Bioshock

[D_Y]

mais cela me fait dire que le jeu est sorti alors qu'il était pas aussi peaufiné que l'aurait peut-être voulu les devs.

Ben ce n'est pas un secret, pendant le développement on a eu quelques échos de la mauvaise ambiance qui régnait parmi les développeurs. J'ai aussi cru comprendre que Ken Levine lui même était un peu perdu au bout d'un moment, qu'il ne savait pas trop où aller, car il a avoué que niveau contenu, ils avaient fait largement plus que ce que le jeu est réellement.

Ceci explique sans doute que le jeu soit quelque peu différent de ce qu'on nous avait promis dans les différentes vidéos de présentation (les nuages de pétales qui stoppent les chutes dans le vide, les conséquences de l'utilisation des pouvoirs d'Elizabeth, les combats épiques contre Songbird, différentes phases de skyline qui envoyaient plus de pâté qu'en définitive).

[Rodrigo]

J'ai fini le jeu hier, et OMG ce scénario incroyable, je trouve juste ça génial à quel point narration et gameplay s'imbriquent bien dans cette licence.

J'ai fait une critique, je la c/c en spoiler :

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C'est assez incroyable à quel point Bioshock Infinite prend des distances par rapport aux premiers opus, tout en gardant l'âme et l'essence de ses grands frères.

Exit l'aspect exploration, avec des niveaux gigantesques et un level-design de grande qualité, exit l'aspect oppressant de Rapture, exit la structure "un ennemi principal/monde", exit les Big Daddy et les petites soeurs, et bienvenue à Columbia. Certains de ces choix m'ont personnellement assez choqué, mais après tout, Bioshock Infinite est un jeu différent, et il serait injuste de lui reprocher de ne pas être assez comme ses ancêtres.

Mais on garde quand même la direction artistique de haut vol, la narration à base d'enregistrements audio, le gameplay mélangeant les armes et les pouvoirs, et on retrouve donc au final les sensations de jeu des premiers épisodes.

Emmené par un scénario prodigieux, un univers d'une cohérence remarquable et des paysages de toute beauté, Bioshock Infinite n'est pourtant pas irréprochable. La structure de Columbia et le lien logique entre les différentes parties de la ville ne sont pas aussi claires que dans Rapture, la faute peut-être à l'absence de carte ou au côté trop linéaire. Parce que oui, même les séquences qui demandent un peu au joueur de tourner au rond sont d'une linéarité incroyable et rares sont les fois où le joueur aura droit à ne serait-ce qu'un chemin qui se sépare en deux. Le manque de variété des ennemis finira aussi par lasser un peu, même si le système de combats est désormais bien plus riche en possibilités qu'auparavant, grâce à la skyline qui permet une mobillité bien plus grande, et aux éléments de décor "invocables" à tout moment. Le jeu ne connait pourtant pas le coup de mou de ses prédécesseurs passé la moitié du jeu, mais à un moment on se rend compte qu'il a déjà tout donné en termes de gameplay, et qu'il n'a plus rien à proposer de ce point de vue là. Et c'est justement à ce moment que le scénario prend très bien le relais, en passant directement au premier plan pour motiver le joueur à boucler le jeu. Donc, en soi,le rythme est plutôt bien géré.

Aussi, la relation DeWitte/Elizabeth, développée, intéressante et touchante, éclipse un peu trop les opposants, et même des antagonistes majeurs comme Fitzroy ou Comstock ne sont pas vraiment développés, et leur mort n'aura au final rien de bien marquant, alors que tout gamer se rappelle forcément de la scène de la mort d'Andrew Ryan. Un peu dommage, mais c'était une implication logique du développement du héros.

Et en dehors des personnages, il manque aussi au jeu des ennemis marquants, tels que pouvaient l'être les Big Daddy. Oui, les Handyman ou les Patriotes motorisés sont assez costauds, et m'ont personnellement procuré pas mal de Game Over, mais ils ne sont pas assez inscrits dans le background du jeu, on ne connait pas vraiment leurs motivations, la manière dont ils ont été crée, on ne les perçoit pas vraiment comme des rivaux, mais plutôt comme de simples ennemis plus forts que la moyenne. Dommage, parce que l’opposition entre le héros et les Big Daddy était clairement l'un des points forts du premier opus, et l'évolution du rapport de force entre les deux était clairement grisante. Et plus globalement, dans Infinite, le joueur ne sentira jamais aussi surpuissant qu'à la fin de Bioshock 1/2. Une bonne chose peut-être pour le challenge, mais c'est quelque chose que j'ai un peu regretté.

