Auteur Sujet: Restons dans le Hors-Sujet ! [Discussions libres]  (Lu 10982230 fois)

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« Réponse #63165 le: lundi 11 octobre 2021, 23:03:31 »
Bon finalement j ai suivi le conseil de D_Y et j ai appeler ma grand mère et d après ce qu elle m a dit ma mère a mal compris ce qu a voulu dire ma grand mère apparemment elle a lui aurait plutôt dit "j espère que du40 aura bientôt un appartement car j en ai marre de gardez les affaires qui m encombre" et pour répondre le fait d avoir quelques un dans des moments comme ça c'est de pouvoir quand même avoir du soutien mais je reconnais que les amis peuvent suffire...mais j étais fatiguée et stressée hier, aujourd'hui ça va un peu mieux ...et j ai mon nouveau Cosplay de Link qui est arrivé chez ma mère elle me l apporte jeudi ...je prendrais une photo pour halloween car j ai décide pour le 31 octobre de me déguiser toute la journée a l hôpital pour apporter le sourire c'est la mission que je me suis apporter, essayer de faire rire les patients et j y arrive plutôt bien 😁 par contre je sais pas si ma grand mère a dit ça juste pour me rassurer ou pas car quand j ai appeler ma mère elle m a juré que elle avait entendu que elle voulait se débarrasser de mes affaires du coup je lui ait dit à ma mère "si un jour elle veut s en débarrasser sauve la Switch ,la Xbox ,les figurines et quelques livres et DVD "j ai ramener tout les manga Zelda a st Anne aussi au moins j aurais ça de sauf  ;D
« Modifié: lundi 11 octobre 2021, 23:07:15 par thelinkdu40 »

Hors ligne thelinkdu40

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« Réponse #63166 le: jeudi 14 octobre 2021, 19:58:53 »
J ai reçu mon nouveau Cosplay de Link le 31 octobre je vous enverrai une photo je serais le seul déguisé a l hôpital lol  :hihi:

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« Réponse #63167 le: jeudi 14 octobre 2021, 20:07:52 »
J'aurais bien aimé faire Halloween... Mais c'est pas Zelink qui accepterait de se déguiser et se grimer en créature fantastique pour l'occasion. Quelqu'un veut aller dîner déguisé à Lyon le soir d'Halloween avec moi ? :8):

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« Réponse #63168 le: jeudi 14 octobre 2021, 20:59:50 »
Alors... Personnellement, je reste avec Zelink personnellement. Bien qu'on ait trouvé hier quel déguisement on pourrait lui proposer.

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« Réponse #63169 le: jeudi 14 octobre 2021, 21:53:16 »
J'ai pas de déguisement et j'habite un peu loin de Lyon mais sinon, ça aurait été avec plaisir.  v.v

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« Réponse #63170 le: vendredi 15 octobre 2021, 10:55:29 »
Alors... Personnellement, je reste avec Zelink personnellement. Bien qu'on ait trouvé hier quel déguisement on pourrait lui proposer.

Hé, je suis pas dans les conversations secrètes des éminents du forum. Quel costume lui irait à merveille ? À part celui du Sans-Visage...

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« Réponse #63171 le: vendredi 15 octobre 2021, 19:41:09 »
Celui du Sans-Visage... Justement. Tu es dans les conversations secrètes des éminents du forum maintenant.

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« Réponse #63172 le: vendredi 22 octobre 2021, 18:48:29 »
Je fais un petit mylife, mais je ne sais pas vraiment à qui en parler... donc j'en parle ici. Disclaimer : le récit est plombant.

Voilà, ces derniers temps, j'ai très peur de l'avenir.

Lorsque je suis sortie du lycée, j'étais ambitieuse et j'espérais pouvoir atteindre ce que je souhaitais devenir durant mes études (de droit). Je ne vais pas trop m'attarder sur ce que je souhaitais atteindre, mais en gros je me prévoyais un avenir modeste, plutôt éloigné de la précarité dans laquelle baigne actuellement ma famille.

