Mouahahaha... Décidément, la fac n'a pas fini de m'étonner.
Avant-hier, j'avais un partiel en amphi R4, censé durer de 9h à 10h. Bon. Donc je me rends au dit amphi avec à peu près dix minutes d'avance, et je retrouve des amis à moi avec lesquels, en attendant les profs, j'entame la discute. 9h30, les profs n'étant toujours pas arrivé, je propose de courir jusqu'à la scolarité de lettres leur demander comment se fait-ce qu'il n'y ait encore personne, et ce faisant j'apprends que le secrétariat de notre UFR s'est trompé en notant les salles, ce qui fait qu'on a perdu une demie-heure à attendre dans le mauvais amphi. Bon, heureusement on nous a laissé notre heure entière pour l'exam, mais ça a du coup nuit à certains étudiants qui les enchaînaient dans la matinée et qui n'auraient pas été contre un temps-mort entre deux épreuves.
Ensuite, aujourd'hui, ayant appris qu'une de nos profs a affiché les résultats d'exams, je me rends à sa porte. J'y trouve un attroupement d'étudiants furax et découvre qu'il y a genre cinq élèves sur toute la promo qui ont la moyenne, et que la prof leur a faussé compagnie alors qu'ils avaient pris rendez-vous pour consulter leurs copies et comprendre leurs notes. Ils l'ont vu s'enfuir en baissant la tête alors qu'ils arrivaient à son bureau... Waouh.
D'autant plus que ladite prof, doyenne de notre UFR, est une grognasse qui a augmenté la sélectivité de la filière en changeant les barèmes de sorte que sa matière (litté française) et la litté comparée, soit les deux plus exigeantes, sont les seules à vraiment rapporter des points.
Ah, et pour info, j'ai eu 5 de moyenne. Ce qui, si on prend en considération ce que j'ai dit plus haut, rend mon année plus qu'ardue à gagner.
Sérieusement, à quoi ça sert de rendre la filière de lettres plus sélectives ? On est déjà pas des masses, la seule carrière envisageable c'est celle de prof et il paraît qu'on a justement un manque d'effectif à l'échelle nationale (je comprends pourquoi, maintenant), et la majorité des étudiants craquent en cours de route et changent de filière, voire abandonnent leurs études. En plus, on est la section de la fac qui subit le plus de remaniement débilest : l'an dernier, l'enseignement d'une langue morte a été ajouté dans l'enseignement obligatoire du tronc commun sans aucune justification, puis retiré cette année, et en L2 Lettres et Humanités on a la blinde de matière linguistique alors qu'il y a une spécialisation en SDL : sciences du langage ; l'UFR risque de fusionner avec celle d'histoire pour reprendre le modèle d'une autre université qui est à peine mieux classée que la nôtre, et depuis le début de mes études, y a déjà cinq profs qui ont été renvoyés car jugés incompétents... Waouh.
Du coup, j'en ai déjà parlé à quelques uns mais je cherche à me réorienter tout en visant la fin de ma licence (histoire de pas avoir gâché toute ces années et d'avoir le diplôme avant de brûler l'université).
Une de mes amies, une coiffeuse qui a énormément d'expérience derrière elle, cherche des apprentis et après en avoir discuté avec elle et fait quelques essais, j'avoue que je suis pas mal intéressé. Je compte faire un an de coiffure à domicile avec elle pour me faire mes armes puis si ça me plaît toujours, je tenterais un CAP l'année d'après... Enfin c'est vraiment qu'un vague projet, hein, mais j'avoue que je m'y accroche pas mal en ce moment.