Enfin, les changements liés au système de soin et aux armes sont tout à fait compréhensibles. Le retrait du système qui permettait de se soigner tout seul en gardant un stock important de médikits est une excellente idée, pour le challenge, mais aussi pour le stress procuré et il faut clairement s'adapter plus aux situations, en restant vraiment mobiles : c'est un choix qui guide le gameplay, et une très bonne chose. Le système d'armes va un peu dans le même sens, mais je le trouve nettement plus regrettable, dans la mesure où il n'est pas aussi bien calibré. Il est très difficile de tomber à court de munitions, et on peut donc garder ses armes préférées en permanence sur soi. Pire, le système d'upgrades (assez chères) incite le joueur à conserver toujours les 3-4 mêmes armes sur lui, puisque celles-ci deviennent alors vraiment plus puissantes que les autres. Et au final, on passe tout le jeu avec un shotgun, une carabine, un sniper quand il le faut et un lance-roquette pour dégommer de l'ennemi lourd, alors qu'il y a une quinzaine d'armes disponibles. Vraiment dommage, et une des forces du premier opus, c'était clairement de jouer sur le manque de munitions pour pousser le joueur à utiliser tout son arsenal. L'absence des modes spéciaux sur les armes est aussi assez regrettable, puisque celles-ci sont au final un peu trop classiques, et manquent de folie. Clairement dommage.

Mais Bioshock Infinite, c'est aussi un jeu excellent et passionnant, et malgré tous les défauts pré-cités, je l'ai (presque) fini d'une traite, parce que les sensations de jeu étaient bonnes, que chaque décor me faisait pousser des waw d'admiration, que le scénario extrêmement intrigant et complexe a débouché sur quelque chose de cohérent et surprenant et que j'aime juste profondément ce "feeling" Bioshock, qui consiste à se promener dans des décors retro en écoutant des enregistrements audio tout en pillant toutes les poubelles d'une zone. C'est le genre de plaisirs simples qui font que j'aime le jeu vidéo, et que j'aime ce jeu et cette série. Malgré ses défauts, ses lourdeurs et ses carences par rapport au mythique Bioshock 1.

J'pense que je le referai en "Facile", parce qu'en Hard y'a des moments qui m'ont bien saoulé, et j'ai une amie qui comptait le faire, je pourrai essayer de voir les différents indices qui menaient au dénouement final.

[D_Y]

Ce qui est chiant avec Bioshock c'est que t'es presque obligé de faire un deuxième run pour comprendre bien toute l'histoire et comprendre toutes les subtilités laissées en cours de route

Bref j'ai fini le jeu et c'est fou qu'il me laisse exactement le même sentiment que Bioshock 1, à un univers et une ambiance de malade pendant une bonne partie du jeu, puis un dernier tiers bien chiant, le tout maintenu par un scénario qui envoi du pâté. Rajoutons à ça des combats que j'ai pas trouvé extraordinaires mais bon ça, je m'y attendais.

Maintenant faut que je me fasse le jeu en mode 1999, pour pouvoir dire que j'ai torché le jeu comme il se doit, et ça me permettra en même temps de tout comprendre à l'intrigue.

[Rodrigo]

Le dernier tiers, ça dépend, outre la phase des trois failles, c'était plutôt cool, non ? Le gros combat final envoyait bien quand même.

[D_Y]

Le dernier tiers, ça dépend, outre la phase des trois failles, c'était plutôt cool, non ? Le gros combat final envoyait bien quand même.

Les trois failles ça fait quand même un niveau assez long, plus les combats qui vont avec. Entre les deux il y a le zeppelin qu'il faut parcourir sur plusieurs étages (ce qui est déjà assez chiant puisque full combat) et la phase finale j'ai pas totalement accroché, déjà parce que c'était plutôt facile, mais aussi parce que je m'attendais à un vrai combat final, pourquoi pas contre Songbird (grosse sous exploitation du jeu, alors que les vidéos de présentation le vendaient bien).

Enfin finalement ça fait qu'une petite partie du jeu qui me déçoit finalement, c'est pas si mal.

[Peter]

Alors ayant terminé le jeu voici ce que j'en ai pensé.