Sauf qu'à mon entrée en université, je traînais déjà des casseroles psychologiques. Notamment, durant ma première année de licence, mes troubles alimentaires s'étaient empirés ce qui m'a plongée davantage dans la détresse. Ne pas manger et étudier durement, ça ne faisait pas bon ménage. Je pleurais déjà tous les soirs à cette époque, et je perdais mon temps à résister à la nourriture et à faire du sport... C'était très dur d'arrêter de manger, et je devenais hyper sensible aux odeurs. Chaque rare bouchée de nourriture était précieuse, et je les savourais comme personne ne le pouvait. Je regardais les gens manger, me disant qu'ils mangeaient ça pour moi et qu'ils me rassasieraient. Surtout, imaginez l'enfer quand le monde autour de vous est rempli de nourriture (restaurants, distributeurs, cafés, supermarchés, etc). En un an, j'ai perdu 6 kilos. Vous me direz, ce n'est pas énorme mais il faut savoir que je n'étais déjà pas très épaisse. Bref, je suis descendue à 44 kilos (pour 1m68, donc c'est le poids que je faisais à 14 ans) et juste un morceau de chocolat finissait par me rendre malade. Je valide ma première année haut-la-main cependant, même si ça m'a pas mal détruite psychologiquement (la pression, la dose de travail à fournir, le réapprentissage total des méthodes de travail très différentes du lycée, etc). C'est durant ma première année aussi où j'ai commencé à m'automutiler tellement je me haïssais, tellement je haïssais chaque partie de mon corps, chaque partie de moi-même. Je me trouvais laide et stupide, terriblement stupide.

Vint la deuxième année de licence (L2). Entre-temps, j'avais repris du poids suite à un séjour chez des grands-parents (5 kilos en deux semaines). En rentrant chez moi et en me pesant, j'étais détruite. Le monde s'effondrait sous mes pieds et en réponse à ça, je suis entrée dans une période boulimique où je mangeais jusqu'à vomir. Mon estomac ne me transmettait plus aucun message de satiété. Je pouvais ingurgiter un à deux kilos de nourriture en moins de quelques heures (c'était surtout le soir en cachette, et le week-end. Jamais à la fac où je persistais à ne rien manger le matin et le midi). Parallèlement, ma dépression a pris une ampleur considérable (auto-mutilation, crises de larmes, envies de mourir, etc) et mes soirées étaient toujours constituées majoritairement de séances intenses de pleurs, cachée dans ma chambre, tout en faisant mes dissertations, mes cas pratiques et mes commentaires d'arrêt. De plus, j'avais très peu de temps pour me reposer (je me réservais une heure avant d'aller me coucher).

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Puis en mars 2020, il y a eu le confinement. La fac nous donnait une grosse quantité de travail. Je me levais le matin à 8h et j'étais devant mon ordinateur jusqu'à 18h/19h. Ça jusqu'à mai. Sachant que mon état s'empirait et qu'il m'arrivait de passer des après-midi sur un lit, mutique, le regard dans le vide. Burn-out total. Mes trois mois de grandes vacances, je les ai passées sur mon lit, à ne rien faire. Mon état était pire que tout, vraiment pire que tout. Je ne pensais qu'à une chose : disparaître et n'être plus qu'un souvenir. Mes crises de boulimie s'étaient calmées, je recommençais à manger normalement mais je faisais des crises d'angoisse, des crises de larmes, des absences, du mutisme et je me mutilais assez sévèrement. De plus, tous les soirs (je vous assure), je disais que j'allais mourir. Bref, imaginez l'enfer… surtout pour les autres qui lisaient ça… (Les crises d'angoisses, de larmes et l'automutilation existaient déjà en L1).

Rentrée en L3 (2020-2021) mais je n'avais pas récupéré de mes vacances. J'avais déménagé dans mon premier appartement fin août. J'étais au fond du gouffre. Je n'étais plus rien, j'étais vide et je n'avais plus d'ambition d'avenir. J'allais mourir de toute façon, alors quel intérêt de penser à mon futur ? Mon futur métier, ma vie future ? Mais j'étais lâche parce que je n'arrivais pas à en finir.

