Il faut que je partage ma journée d'hier. Parce que c'est collector.
IRL avec Alice et Zemo, géniale (on a été faire les boutiques avec Alice, on a eu une glace gratuite, j'ai dégoté un jeu que je cherchais et on a été boire un coup avec Zemo avant d'aller au KFC, bref), mais le retour a été, disons, mouvementé.
Je prends le train de 22h14 à Metz pour être à Nancy vers 23h et choper un tram pour rejoindre ma voiture qui est garée au terminus. Mais voilà, deux arrêts après, le train tombe en panne. Génial. Entre-temps, l'orage sévit : des trombes d'eau, des éclairs, un temps délicieux si on excepte le fait que je suis en ballerines. On attend, il est 22h40. Le conducteur nous annonce que des taxis ont été dépêchés pour venir nous récupérer, qu'ils seront là dans 30 minutes et qu'ils y a environ 50 minutes de trajet pour arriver à Nancy. Donc, en résumé, je loupe le dernier tram, donc impossibilité de rejoindre ma voiture. J'en fais part à un contrôleur qui me dit qu'une fois arrivée, je me rende à la gare et je chope une équipe pour leur expliquer mon problème et qu'un autre taxi me descendra. Ok, c'est cool.
Donc on attend, et quand les taxi sont arrivés, on sort sous la pluie battante et on les rejoint. Ballerines trempées, check. On rentre à quatre dans un taxi, et on part. Le taxi sait qu'on va arriver tard, alors il est conciliant : alors qu'il pleut à torrent, il roule à 145km/h sur l'autoroute et ce en plein milieu, il se tape deux rebords dans un rond point et grille trois feux à Nancy. A 23h50, on est à Nancy. Cool.
Je descends du taxi et je me rends à la gare. Mais les gros malins de contrôleurs, ce qu'ils ont oubliés, c'est que la gare est fermée à cette heure-ci. Et le temps que je m'en rende compte, le taxi était parti. Me voilà coincée à Nancy.
Je reste calme, et je vois un autre taxi plus loin, arrêté. Donc j'yvais,, et je demande au conducteur qui me répond un magnifique "démerde-toi". Pendant ce temps, il continue de pleuvoir et j'envisage de redescendre à ma voiture à pied, ce qui fait plus d'une heure de marche. Mais c'est quand un gars en vélo a essayé de se tirer avec mon sac que j'ai décidé d'appeler ma mamie qui est finalement venue me chercher pour me ramener à ma voiture.
Et en revenant chez moi j'ai tapé un renard. Voilà.
Je suis en train de faire une lettre de réclamation à la SNCF parce que c'était vraiment du foutage de gueule, et que je n'aurais pas dû me retrouver coincée à Nancy.
Sinon, l'IRL était cool.