Tout d'abord l'aspect visuel du jeu qui est vraiment extra.
Colombia est vraiment chouette et les environnement vraiment bien pensé.
Les graphismes sont pas hallucinant mais c'est compensé par la qualité général du design.

L'aspect sonore et très bon tout comme Bioshock premier du nom.
Cette ambiance rétro fonctionne toujours aussi bien.

Le level design.
Alors là je suis un peu déçu car on a perdu un peu de l'aspect exploration de Rapture.
Du coup c'est plus linéaire ce qui est dommage car l'exploration fonctionnait bien et formait une bonne balance avec l'action du 1er volet.

Equipements et toniques.
Mitigé aussi car au final on se sert toujours des même choses.
Perso côté armes j'ai quasiment utilisé que le fusil à pompe et le handgun. Du lance roquette de temps à autre et eventuellement du faucheur.
C'est un peu dommmage car pour une dizaine d'armes differentes peu donne envie de s'en servir.
Même constat avec les toniques qui propose des trucs assez nazes genre le bêlier.
Je trouve que seul les premieres toniques decouvertes valent vraiment le coup.

Combat final.

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Pffff... nan mais serieux quoi...
pas vraiment convaincu. on va dire que comme d'autre ici j'attendais un fight contre songbird mais au lieu de ça c'est la foire d'empoigne contre les rebelles...
nuuuul !!

Histoire.
Plutot bonne, le twist final est extra.
Bien meiux qu'à Rapture de ce côté là.
C'est vraiment avec l'aspect visuel ce qui m'aura le plus marqué dans le jeu.

[D_Y]

Je me suis pris Bioshock Trilogy et je suis plutôt très déçu, pas par le jeu en lui-même mais parce que le remaster semble avoir été fait par une équipe de somaliens. C'est bourré de bugs qui n'existaient même pas à l'époque (de mémoire).
Pourtant je suis passé outre tout ça jusqu'à la fin où ça m'a vraiment énervé ; je m'étais emmerdé à faire tout le jeu en mode difficile sans utiliser les vita-chambers. Arrivé au générique de fin... pas de trophées (deux super rares en plus). En faisant un petit tour dans les options je me suis rendu compte que la difficulté était repassée en "medium" sans que je touche à rien. Je pense que le changement a eu lieu pendant ma dernière run, moment où j'ai constaté que le jeu était plus simple (j'avais mis ça sur le dos de mon optimisation du stuff), ce qui fout doublement les boules.
Du coup maintenant j'hésite à passer le jeu en mode survivant parce que qui me dit que le jeu va pas repasser en easy juste à la fin de 10 heures de souffrances ?

Bref à part ça, ça faisait facile 10 ans que j'avais pas joué au jeu. Une de mes première claque sur la gen précédente, qui m'a fait me lever à 7h du mat' pendant les vacs d'été juste pour y jouer. Une bombe, un des meilleur FPS de ces 20 dernières années à mon sens.
Je suis content de constater que mon avis n'a pas changé depuis. Sans parler du fait que j'ai pu en profiter en 60 fps. Me replonger dans Rapture avec la nostalgie de 10 années passées a fait que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher la manette. L'ambiance est toujours aussi bonne, ça pulse bien, sans temps mort, y'a toujours quelques chose à faire, un endroit à visiter, des combinaisons de gameplay à tester. Le jeu a toujours les même défauts, à savoir les piratages qui sans être foncièrement complexes, sont beaucoup trop nombreux et peuvent vite lasser. Je n'ai plus réellement de soucis avec ça, car je me débrouille vraiment bien dessus et je passe rarement du temps à me creuser la tête.
De plus la difficulté est assez mal dosée ; les ennemis qui sont les même du début à la fin gagnent mystérieusement en PV, et les big daddies, ennemis emblématiques de la licence, deviennent vite des formalités alors que ce sont de réels défis en début de jeu (surtout le tout premier). Le jeu n'est jamais réellement complexe et malgré les ennemis plus féroces, la diversité du stuff rend le tout plutôt bourrin (mais pas spécialement inintéressant si on prend la peine d'explorer les possibilités de gameplay).
Enfin, le jeu devient beaucoup moins inspiré après le gros plot twist. Ce n'est plus un mystère désormais, mais la cassure entre "chef d'oeuvre" et "jeu banal" fait quand même assez mal. Cela dit la partie "banale" n'est pas spécialement longue et on arrive vite au boss final (qui ne fera jamais date malheureusement).