Les premiers cours magistraux en amphithéâtre, je sentais que je n'allais pas bien et je n'allais pas tenir le coup. Ma détresse psychologique faisait vivre un enfer aux autres, et plus particulièrement à Ze. Ça faisait deux ans qu'il subissait les horreurs que je lui disais et mes crises diverses et variées. Parallèlement à ma reprise des cours, milieu septembre, je suis allée voir un médecin généraliste pour qu’il me soutienne pendant quelques séances et m’oriente vers des spécialistes. Mais il a été méprisant, n'a pas tenu compte de mes préférences, et m’a envoyée de force à l'hôpital psychiatrique. J’étais terrorisée. Je suis restée une journée là-bas (avec des médecins pas du tout délicats, dans une salle vide aux murs jaunes avec un brancard, des patients qui hurlaient dans les couloirs, moi qui faisais une crise d’angoisse et qui étais en pleurs parce que l’environnement était trop anxiogène...). C’était vraiment une horrible journée. Surtout, des heures d'attente juste pour un entretien moisi avec des psychiatres qui me font faire des exercices de respiration... Extrêmement utile. Bref. Pourtant, je lui avais dit, à ce médecin, que l'hôpital psychiatrique ne me convenait absolument pas, que j’avais besoin de mon environnement, de mes repères, de ma famille, de mon copain. Mon appartement, c’était mon cocon que j’avais fait à mon image et c’était mon repère ultime.

J'ai tenu jusqu'en octobre 2020 où, après moultes "tentatives" de suicide et un message d'une de mes amies qui me confronte à la réalité de mon comportement et aux conséquences dévastatrices qu'il avait sur les autres, j'ai arrêté la fac. Je suis tout de même restée dans le parcours pour conserver ma bourse d'études, même si je l'ai perdue entre-temps à cause de mes absences (j’ai réussi à la récupérer après une bataille administrative..).

Pendant 4 à 5 mois, j’étais une poupée de chiffon. Je ne faisais rien de mes journées, je ne pouvais ni lire, ni écrire, ni peindre, ni jouer aux jeux-vidéos. Je ne pouvais qu’être sur mon téléphone à regarder passivement des contenus merdiques, et faire le ménage. Je tournais en rond dans mon appartement. Pendant cette période, j’étais aussi un peu chez les parents de Ze et ça m’a beaucoup aidée d’être plus proche de la nature, de pouvoir faire des promenades dans la forêt, etc.

Vers avril 2021, après des mois de calvaire intérieur, j’ai recommencé à avoir envie de quelque chose : jouer à un jeu vidéo. Je me suis réfugiée dans Breath of the wild pendant plusieurs semaines (j’y avais déjà joué à l’époque sur Wii U et je l’avais fini, mais ce jeu avait eu la particularité de beaucoup m’aider en 2017). Puis j’ai pu rouvrir un livre. Puis j'ai eu envie d'écrire. Puis j’ai eu envie de peindre ; c’est comme ça que je me suis lancée dans mon premier tableau : Cernus. Durant plusieurs mois, je survivais grâce à la peinture et petit à petit, pas à pas, tout doucement, j'ai repris vie. Mes crises s’espaçaient, je pleurais de moins en moins, je ne me mutilais plus. Je me levais le matin, je peignais et j’arrêtais jusqu’à très tard le soir quand le soleil se couchait et que je n’avais plus assez de lumière naturelle. Je passais des heures et des heures à créer avec mon pinceau et à harmoniser les couleurs. Puis j’ai commencé la broderie en juillet.

Cette petite période de quelques mois, c’était la meilleure de ces trois dernières années, même si j’allais encore très mal et que mon équilibre psychologique était très fragile. La moindre contrariété, le moindre minuscule échec pouvait me replonger dans mes travers pour plusieurs heures.

Aujourd’hui, je trouve que mon état est bien meilleur qu’il y a plusieurs mois, voire qu’il y a trois ans de ça. Je pleure rarement, je ne me mutile plus, mes crises d’angoisse ont disparu, je ne fais plus d’absences. Je fais toujours du mutisme parfois mais sans absence : j’entends ce qu’on me dit, je regarde dans les yeux, je peux hocher la tête et écrire sur un papier ce qui m’arrive. En comparaison, à l'époque, quand j'étais en crise, je ne comprenais pas ce qu'on me disait, mon regard fuyait ou était perdu comme si je ne voyais rien, je ne pouvais pas répondre par des hochements de tête (vu que je ne comprenais pas) ou en écrivant sur un papier.

