que n'importe quel autre bac, j'ai des doutes mais j'ai pas de chiffres sous la main.

Pour revenir en vrac sur ta sœur et ton amie. La mienne de sœur a fait ES, prépa éco, école de commerce, elle a actuellement un niveau doctorat, gagne bien sa vie, donc plutôt belle bouée, non ? Ça ne l'a pas empêché de faire un burnout et une dépression dans la foulée, ce qui n'a pas l'air plus agréable que ce que ta sœur a vécu. Encore une fois attention aux jugements hâtifs, ton regard sur le monde sera nécessairement différent de celui de ta sœur. Dans la même situation qu'elle, tu aurais sans doute réagi différemment, peut être te serais-tu épanouie à sa place ? (j'entends que quelqu'un peut se trouver à l'aise en bossant au McDo (c'est plutôt rare mais c'est pour imager :8):) et inversement faire une dépression en étant ingénieur).

Pour ton amie, les bacs pro ne sont pas des sous-bacs, ils sont certes moins développés sur les matières générales mais dans leur spécificité ils demandent du travail. Elle croit que les lycéens des filières générales sont plus intelligents que ceux en pro ? Je pense qu'un bachelier électricien démonte n'importe quel S dans des domaines liés à la physique. Et par expérience, même un bête apprentissage est loin d'être une sinécure, donc il y a pas vraiment de hiérarchie, seulement beaucoup de branches qui sont injustement limitées par beaucoup de gens à trois principales, ironique quand on sait que ça fait beaucoup de mal à certains secteurs qui ne trouvent plus de relève parmi les jeunes lycéens.

Maintenant t'as bien respiré, t'as compris qu'absolument tout le monde a déjà eu un prof de merde dans sa vie, que le bac n'est pas une épée de Damoclès qui va régir l’entièreté de ta vie, qu'il ne mérite pas qu'on stresse pour lui deux ans avant (surtout car le stress engendre des problèmes de confiance en soi, et donc favorise l'échec).
Peut être dans quelques années tu te souviendras de ce qui a été dit ici, et là tu verras que le marché du travail actuel n'aide pas à s'épanouir, qu'il est globalement pas facile du tout, souvent loin des rêves de jeunesse. Peut être que tout le monde veut faire S parce que c'est une réalité qui saute au visage de tout le monde ?

Imagine qu'en passant une porte, on nous fasse la promesse de devenir roi. Une foule dense joue des coudes pour passer coûte que coûte, tellement que personne n'arrive à passer, et beaucoup sont laissés de côté. Mais il y a quelqu'un derrière tout ce brouhaha, plus posé, plus réfléchi, qui prend la porte opposée, et qui passe sans soucis, parce qu'il est seul, et que tout le monde le regarde de haut. Derrière la porte il y a une grande vallée ensoleillée, et là il se dit : "à quoi bon être roi ?".
« Modifié: jeudi 16 novembre 2017, 00:57:44 par D_Y »
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« Réponse #61075 le: jeudi 16 novembre 2017, 21:35:20 »
Concernant tes doutes par rapport à ton intégration à la filière S, je ne peux qu'abonder dans le sens de ce qui a été dit au-dessus avec mon propre parcours. En maths, j'étais à 15 au collège, 10 en seconde et j'avais 7 de moyenne les deux premiers trimestres de premier et terminale en S. :astro: (Oui, pas le troisième car j'avais une réelle motivation à bosser car j'étais l'année avant la réforme au lycée et je ne voulais me coltiner le nouveau programme. Puis en terminal, il y avait le bac aussi.) Ca ne m'a nullement empêché d'avoir le bac et d'avoir eu l'orientation ce que je veux et de pouvoir maintenant préparer un doctorat en Histoire :miou:. Comme l'a dit Sujirest, il y a largement moyen de jouer sur les coefficients le moment venu pour compenser une faiblesse dans une matière "principale" au bac pour l'avoir. :oui: (Toujours dans mon propre cas, mon option physique-chimie m'a permise de compenser la note moyenne que j'ai eu en maths.)