Cependant le jeu fourmille de scènes cultes. Aucun niveau n'est à jeter dans les 2 premiers tiers du jeu, allant même jusqu'à la perfection visuelle à mon sens (Arcadia notamment).

J'ai 100% le premier DLC (The I in Team) qui est sympa sans plus mais les trois contenus proposés datent de l'époque où les contenus additionnels n'étaient pas de vraies nouvelles campagnes mais des trucs beaucoup plus banals. Ici ce sont simplement des puzzle game + ou - tordus, sympa au niveau du challenge à la Portal-like mais pas inoubliables non plus.

Maintenant j'hésite entre platiner le premier jeu (il me manque pas énormément hors DLC même si ça m'oblige à faire une run en survivant) ou me relancer les autres. J'ai pas vraiment envie de jouer à Bioshock 2 qui est bien en dessous de son prédécesseur (sans être horrible) et Infinite a le potentiel de me ravir même si j'ai souvenir de l'avoir eu un peu mauvaise sur la fin. Cela dit j'ai envie de lui relaisser une chance parce que mon sentiment à son égard oscille entre l'émerveillement et la déception.

[Rodrigo]

Très cool de lire ton avis avec du recul, j'avoue que je crains un peu de ne plus l'apprécier autant que quand je l'ai découvert (plus grande connaissance du genre, peur d'être déçu par les affrontements en effet et la rigidité du gameplay). Tout à fait d'accord cela dit avec la perfection visuelle du soft, ça doit être l'un des seuls jeux dont je pourrais afficher fièrement des screenshots du jeu dans mon appart.  (je te conseille DET si tu ne connais pas)

Par contre, je pense que le 2 est clairement à faire. Il perd toute l'originalité de l'univers du premier, clairement (mais tu t'en fiches, t'avais déjà plus le plaisir de la découverte en refaisant la 1) et il est bien moins brillant dans sa narration, mais je l'ai trouvé bien plus kiffant à jouer pour les combats, ne serait-ce que parce qu'il est beaucoup plus souple dans l'alternance pouvoirs/armes et qu'ils se sont bien concentrés sur cet aspect. (avec dans mes souvenirs quelques passages du niveau du 1er)

Mais sinon, le vrai conseil que je peux te donner, c'est de poser les mains sur Prey 2017, qui est dans la droite lignée de Bioshock 1, et qui te proposera donc un type d'expérience similaire, mais avec un dépaysement total. Tu perds en qualité de la narration par rapport à Bioshock ce que tu gagnes en cohérence complète sur tous les aspects du jeu, que ce soit dans le gameplay ou dans le level design (t'as pas rêvé d'un Bioshock avec un level-design proche des jeux Souls ? bah Prey c'est un peu ça ).

[D_Y]

En vrai je suis pas si tenté que ça par Prey mais c'est surtout parce que j'ai vu une critique plutôt tiède du jeu (par Pseudoless, je sais pas si tu connais), et comme j'ai d'autres jeux de prévus sur PS4...
Après comme tu m'en parle depuis plusieurs je me dis pourquoi pas s'il y a une bonne promo un jour, je me laisserais peut être tenter.

J'ai jamais rêvé d'un BioShock avec le level design de Dark Souls cela dit (enfin je me suis jamais posé la question surtout). BioShock n'a pas trop à rougir là-dessus faut dire, avec son level design hérité de Doom et Doom II.

Je suis un peu fâché parce que je m'étais réellement motivé à décrocher le platine, donc nouvelle partie en Survivant, recherche à donf des journaux audio, concentration extrême pour invoquer le cosmos
(fin la skill quoi)
... et le jeu s'est remis en medium quand je l'ai relancé aujourd'hui. Du coup fuck it c'est trop aléatoire de platiner ce jeu je retenterais peut être une run un de ces jours mais je m'impliquerais pas plus longtemps dans leur jeu de somalien.