Simplement, depuis ma re-rentrée en fac pour refaire ma L3, j’ai peur. J’ai peur parce que je suis épuisée. J’ai peur de refaire un burn-out. Je ne suis qu’étudiante, et pourtant j’ai déjà l’impression d’être cassée de l’intérieur. Autour de moi, les gens réussissent, font des Masters ou intègrent de très bonnes écoles… Mais moi, je n’ai plus la force et je ne sais même pas si j’arriverais à obtenir mon diplôme. J’ai peur aussi de ne pas réussir à travailler, que cela me cause des angoisses irrépressibles et que je devienne phobique. Tout est très incertain, surtout depuis que j'ai décidé de vivre. Comment envisager l'avenir quand on avait prévu qu'on ne vivrait pas ? Je traîne toujours mes casseroles et je suis même traumatisée de ce qui m'est arrivée. J'ai peur de refaire un burn-out, j'ai peur de perdre toutes ces activités (peinture, écriture, broderie) qui m'ont sauvée, à cause de la fac qui me bouffe tout mon temps et mon énergie… Mais il faut au moins que j'aie ce diplôme, je ne peux pas lâcher si près du but. Pas après tout le mal que je me suis donnée. Je tiens aussi à préciser que mes études me plaisent.
« Modifié: samedi 23 octobre 2021, 21:30:06 par Neyrin. »

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« Réponse #63173 le: dimanche 24 octobre 2021, 07:43:21 »
@Neyrin. : Je pense qu'une partie des gens est passée à côté de ce message à cause de la guerre des chats, et parce que le forum est pas au top en ce moment, comme j'ai l'impression à peu près tout (ça ne parle plus beaucoup non plus sur les tchats ou les RS).

Merci pour ce témoignage, et franchement heureux que malgré tes peurs actuelles, le gros de ta détresse a l'air d'être derrière toi (même si je comprends parfaitement la peur d'une rechute et le traumatisme que ça a causé).

Tout ce que je peux te dire, c'est que l'âge n'est pas une fin, et que la réussite ne dépend que des échelons que tu te donnes. Pour certains, c'est avoir une rolex à 50 ans qui est un gage de réussite, donc bon... Et c'est quelqu'un qui a raté énormément de choses qui te dit ça.

Et t'encourager à finir ta licence. Qu'est-ce que c'est une année dans une vie qui en a déjà probablement compté plus de vingt ?

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« Réponse #63174 le: dimanche 24 octobre 2021, 09:42:09 »
Témoignage tellement émouvant. Un peu trop peut-être pour mon petit coeur.

Je ne peux que t'encourager à continuer sur ta lancée ! Si tu veux ce diplôme, tu es totalement capable de l'avoir. Une fois en poche, tu seras libre de faire ce qui te plait et quand ça te plait. La réussite est propre à chacun. Me concernant elle consiste juste à vivre, faire ce que je veux quand je veux, ne devoir rendre de compte à personne...

Ne te met pas la barre trop haute concernant ton avenir, personne ne sait de quoi il sera fait, et les meilleures opportunités arrivent quand on ne les cherche pas, et d'un coup ta vie prend une toute autre route que celle que tu aurais pu te fixer.

C'est toujours un plaisir de te lire et de constater tes progrès en tout cas. Je crois en toi !


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« Réponse #63175 le: dimanche 24 octobre 2021, 20:07:47 »
J'ai lu, sur le moment je n'avais pas trop le temps de rédiger quelque chose. Et là, maintenant que je l'ai, je ne sais pas trop quoi dire. Surtout après la réponse de qualité de Cocotte.
Merci pour ton récit Neyrin.. C'est poignant.

Tu es sur la bonne voie. Avec ce que tu as derrière toi, c'est compréhensible que tu aies peur de rechuter. Mais je pense que tu sais mieux que quiconque la ligne à ne pas franchir, la bascule qui va te faire tomber. Tu sais exactement où elle est, et tu sais très bien quand t'arrêter pour ne pas la refranchir. Si tu t'en sens capable, c'est que tu peux le faire. Fonce !