Je m'estime mal placée pour te conseiller telle ou telle filière au lycée car il y en a énormément et je ne les connais pas toutes. Cependant, vu que tu as l'air d'avoir quelques idées pour l'après-bac, as-tu pensé à faire des stages dans les milieux en question ? Ça pourrait être une solution afin de voir si c'est ce que tu veux faire ou pas. :) En plus, à moins de viser des trucs type éducation nationale, tu as moyen de les faire sur les vacances afin de ne pas louper de cours. :miou: Par rapport aux cursus universitaires que tu pourrais envisager, je sais qu'il existe des choses similaires pour voir si ces cours peuvent nous convenir ou pas (dans mon université, je sais qu'ils organisent des immersions dans les cours pour les lycéens au moment des vacances scolaires de février car on a qu'une semaine de repos au lieu de deux.). Et puis, je suis certaine que si tu as besoin de renseignement particulier sur un secteur/filière, n'hésites pas à le dire ici ! :D Vu les nombreux parcours qu'on a sur PZ, je doute que tu puisses pas trouver quelqu'un qui puisse te renseigner. :miou:

En tout cas, ne t'inquiètes pas Aélia : c'est plus que normal d'avoir des doutes lorsqu'il s'agit d'orientation et tu ne seras ni la première, ni la dernière à qui ça arrive. :miou:

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« Réponse #61076 le: samedi 18 novembre 2017, 21:14:40 »
Petite pause Mylife, parce que j'en ai bien besoin là maintenant.

Comme certains le savent, je travaille dans les inventaires. J'ai commencé il y a trois ans et demi, en septembre 2014, juste en tant que compteuse, en même temps que mes cours. Je partais le soir vers 18-19h, je comptais les rayons, je rentrais vers 3h et je rempilais les cours le matin suivant. C'était un peu fatiguant, mais l'avantage, c'est que c'était des CDD à la semaine et je pouvais me mettre indisponible quand je le voulais. Des petits contrats de 4h. Le seul problème, c'est que si on était indisponible trop souvent, on était moins planifiés. Bref.
Au bout d'un an, au mois de septembre 2015 donc, je suis passé chef de zone : c'est-à-dire que j'allais bien plus tôt sur le magasin, et que c'est moi qui gérait la zone. On partait vers 14-15h, on posait des étiquettes dans le magasin pour préparer l'inventaire, on avait une pause (plus au moins longue, ça dépendait : des fois on avait bien le temps de manger, d'autres à peine le temps d'aller acheter fumer), puis on enchaînait l'inventaire, et on enlevait les étiquettes avant de partir. C'était ici des contrats de 7h, qu'on dépassait le plus souvent. Plusieurs fois par semaine, ça allait. Il y avait néanmoins des inventaires stressants et pas faciles : des clients chiants, des compteurs qui ne comprennent rien, qui t'appellent toutes les deux minutes. Alors quand tu as quelques personnes, ça va, mais quand il y en a quinze, ça devient vite insupportable, et t'as à peine de temps d'aller aux toilettes pendant 6 heures. Et quand l'inventaire ne se passe pas bien, certaines personnes ont tendances à passer leurs nerfs sur toi, pendant le boulot ou bien dans les débriefs de 45mn après l'inventaire. C'était quelquefois dur, mais ça allait. Et il y avait une bonne ambiance, j'ai fait la connaissance de personnes supers avec qui je passe aujourd'hui la plupart de mon temps. Bref, on va dire que c'était la bonne époque.