Donc je me suis lancé BioShock 2 en hard sans vita-chambers en espérant que ça tienne le coup pas comme l'autre, y'a pas de mode au dessus déjà pour une raison inconnue, mais certains succés ont l'air d'être des purges (protéger une little sister sans se prendre aucun dégâts ?).
En fait Floax ce qui m'a toujours dérangé c'est que je n'ai jamais cru à cette suite, ça a l'air de se dérouler dans Rapture mais ce n'est pas réellement Rapture. Les personnages comme Ryan ou Tenenbaum n'ont pas la même tronche qu'avant, la nouvelle antagoniste ne pourrait pas avoir une telle importance sans qu'on nous la mentionne dans le premier jeu. Et je trouve l'atmosphère un poil changée par rapport à B1 sans pouvoir mettre le doigts sur quelque chose de précis.
En vrai ça ne m'a jamais dérangé qu'on ne puisse pas utiliser les plasmides tout en tirant dans le premier, ça demande un peu plus de technique que dans le 2 où en gros tu peux appuyer sur tes gâchettes sans réfléchir quand ça devient un petit peu chaud. C'était utilisé comme un argument de vente à l'époque mais j'ai jamais été convaincu.

Mais bon c'est pas du tout impossible que j'adore le jeu, de ce que j'ai fait déjà j'aime bien l'ambiance un peu gréco-romaine des spas au début même si c'est super court. Je me souviens plus trop du reste et encore moins de la fin. J'ai même aucun souvenir du boss final... Par contre je me suis souvenu que le piratage ça devient vite de la purge.

Petite parenthèse je me suis retrouvé incapable de sauvegarder ma partie sans effacer d'autres saves. Problème, à ce moment précis je n'avais aucune save de BioShock 2, donc obligé de quitter le jeu...
J'ai du retourner dans le premier jeu, effacer mes sauvegardes inutiles, dans le doute j'ai fait le ménage dans ma console elle-même (aucune chance que ça vienne de là mais ça fait du bien quand même) et j'ai enfin pu sauvegarder. Je sais pas où ont été recrutées les pôv tâches qui ont bossé sur ce jeu mais méfiance aux futurs joueurs ; je commence à multiplier les soucis un peu gênants.

[Taiki]

Un peu pareil que Floax je crains un peu de refaire Bioshock, je pense que je n'apprécierais pas autant que la première fois. Ca avait été une belle claque en tout cas clairement. J'avais hésité à prendre la Bioshock Collection mais je fais l'impasse dessus finalement.

Concernant Bioshock 2 je l'avais pris à l'époque mais j'ai dû y jouer 2 heures, j'avais pas du tout accroché, incarner un Big Daddy je trouvais pas ça super intéressant je sais pas, l'ambiance était pas aussi captivante que le premier, ça me donnait pas envie de relancer le jeu.

Par contre Bioshock Infinite j'avais adoré aussi l'univers était intéressant pour le coup et ça changeait vraiment. C'était beau et assez fun.

Faudrait que j'essaie Prey tiens qui semble effectivement être un bon héritier, si je le trouve pas cher un jour je pense que je le prendrai.

En tout cas c'est quoi cette connerie de difficulté qui se réajuste sans te demander ta permission ? Ca me ferait bien rager incompréhensible en plus j'imagine. Malheureusement les remasters c'est 90% du temps fait à l'arrache effectivement, du fric facile, ça demande très peu de ressources. Après c'est toujours sympa de pouvoir rejouer à des jeux old gen sur la current gen (et du coup j'espère tellement que la PS5 sera rétro compatible avec les jeux PS4 avec tout les jeux demats que j'ai).

[D_Y]

Concernant Bioshock 2 je l'avais pris à l'époque mais j'ai dû y jouer 2 heures, j'avais pas du tout accroché, incarner un Big Daddy je trouvais pas ça super intéressant je sais pas, l'ambiance était pas aussi captivante que le premier, ça me donnait pas envie de relancer le jeu.

Ouais c'est trop ça en vrai
Je suis arrivé au parc Dionysos, ça m'a saoulé parce que je me souviens que ce niveau est chiant et que le suivant (avec le méchant du niveau qui a auto-programmé des messages avant de devenir fou) est tout aussi chiant. Et après je me souviens plus du tout...
Tout le jeu est chiant en fait, on passe 10 plombes dans chaque niveau à sauver chaque petite sœur, à faire tous les "gatherings" (je sais plus comment ils appellent ça en VF), à se farcir les big sisters...



A chaque niveau, outre le Sinclair qui nous parle toutes les 30 secondes pour nous dire des trucs dont on se fout, chaque niveau répète le schéma du Fort Frolic de B1, à savoir un antagoniste qui arrête la progression subitement. Du coup là chaque perso de chaque niveau nous met des bâtons dans les roues et faut crapahuter pendant 1h pour soit faire ce qu'ils veulent soit les tuer. Du coup y'a plus de people que dans le 1 pour une raison un peu vaseuse ; en refaisant ma partie j'ai un peu eu l'impression de solitude, perdu entre les deux persos principaux (Atlas et Ryan) avec d'autres que l'ont ne voit pas réellement de visu (Tenenbaum et la botaniste d'Arcadia). Ça donnait vraiment un cachet au truc, cette impression de solitude, et ici ben y'a pas.
Rajouté à ça ce que j'ai dit plus haut sur les petites sœurs et ça peut vite devenir naze, surtout quand ça mêle les deux (donc le parc Dionysos, pour ça que ça m'a freiné sec).
Le jeu est pas bien difficile au demeurant, en Hard c'est une partie de plaisir alors que je joue avec les save manuelles et les "boss" sont des trashmobs un peu plus résistants que les autres (comme dans le 1). L'ambiance est pas ouf je trouve, alors que c'est censé se passer au même endroit. B1 est 10x mieux à ce niveau et la narration est à cent km au dessus.

C'est sympa quand même je le finirais quand même surtout qu’apparemment un des DLC est une tuerie, donc wait & see même si j'ai préféré me lancer une partie d'Infinite parce que j'étais trop impatient

Et wallah cette ambiance de fou, on ne s'en lasse pas
Pourtant j'ai déjà fait le jeu, mais ça a quand même pris le temps d'écouter tous les dialogues et de regarder les panoramas. Cette colorimétrie du feu de dieu, entre le bleu pétant du ciel au début, les couleurs orangées de la fête foraine, la rouille des bas fonds... Tout est un régal pour les yeux, c'est assez dingue. Rien que pour ça le jeu démonte tout.
Cependant je suis encore dérangé par les même défauts qu'à l'époque, à savoir des combats assez brouillons. Les gunfights resteront pas dans les annales alors que ça pétarade de partout au bout d'un moment. De même je comprends pas trop pourquoi ils ont viré le choix des armes des deux premiers, ici on peut en porter que deux. Ce qui est un peu chiant aussi mais pas (totalement) en rapport au jeu, c'est que pour les trophées il faut tuer un nombre précis d'ennemis avec chaque arme. Alors soit c'est pensé au poil de cul soit c'est mal pensé, parce que je viens de quitter l'usine de Fink et j'ai toujours pas débloqué les trophées avec les armes que je trimballe depuis le début...

Le jeu est encore plus simple que les deux autres ; il est virtuellement impossible de mourir, c'est à peu prés le même principe que les vita-chambers sauf que là ça se désactive pas. Alors déjà qu'on meurt pas beaucoup, si en plus ça n'a pas trop de conséquence punitive quand on crève, on roule sur le jeu comme dans du beurre laissé au soleil.
Je trouve aussi les équivalents des plasmides plus nazes qu'avant. Y'en a peu qui sont vraiment funs, j'ai plus appréhendé les combats avec des armes conventionnelles qu'avec mes pouvoirs alors que sur B1 j'essayais de varier au maximum.

Enfin, il a un peu le même soucis que Bioshock, à savoir que sur la dernière partie (quand la révolution atteint la ville), ça devient beaucoup moins inspiré, c'est dommage. Je me souviens plus trop du scénario à vrai dire, même si j'ai quelques restes, j'ai hâte de redécouvrir ça.
Concernant la qualité du remaster, certaines textures sont très grossières, j'ai remarqué des vieux sprites en 2d niveau PS1 qui font bien tâche (encore heureux ils sont discrets) et quand on zoom sur les arrière plan on se rend compte que c'est bien pixelisé et pas beau du tout. Je me souvenais plus que certains trucs étaient aussi grossiers. De même il y a des petits soucis dans l'animation des PNJ et dans leur expression faciale. Mais globalement ça n'entache en rien l'immersion parce qu'artistiquement parlant, le jeu est réellement une perle

Par contre ils ont mystérieusement décidé de ne pas sous-titrer les journaux audios donc il faut pas être une quiche en anglais. Sauf que quand un PNJ (disons Elizabeth) nous parle (ce qui arrive souvent avec la dite Elizabeth) ça coupe la piste. Je ne parle même pas de quand plusieurs PNJ nous parlent à la fois.