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« Réponse #63176 le: dimanche 24 octobre 2021, 21:48:38 »
Merci beaucoup pour tous vos gentils messages !!

Je ne pense pas que le gros de ma détresse soit derrière moi, malheureusement. Je suis toujours en dépression et je souffre toujours d'anorexie par-dessus le marché (ça va faire 5 ans). Je ne mange ni le matin, ni le midi, ou il m'arrive de ne pas manger pendant deux ou trois jours (même si ça reste rare pour ce dernier). Je mange tous les jours désormais, et majoritairement vers 17h et au dîner mais c'est toujours un calvaire psychologiquement parlant. Je me pèse tous les jours, j'étudie chaque partie de mon corps dans les miroirs, les vitres, les reflets... Plusieurs fois par heures, que ce soit dehors ou dedans. Objectivement, je pèse un poids tout à fait normal, même si je frôle un peu la maigreur. Mais mes yeux ne le voient pas.

Pour la dépression, je fais encore du mutisme, je ne peux pas rester plus de trois/quatre heures à la fac (alors que d'ici janvier, mes journées vont faire de 6h à 9h...) alors je sèche certains cours et je fais des cauchemars très traumatisants qui peuvent m'affecter la journée. Je ne peux pas tromper mon inconscient, ha ha.

Concernant mes limites, je ne pense pas les connaître véritablement. J'ai peur de refaire un burn-out, ce qui peut m'empêcher de travailler comme je le voudrais par exemple, alors que j'en ai tout à fait les ressources au moment où je veux étudier. Je sais que je ne les connais pas parce que, sous l'empire du stress et de la volonté de réussite, je suis capable de me surmener sans le savoir sur l'instant. Je me souviens, à l'époque, en période de révisions (c'est très intense les révisions, c'est 10h par jour avec petite pause-déjeuner) lorsque je ne pouvais plus travailler pendant deux ou trois jours, je ne savais pas que c'était synonyme de surmenage ; je pensais juste que j'étais flemmarde.

Le plus triste dans tout ça, c'est que je dois accepter que je suis trop faible psychologiquement pour réussir comme je le voudrais dans mes études. Vous me direz que ce n'est pas grave, que la vie ne se limite pas à trois notes sur un papier et je le sais. C'est juste que je voulais être fière de moi, je voulais prouver que moi aussi je pouvais le faire et je voulais que ma famille soit fière de moi. Je voulais aussi aider financièrement ma maman dans le futur.

Mais j'ai beaucoup de chance, et je le sais. C'est pas tous les petits copains qui seraient restés à mes côtés au moment où j'étais au plus bas et surtout, qui auraient tenu le coup et auraient été aussi patients. Y en a qui s'en vont pour bien moins que ça. C'était un quotidien très dur, où rien n'a été positif pendant environ trois ans. Toujours des messages affreux, des crises à gérer pendant qu'on regarde l'autre s'enfoncer sans réussir à le tirer de son bourbier parce qu'il ne veut pas, parce qu'il se pense condamné. Je me sens toujours coupable de ce que j'ai fait vivre à Ze, et je me sens responsable. J'aurais dû agir plus tôt, dès que la situation commençait à devenir alarmante d'autant plus que j'étais tout à fait lucide sur mon état. Tout ça, ça a laissé des cicatrices que j'aurais pu éviter si j'avais agi avant... Il a dû tout porter seul pendant longtemps parce que je n'avais jamais rien dit à ma mère avant. Toutes mes crises d'angoisse, de larmes, etc se déroulaient dans l'intimité de ma chambre, quasiment dans le silence pour qu'on ne sache pas... C'était une souffrance très personnelle au final, et je ne voulais pas y mêler ma famille parce que j'avais peur qu'elle ne comprenne pas. Lorsque j'essayais d'introduire le sujet, c'était : « Je ne comprends pas. Tu as un copain, tu es aimée et on t'aime en retour, tu fais des bonnes études, tu as des bonnes notes et tu es jeune et mignonne. Pourquoi ça irait mal ? ». Et moi-même je me demandais pourquoi j'allais mal alors que tout me souriait. Aujourd'hui encore, je me demande pourquoi je vais mal alors qu'objectivement, dans ma vie personnelle, celle qui ne concerne que moi-même, tout va bien.