Puis, au moins de janvier dernier, je suis passée responsable, et on va dire que c'est à ce moment là que ça a commencé à dégénérer.
Il faut savoir que mon agence à Montpellier est la première de France. Aussi, pour le rester, le responsable d'agence nous met une pression invraisemblable à chaque inventaire, afin d'atteindre un certain quota, dirons-nous. Sans compter les problèmes à côté.
J'ai découvert que les autres responsables, surtout deux en particulier, en couple, là depuis plus longtemps que moi, ne se prenaient pas pour de la merde et passaient la plupart du temps à "saboter" nos inventaires, à moi et à une autre responsable et amie promue en même temps que moi, pour essayer de montrer au responsable d'agence notre incompétence et ainsi prouver qu'une autre responsable, elle leur amie, qu'elle était bien meilleure que nous. Ca allait aux simples réflexions au comptage faussé. Ca a finit par donner lieu à de violentes disputes, bien trop fréquentes. Ca me faisait chier, (et ça me fait toujours chier) parce que c'est bien souvent des trucs de gamins, et que ça fait pas du tout professionnel. Et puis à un certain âge, on est sensé se comporter en adulte, merde.
S'ajoute la fatigue. Tu pars à 13h, tu reviens à 5h du mat', et rebelote. En sachant qu'en rentrant le matin, tu crèves de faim, donc tu manges, que tu prends le temps de te détendre un peu en regardant une série. Parce que tu sais très bien que quand tu vas te lever, tu vas bosser. Et conduire. Certes, on a des locations au mois (des voitures de compet' putain, c'est trop bien) que tu gardes le week-end, mais en contrepartie, tu conduis. Et quand tu pars à deux heures de route aller, chaque jour, et que les autres ne veulent pas te relayer, bah y a un moment, tu t'endors sur l'autoroute. Et là seulement, ça se propose pour conduire. Bref, vous voyez un peu le genre. Et t'es tellement fatigué que le samedi, tu passes la journée au lit, que tu te remets à peine le dimanche, et tu rempiles le lundi. C'est assez intense et je me demande aujourd'hui comment je fais, en fait. Et compte-tenu des horaires décalés, je mange n'importe comment, je vais bien trop souvent aux fast-food de nuit en rentrant du boulot avec les collègues. Résultats : j'ai pris presque 20kg depuis le début de l'année, et je le vis assez mal. Et comme t'es tout le temps fatigué, tu trouves pas le courage d'aller faire du sport, ni même le temps de cuisiner sainement.
Mais il n'y a pas que ça. Il n'y a que 4 kits PC pour cinq responsables, et il faut bien souvent plusieurs kit pour un seul inventaire, comme un gros carrefour. Alors quand les 4 kits sont utilisés et que toi, tu as un inventaire le lendemain matin à 7h, tu es obligé d'attendre qu'ils aient fini leur inventaire à 3h du mat pour récupérer le matériel et le préparer. Je vous passe les détails techniques. Et quand t'as fini, il est presque 5 heures et toi, tu sais très bien que si tu vas dormir, tu te réveilleras pas avant 14h, donc tu fais nuit blanche et tu vas gérer un inventaire pendant 7h. Et ça arrive trop souvent. Et avec la fatigue, tu fais quelques petites erreurs qui te reviennent en pleine gueule après. Et certains se font un malin plaisir à te le rappeler.
Ai-je parlé des primes ? 7€ si on fait un inventaire à plus de 120km. Pauvre prime pour autant de route. En une semaine, je peux me manger plus de 1000km. La blague aussi, c'est les inventaires en Corse : tu pars le jeudi matin, tu reviens chez toi le vendredi soir, et t'es payé 8h. Ouaaaiiis.
J'ai eu un entretien d'embauche dans un laboratoire d'analyse au mois d'octobre, afin de changer d'air, mais il faut que je refasse un stage pour obtenir une Attestation de Formation aux Premiers Soins d'Urgence. Je l'avais déjà fais, mais comme ça fait quatre ans, il faut que j'en refasse un pour m'actualiser, et c'est pas avant le mois de mars. Appendre ça m'a foutu un grand coup parce que j'ai réalisé que je devais rester encore dans les inventaires au moins jusqu'à mars, et j'ai commencé à déprimer. Ai-je mentionné les avances de frais qui sont remboursés tous les trois mois, et qui trouent ton compte bancaire de 800€, frisant l'interdit bancaire ? Voilà voilà.
J'ai oublié pleins de choses, mais vous voyez un peu le tableau. Le dernier incident date d'hier, où on m'avait affirmé que je pourrais prendre un PC en sortant de l'inventaire, pour mon inventaire de lundi matin, sauf qu'au dernier moment, le responsable (un des connards en couple) a refusé. En sachant que le bureau est fermé le week-end, je suis obligée d'attendre le lundi matin, d'y aller chercher le matériel et de partir sans avoir préparer l'inventaire, et sans doute en retard.
Mes problèmes peuvent paraître un peu débiles, mais à force, ça devient vraiment pénible à vivre.

L'accumulation de tout ce merdier m'a poussé à bout et j'ai décidé de quitter l'entreprise dès début décembre. Ca ne m'arrange pas niveau sous, mais j'ai réellement besoin de repos et de m'éloigner de tout ça une bonne fois pour toute, quitte à rester un peu chez Pôle Emploi avant de faire mon stage et de trouver un boulot dans un labo. Je vais en profiter pour me reprendre en main niveau bouffe et sport, sortir et me sociabiliser, et terminer certains jeu/livre/fiction en attente depuis bien trop longtemps.

Ca fait du bien de vider son sac. J'espère que mes dernières semaines ne mettront pas encore ma patience à l'épreuve.
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« Réponse #61077 le: samedi 18 novembre 2017, 22:49:10 »
C'est tout à fait compréhensible que tu veuilles quitter ce travail fin décembre Krystal. C'est déjà énorme que tu ais tenu jusque là. Dommage qu'il y ai des personnes assez stupide pour vouloir faire sauter des personnes dans le milieu du travail. Au final ça va leur apporter quoi ? Rien, peut être juste un sentiment de puissance un court instant et du plaisir.
Courage à toi en tout cas et bonne chance pour la suite. J'espère que tu vas pouvoir te reprendre, que ce soit niveau sommeil, nourriture, santé, sport, social et décompresser de toute cette merde. Bonne chance pour les dernières semaines. ^^
Merci à Haine et Jielash pour le kit <3

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« Réponse #61078 le: dimanche 19 novembre 2017, 02:03:28 »
Au final ça va leur apporter quoi ? Rien, peut être juste un sentiment de puissance un court instant et du plaisir.