[D_Y]

J'ai 100% sur BioShock Infinite; et même un peu plus, j'ai appris à glitcher le jeu de manière considérable pour éviter de grosses portions de jeu (pas très utile sauf si on veut faire son speedrunner en couche-culotte mais bon, c'est assez intéressant de casser un jeu je trouve).

Beh c'était quand même assez chaud, j'ai un peu transpiré. En mode 1999 sans machines Dollar Bill, et encore pire dans mon cas puisque pour moi ça voulait dire "pas de machines du tout". Du coup j'ai upgradê aucun tonique ni arme du début à la fin
Le fait que j'ai pu réussir même dans ces conditions indique soit que je suis un pro du pad soit que le mode 1999 est un défi un peu bidon. J'ai quand même passé une grosse soirée sur la bataille finale; j'ai même émis des doutes sur la possibilité de la réussir. Finalement c'est passé et même avec beauté, tout étant calculé et tout chorégraphié. C'est d'ailleurs la seule fois dans ce jeu que j'ai eu cette impression de devoir tout gérer au poil de cul sans devoir dévier du moindre millimètre.

Finalement à part cette fin mes deux principales appréhensions étaient les handymen et la Sirène, et ça a pas loupé, c'était de la purge. Mais moins que prévu alors que je m'attendais à m'arracher les cheveux donc tout va bien.

Ce qui change pas en revanche c'est que la troisième partie du jeu est toujours trop bordélique à mon goût. Pour ne pas dire assez mauvaise. Mais j'ai une sorte d'affection pour le gameplay que je trouve d'une fluidité assez exemplaire. Et comme dit plus haut, s'entraîner à glitcher, et surtout y parvenir, c'est une sensation qui pour moi est assez neuve et qui ne manque pas de cachet.
Mais pourquoi m'acharner sur ce jeu et pas sur B1 par exemple ? Parce que je me suis rendu compte que j'ai beaucoup d'affection pour l'univers d'Infinite, hélas de qualité décroissante (et décroissante de manière assez violente par ailleurs, ce qui rend le glitch d'autant plus appréciable ), sa DA, ses couleurs, ses persos (Elizabeth est peut être le meilleur personnage de la franchise); et l'histoire.
Par rapport à cette dernière, c'est peut être celle qui me parle le plus et qui englobe toute la série de façon assez intelligente. Tout se résume par les "constantes et les variables". Le squelette du scénario est la mécanique quantique, ce qui n'est jamais réellement dit clairement mais toujours en filigrane. Parce que le concept de multivers est une théorie très sérieuse de la mécanique quantique, qui imagine que l'univers pourrait se scinder à chaque choix quantique (c'est une réponse au paradoxe du chat de Schrodinger, qui n'est ni mort ni vivant, mais qui dans cette théorie des multivers serait tout aussi bien mort et vivant dans deux univers distincts, suivant ce qu'a "choisi" de faire l'atome). L'un des principaux théoriciens s'appelle d'ailleurs... DeWitt.

Je le sais parce que je me suis intéressé au sujet de manière indépendante au jeu, et avec du recul c'est cet aspect qui m'a le plus fait accrocher. Je ne peux pas m'empêcher de trouver le concept des constantes et variables et les deux Lutèce extrêmement intéressants dans ce qu'ils symbolisent. Cela dit ce dernier tiers qui décidément fait bien pitié peu importe l'approche que l'on prend, nique un peu tout (comme dans BioShock 1 cela dit). Mais en creusant bien, même là on trouve une forme d'amusement.

Bref tout ça pour dire que j'ai un nouveau platine en poche par contre fuck les dlc, c'est un peu de la merde et ça pour le coup c'est moins interessant.

[Guiiil]

Tiens, c'est marrant les coïncidences, j'ai fini le jeu la semaine dernière, et je suis en train de faire les deux extensions à Rapture ! Je reviens sur ce topic dès que c'est fait !

Et je maintiens mon avis de l'époque, je ne comprend pas vraiment pourquoi tout le monde a craché sur ce jeu tout en encensant TLOU, ils ont, selon moi, un peu les mêmes défauts. Même si BI a fait beaucoup plus de promesses non tenues (on est quand même loin de la première vidéo de gameplay, et l'aspect aérien se ressent, une fois le début passé, très peu, le gameplay passe tout aussi bien dans Rapture).

[Maedhros]

Excellent podscast de la part de Plouf et Pseudo sur Bioshock