Hors ligne D_Y

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« Réponse #63177 le: dimanche 24 octobre 2021, 22:44:03 »
Je ne voulais pas réagir parce que j'ai mes propres démons à gérer et que quand t'es en spleen t'es sans doute pas la bonne personne pour aider quelqu'un d'autre dans le même cas, mais je veux juste réagir à ça :

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Le plus triste dans tout ça, c'est que je dois accepter que je suis trop faible psychologiquement pour réussir comme je le voudrais dans mes études.

Il n'existe pas de telle chose, l'esprit c'est pas un muscle, ce n'est ni fort ni faible. Il y a des gens qui ont vu (ou fait) les choses les plus laides qui arrivent dans notre monde et qui cochent tout aussi bien les cases "fort" que "faible" selon les critères bidons d'une échelle bidon faite par des gens qui n'ont jamais connu le malheur et pensent pouvoir créer une hiérarchie des esprits. C'est surtout vrai dans nos pays où la réussite méritocratique est très valorisée, et où être un requin pour réussir est considéré comme une bonne chose.
Aussi traditionnellement c'est le genre d'étiquette que ceux qui ont beaucoup d'ego (ou sont en sentiment d’infériorité et essayent de se gonfler l'ego tant bien que mal) donnent aux gens qui n'arrivent pas à gérer leurs addictions diverses, c'est très proche du mythe "t'as aucune volonté pour réussir à arrêter [insérer une substance ici]". Mais tu vaux mieux que ces raccourcis à la noix.
En l'occurrence t'as réussi à sortir (ou t'es en bonne voie pour sortir) d'une maladie qui donne l'impression que tu es de trop dans le monde et que l'Univers essaye de t'effacer pour réparer son erreur. Si on me demandait mon avis, je dirais que survivre à ça ne me parait pas être particulièrement de la faiblesse.

C'est pas de la faiblesse non plus de continuer les études alors que tous les signaux indiquent qu'une grande partie du problème vient de là. Tu peux dire que tu adores tes études mais de ce que je lis tu n'as rien dit de positif sur ton cursus dans tes témoignages (ici ou il y a plusieurs mois dans le topic "Pourquoi les jeunes vont mal"), au contraire tout parait être de la purge absolue, et les fois où tu commençais à te reconstruire étaient justement ceux où tu n'allais pas à la fac.
Relax ! La réussite universitaire est une source de "fierté" toute relative. Il est bien évidemment possible d'être fier de soi hors des universités, quant à rendre les autres fiers de toi, j'ai envie de dire on s'en fout un peu non ? Tu vis pour toi, pas pour eux. Il n'est pas non plus honteux de faire une pause pendant quelques temps. C'est quoi ton plan sinon, étudier pendant 15 ans non-stop puis enchainer direct avec le monde du travail ? Pas étonnant que le travail te fasse peur si tu penses que la vie est une course et qu'il faut tout faire le plus vite possible. Essaye de prendre le large un peu, de voyager (je suis parti en mode backpacker il y a quelques années quand je commençais à me sentir cassé à l'intérieur, ça ne m'a pas guéri loin de là, mais j'en garde un souvenir quasi mystique de recherche de soi), quitte à reprendre ton cursus dans quelques temps si cette branche te tient tellement à cœur. Tente de nouvelles expériences, pourquoi pas même changer de ville ? (plus facile à dire qu'à faire je sais, mais changer d'environnement ça peut aider).