Sans vouloir être cynique ça risque de leur apporter réellement quelque chose au sein de la boite. L'histoire de Krystal est abusée mais elle est trop fréquente malheureusement. Les entreprises actuelles poussent vers de la croissance non-stop et ils demandent toujours plus d'objectifs aux employés. Finalement aujourd'hui les pervers narcissiques sont rois.

Le pire c'est que la perversité peut être contagieuse. Quand plusieurs personnes ont ce genre de comportement, on peut être tenté de les imiter et adopter nous aussi ce genre de comportement, même sans s'en rendre compte. Ça arrive aussi très souvent lors de harcèlement scolaire, des élèves pas foncièrement méchants vont se mettre à harceler la victime pour rentrer dans le groupe, ou du moins pour se rassurer de ne pas être l'élément faible du groupe, et consolider leur place dans la meute.

Les groupes humains c'est beaucoup d'égoïsme, pas mal de complexe d’infériorité qui rend les personnes les plus effrayées d'autant plus agressives, et grosso modo la peur constante de devenir le maillon faible d'un groupe donné et là c'est le début du cercle vicieux qui fait qu'on écrase les autres pour éviter cette fatalité (du coup si t'as du bide, que t'as les dents de travers, ou une jambe plus courte que l'autre, t'es socialement dans la merde). C'est un assez sale processus et la société exploite cette facette moisie de l'humanité pour multiplier la croissance, et donc le brouzouf...

Sinon @Krystal, j'ai toujours été convaincu que les enfants étaient souvent bien moins cons et impulsifs que pas mal d'adultes. Je t'avoue ne pas comprendre par quel coup de baguette magique un adulte deviendrait un grand sage par rapport à un enfant (qui a un regard autre, et souvent intéressant, du monde qui l'entoure, au contraire de l'adulte qui est un gros mouton).
Bon courage sinon pour le reste, si ça peut te rassurer j'ai aussi quitté mon boulot (enfin deux mais le deuxième je suis resté deux mois) aussi et actuellement je fais rien. Surtout ne te dit pas qu'il te faut une pause, quand ton avenir est incertain la pause c'est marrant 2 ou 3 jours mais après ça devient moins facile à vivre, d'autant plus que ce n'est pas une légende que Pôle Emploi sont des incompétents complets.
Pour le sport tu risques de galérer et la motivation va vite partir (crois moi). Va falloir te forcer et quand ta courbe de progression grimpera en flèche, non seulement tu le sentiras physiquement mais ton ancien boulot de merde ne sera qu'un mauvais et vague souvenir.
« Modifié: dimanche 19 novembre 2017, 02:08:49 par D_Y »
O proud Death ! What feast is toward in thine eternal cell ?

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« Réponse #61079 le: dimanche 19 novembre 2017, 13:36:32 »
Citer
Et puis à un certain âge, on est sensé se comporter en adulte, merde.

Je suis actuellement confronté à des personnes qui ont 60+ ans et qui se comportent comme des gamins de 15 ans à coup de "c'est toi le méchant, on va te pourrir la vie" et qui mériteraient qu'on leur en retourne 2 dans la figure pour qu'ils se réveillent un peu. Donc pour moi, se comporter en adulte, c'est une légende urbaine, ça n'existe pas.  v.v

Ensuite, oui, je pense que t'as prit la bonne décision de quitter ton boulot : si c'est pour te pourrir la vie et la santé en échange de sous, ça vaut franchement pas le coup, autant mettre fin à la torture aussi vite que possible. Ceci dit, j'espère que tu trouveras rapidement un nouveau job aussi parce que de nos jours, c'est franchement pas facile d'en trouver un.

Pour ce qui est du sport, je rejoins D_Y : au début c'est pénible, surtout quand on arrive pas à suivre le programme mais le truc c'est de toujours faire de son mieux à chaque séance et après, on ressent de la satisfaction quand on voit tout ce qu'on peut faire comparé à quand on a commencé et c'est suffisamment motivant pour continuer sur notre lancée après.  :miou: