Il est temps de gueuler un peu.
Depuis que je suis arrivée en Lorraine le 17 décembre, je n'ai fait qu'enchaîner les repas et les visites. En tout, depuis cette date, j'ai eu un seul soir et deux matins et après-midi (pas la soirée), de libre, si bien que je commence très sérieusement à avoir un ras-le-cul général. Ca fait depuis le 17 que je bouffe comme pas possible tous les soirs parce que y a du monde et que ma mère fait de la bouffe à outrance, que les gens envahissent le peu d'espace vital que j'ai. Moi qui ait fait du sport depuis septembre, elle est train de foutre en l'air tous les efforts, parce que les légumes et le léger, putain, elle connait pas. Y a même le frère de mon beau-père qui squatte ma chambre depuis avant Noël, si bien que je me retrouve dans la chambre de ma soeur sans aucune intimité et, à part les chiottes, il n'y a aucun endroit où je puisse être tranquille. En plus, ils sont venus avec leur petite fille de quatre ans, qui hurle ou chante sans s'arrêter et ce depuis qu'elle se réveille le matin à 7h30 (heure à laquelle elle ne manque pas d'aller faire le tour des chambres pour bien réveiller toute la maisonnée), et qui s'accroche à votre jambe la plus grande partie de la journée parce qu'elle veut qu'on joue avec elle avec son ranch. Tant de bruit énerve bien entendu ma mère qui s'énerve contre ma soeur et moi, et ça m'énerve, donc ça l'énerve encore plus. Surtout que, comme par hasard, juste à cette période de l'année, elle ne supporte pas nous voir devant un écran, ne serait-ce notre ordinateur ou même le téléphone portable, ce qui accentue l'ambiance tendue à la maison (vous comprenez l'absence de Gazette ?). J'aurais pu avoir des soirées de tranquille la semaine prochaine, mais ma mère a réussi à caser du monde TOUS LES SOIRS, et je suis sérieusement en train de me demander si je vais pas coucher dehors pour choper une bonne pneumonie et enfin avoir la paix tellement j'en peux plus. Même la veille de mon départ, on voit du monde, putain, elle a pas encore compris que moi et les gens, ça faisait mille ? J'en suis arrivée à un stade où je tuerais presque quelqu'un pour une heure de tranquillité, ou alors je vais fondre en larmes.
Bref, la solitude, c'est meilleur pour la santé, putain.
@Kitty : arf, voir mourir un homme, c'est jamais facile.