En bref pour ma part tu as le choix. Tu regardes quelques mois/années en arrière et tu essayes de voir les moments où tu te sentais apaisée, et ceux où tu étais dans la pire anxiété. A partir de là tu essayes de cultiver ces moments apaisés, et d'éviter comme la peste les autres. Ne pense pas à l'argent, au travail, à la retraite, aux diplômes, à la fierté qu'aurait ta famille de te voir avec un petit bout de papier, où que sais-je encore de choses impersonnelles ou froides du monde. Si je ne me trompe pas tu es une créative, tu dois développer ton imagination. Surtout pas mettre autant d'ardeur à une branche qui assèche les âmes. Je ne dis pas que tu ne dois pas penser à ton avenir et foutre en l'air toutes tes études, bien au contraire, ce sera un passage sans doute obligatoire à un moment ou à un autre. Mais tu es super jeune. J'ai une décennie de plus que toi, pas bien plus avancé niveau études, mais je suis bien content de ne pas m'être obstiné il y a 10 ans à la fac. Entre temps j'ai baroudé, tâté le terrain, et aujourd'hui mes choix de vie m'ont mené à une branche qui me correspond plus, et qui me sera très certainement plus bénéfique à l'avenir que si je m'étais accroché comme une moule à son rocher à mon premier choix post-bac, même si encore aujourd'hui je ne considère pas plus l'université comme une fin en soi.

Bref moi je pense qu'on devrait rendre obligatoires les pauses entre le bac et les études. Ou pendant une licence et un master v.v A mon sens quiconque a besoin de se chercher soi-même à un moment ou à un autre, de faire un petit travail d'introspection et de lâcher un peu du lest. On est jeunes on a pas que ça à foutre d'étudier non stop jusqu'à nos 30 ans non plus. Enfin bon voilà ce que je te dis ne reflète que mon expérience. J'ai repris des études tardives mais entre temps j'ai pu faire des expériences très variées et enrichissantes à leur manière (à savoir cuisinier au McDo/gendarme/libraire/procrastinateur dépressif qui n'a même pas droit au chomedu) et ça m'a permis d'affiner ma vision du monde mais aussi de "cultiver" mon imagination (comme je te disais plus haut) en me laissant le temps d'ingérer une quantité non négligeable de livres qui m'ont permis de faire des études, où je ne me sens pas forcé et où j'ai des facilités dans certaines matières (tout le contraire d'il y a 10 ans). Je sais pas ce que l'avenir me réserve mais en tout cas je sais qu'il m'arrive des choses que j'étais loin d'avoir prévues, et qu'en toute probabilité il devrait t'arriver la même chose si tu lâches un peu les amarres et que tu te laisses voguer sur un océan où toi, et pas les autres, tu te sens bien :miou:
« Modifié: dimanche 24 octobre 2021, 23:05:56 par D_Y »
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« Réponse #63178 le: dimanche 24 octobre 2021, 23:07:24 »
Merci beaucoup @D_Y d'avoir pris le temps de répondre !

C'est très gentil de ta part d'avoir pris le temps de me lire. J'aime beaucoup ce que j'étudie mais je déteste la manière dont on me fait étudier, et c'est là toute la différence. Selon moi, je n'aurais pas tenu trois ans si la matière m'était totalement inintéressante et qu'elle me laissait indifférente. En revanche, je trouve qu'en France, on traite très mal les étudiants. Simple exemple, pourquoi nous retire-t-on une semaine de vacances alors que nous avons besoin plus que tout de cette semaine en plus pour nous reposer ? C'est très précieux, une semaine de vacances. Nous n'avons deux semaines qu'aux périodes de Noël et Nouvel An, mais c'est réservé aux révisions des partiels. En comparaison, en Belgique (j'ai rencontré des étudiants Erasmus belges du côté flamand), les étudiants bénéficient d'une semaine de repos après les partiels du premier semestre. Une semaine, ce n'est pas grand-chose mais je trouve ça très bien déjà ; ça permet de se reposer et de souffler un peu avant que le deuxième semestre ne commence et qu'on se remette dans le bain. Ici, en France, on ne peut pas se reposer. C'est travail, travail, travail et retravail.

