Bon, comme je doute avoir le temps ou la motivation de le faire plus tard, voici mon petit mot traditionnel du nouvel an.
De cette année 2014, je garde en mémoire qu'elle fût... difficile, pénible. Mais je m'empêcherai à jamais de la qualifier de mauvaise, comme je l'ai fait à chaque fois avec les autres années qui m'ont été peu joyeuses. Parce qu'à mon sens, il n'y a rien à tirer d'une telle chose. Peu importe à quel point ces mois ont pu s'avérer douloureux, en ces 365 jours, il y en a bien certains où j'ai eu la force de sourire, rire, me lever, agir. Et au fond, dire qu'ils ont été ensevelis sous la merde de cette année, c'est faire preuve de mauvaise foi. Ce qui compte, c'est d'avancer, et on avance toujours, même si ce n'est pas régulier ou rapide. On ne recule jamais, je pense. Au même titre que le temps.
De tous les malheurs, grands et petits, qui se sont accumulés en 2014... je pense avoir au moins tiré quelques bonnes choses. Et ce sont ces choses-là que je compte emporter avec moi en 2015.
La leçon la plus importante que je crois avoir pu extirper de tous ces événements est sans doute celle qu'on n'a pas toujours à s'excuser pour ce que l'on ressent ou ce que l'on est. Et qu'au fond, l'opinion qu'autrui peut avoir de nous (ou de qui que ce soit) est bien plus éloquente au sujet de leur personne que de nous (ou l'autre en question). Dans un "je te hais", il y a un "je". En fait, la façon dont on perçoit, projette, aime ou hait autrui... est atrocement égoïste.
Le tout est de s'en rendre compte et, avec ça en tête, d'être moins égoïste.
Bla bla bla, ragnagna, tout ça pour lever mon verre à une année 2015 que je me souhaite triomphante, à moi, mais surtout, à vous tous.
Prenez-vous un bon whisky (ou un verre d'eau plate si vous aimez pas ça), profitez des feux d'artifice, mangez des framboises, et à l'année prochaine !