Ensuite, oui j'adorerais sincèrement prendre une ou deux années où je ne me consacre qu'à ce que j'aime. J'adore sincèrement la peinture, c'est ma raison de vivre désormais et même si je suis loin d'être Delacroix ou Monet, j'ai une aisance avec le pinceau telle que j'ai l'impression que je n'ai pas l'impression que c'est moi qui peins parfois. C'est très libérateur, ça me soulage et ça m'apaise énormément. C'est pour ça que ça a été aussi salvateur... Mais voilà, le seul problème c'est : où je trouve l'argent pour ne me consacrer qu'à moi-même ? Où je trouve l'argent pour voyager ? Pour me reposer ? Pour m'instruire ? Lorsque j'ai quitté la fac, j'ai dû rester dans le cursus pour préserver ma bourse et pouvoir vivre. C'est le seul frein. C'est l'argent. Il est hors de question que je retourne vivre chez ma mère, qui plus est. Même si je l'aime énormément, c'est là-bas que j'ai vécu mes pires moments, elle est elle-même en dépression et puis je suis pas mal traumatisée depuis qu'un de mes voisins m'a stalkée dans ma chambre pendant des mois y a deux/trois ans de ça ( :hap: ), ce qui l'a amené devant la justice parce qu'il a commis l'acte de trop une nuit :hap:. Je crache sur ce sale type qui a contribué à mon état déplorable durant ma première année de fac d'ailleurs.
« Modifié: dimanche 24 octobre 2021, 23:13:17 par Neyrin. »

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« Réponse #63179 le: lundi 25 octobre 2021, 00:17:32 »
Je te dis juste comment je vois les choses, je n'ai pas de solution miracle à te proposer, déjà parce que ce ne sont pas vraiment des solutions (plutôt des baumes apaisants, au mieux), et aussi parce que tu es dans le même état d'esprit que quand on avait parlé il y a plusieurs mois, à savoir penser qu'il n'y a aucune alternative possible, que t'es bloquée sans aucune possibilité de dévier même légèrement de ton chemin (qui m'a l'air assez étroit, soit dit sans vouloir t'offenser).

Et c'est ok, le sentiment d'inéluctabilité est commun chez les dépressifs, et hélas j'ai peur que personne ici n'y puisse grand chose. L'essentiel c'est bien que tu sentes au fond de toi que tu fais les bons choix de vie.

Mais si je devais quand même, hypothétiquement te donner des idées, je te dirais probablement qu'il existe bien évidemment des moyens de se faire de l'argent sans compter sur les minables bourse du Crous. Cela implique certes de faire des choses un peu ingrates mais ça te donnerait déjà plus de libertés pécuniaires, y compris pourquoi pas de voyager. Soit dit en passant de nos jours on peut voyager avec un budget très modeste, en sacrifiant un peu de confort (avion low cost + auberge de jeunesse et roule ma poule !). Tu vas devoir mettre les mains dans le charbon mais crois moi que tu en ressors grandi. Il y a aussi le service civique dont Chomp a parlé récemment et qui semble rémunéré et formateur.

Quant à l'instruction, à l'heure d'Internet où tu peux regarder gratuitement des cours de Harvard ou d'Oxford, je dirais que c'est assez accessible.

Dans ce scenario hypothétique je te dirais aussi de te rapprocher des associations étudiantes de ta fac, cela doit certainement exister, et la plupart des facs se préoccupent de la santé mentale de leurs élèves.

De plus, personnellement, en lisant tes messages, j'hume à plein tarin un profil parfait pour une école d'art ou affilié. Mais ce n'est peut être que moi...

Je laisse aussi hypothétiquement cela ici : https://pvtistes.net/le-pvt/

Maintenant tu auras très certainement envie de répondre point par point et faire une liste de "pourquoi ça, ça, ça et ça, c'est impossible", et certaines de ces raisons seront probablement valables. Mais ce n'est pas vraiment mon point, et ce n'est pas spécialement important non plus. Tout ce que tu dois savoir c'est que tu es à un carrefour de choix, une vie ne se trace pas à 20 ans, pas plus qu'à 60, et le passé, aussi douloureux soit-il, ne va pas tracer ton chemin à ta place. Il peut te déterminer et te faire pencher dans tel ou tel sens, mais tu restes maitresse à bord et les possibilités existent. Avant de songer à faire quoi que ce soit, il me semble important que tu te mettes à la méditation, que tu réflèchisses profondément aux portes qui sont devant toi (car elles sont là que tu le veuilles ou non, tout ce qu'il faut pour les ouvrir, c'est un peu de courage) et peut être à ce moment là tu pourras dire que tu es certaine de ne pas faire d'erreur en choisissant le style de vie qui est le tiens.

« Modifié: lundi 25 octobre 2021, 00:25:03 par D_Y »
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