Aujourd'hui j'ai vu...

[Yuan]

Récemment, j'ai vu pas mal de classiques, dont :

- Jurassic Park, que j'ai bien apprécié ! Le film n'a pas pris une ride. Je n'ai pas grand chose à dire dessus, tout le monde en a déjà fait l'éloge, et j'approuve l'avis général.

- Total Recall premier du nom, que j'ai également apprécié. Excellent scénario.

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Petit reproche sur la fin quand même (et certaines autres répliques très kitsch) quand les deux patates se regardent les yeux dans les yeux et se disent : « mais peut-être n'était-ce qu'un rêve ???!!!! » Totalement inutile je trouve (y'a déjà le ciel bleu sur Mars et tout le film qui s'échine à faire référence au voyage commandé par Schwarzy), ça enfonce un peu une porte ouverte et ça explose la note finale, qui sans ça aurait été excellente.

- Terminator premier du nom, qui... a mal vieilli, quand même. Les effets spéciaux piquent un peu les yeux à voir aujourd'hui, même si pour l'époque il y a des trucs très audacieux (comme l'automate de Schwarzy, mais il a pris des rides lui aussi). J'ai aussi eu du mal à accrocher à la mise en scène, qui n'est pas à la hauteur du scénario. J'aurais du mal à mettre le doigt sur ce qui m'a déplu, mais grossomerdo, j'avais l'impression que le scénario était juste nul à raconter (car peu étoffé) mais qu'il aurait pu être très bien mis en scène et m'accrocher jusqu'au bout. Mais là, tous les plot twists ou presque étaient faciles à anticiper, et je n'ai vraiment pas réussi à m'accrocher au gentil bonhomme du futur ou à son amourette. Sinon, je reconnais quand même plein de qualités au film, c'est juste que j'y ai été très peu sensible.

- Blade Runner (director's cut), rien à redire, un chef d'œuvre, c'est super beau, plein de jolies réflexions, fin voilà, hype approuvé, 10/10.

- Le 5ème élément, que... hm. Je respecte le film pour sa démarche, parce qu'il ne se prend pas au sérieux et s'assume, ça me paraît évident. Il a un côté théâtral très atypique, et c'était appréciable. Le montage est au top, aussi (l'enchaînement de certaines scènes et la façon dont elles s'enchevêtrent, c'était très cool !), l'esthétique aussi (décors très beaux, et costumes au top, en même temps c'est Jean-Paul Gaultier qui s'en est occupé). Mais ce qui dessert complètement le film pour moi, c'est tous les passages trop sérieux. Ils cassent complètement l'ambiance, et même s'ils sont dans l'idée du délire super-kitsch de plusieurs concepts... ben la pilule passe juste pas. Dommage.

- RoboCop premier du nom, que j'ai vraiment aimé ! Plein d'enjeux intéressants, une ambiance très sombre, un héros bien développé, plein de scènes très cool, des effets visuels élaborés... J'ai adoré comment le film parvient à imposer son univers à l'aide de petits détails (comme les pubs).

- Et enfin, Inception, un gros pétard mouillé pour moi. Le concept est intéressant et méritait d'être exploité. C'est beau, très très beau même, avec plein d'idées visuelles superbes. Mais, par contre...  certains univers sont tellement pas originaux que j'en ai eu mal (genre la base militaire dans la neige, c'était bidon). Et je leur en veux pas non plus d'avoir mis des trucs "because we can", au contraire, mais pour moi c'est là-dessus que repose le film tellement le reste est à la rue.
Le concept du rêve c'est sympa, mais dans l'explication j'ai trouvé ça très fragile. « On a besoin d'un architecte, on va à Paris » hmMMMM je flaire une excuse pour montrer des décors français. Et beaucoup de points du film m'ont donné ce ressenti. Je trouve qu'il y a plein de choses qui sont peu maîtrisées. Au final on ne sait même pas quelle méthode utilisent les extracteurs, c'est juste des gens  « entraînés » qui vont dans les rêves des autres. Plein d'autres trucs sont expliqués au milimètre, mais pas ça, alors que c'est central. Ah et mention spéciale au chimiste qui est dans une boutique qui ressemble à une parfumerie (je sais pas j'avais envie de le repréciser parce que j'ai eu mal).
Mais le pire, c'est les dialogues : une boucherie. Pas une seule ligne n'a l'air naturelle, pas un seul échange entre les personnages ne parait sincère. Je refuse de croire qu'il existe un univers, même fictif, où on peut s'échanger des répliques pareilles sans avoir l'air complètement idiot. J'ai trouvé ça très maladroit, très « spectacle » (mais dans le super mauvais sens du terme). Et ça joue complètement en faveur du fait que les personnages sont des crevasses tellement ils sont vides, il n'y a rien qui les différencie les uns des autres (à part peut-être une vanne ou deux lol), rien qui fait qu'on arrive à s'y attacher, à avoir de l'empathie pour eux, ou à soutenir leur cause. Et sur 2h30 de film, ne pas réussir à ressentir des émotions via les personnages, c'est ce qui a tué Inception pour moi. Le concept est cool, le visuel est cool, mais ils expliquent exactement ce qu'ils vont faire au milieu du film donc on suppose savoir comment ça va se dérouler (et y'a quelques imprévus mais ils m'ont franchement pas tenu en haleine), et je n'avais rien qui me poussait à regarder jusqu'au bout à part le fait que c'est plutôt cool pour les yeux et que j'espérais désespérément un twist ou un truc qui aurait justifié la fadeur du développement.
Et la musique putain, une horreur. Je vais reprendre une citation de Miles Davis qui colle plutôt bien à ce que je pense pour ce qui est des bandes-son de cinéma : « la musique doit encadrer le silence ». le fait qu'il n'y ait aucun moment de silence dans Inception fait que la musique ressemble juste à un bruit de fond et j'ai trouvé ça assez désagréable (sans parler du fait que c'est l'une des pires bandes-sons de Zimmer. déjà que je suis pas un grand fan de son travail (à part pour Pirates des Caraïbes woups), là c'est vraiment fade. Si je devais comparer ça à une saveur je dirais que ça m'évoque de manger du papier tellement je trouve pas d'adjectif).
Bref. Je donne l'impression d'avoir détesté le film, mais bon en fait ça va. Je lui reconnais ses qualités, mais je n'arrive pas à comprendre son succès en-dehors du visuel. Il m'a pas mal déçu, donc.

[Nuko-Minish]

Hier j'ai vu La Isla Minima, thriller espagnol avec des flics un peu vénèr', une ambiance poisseuse d'enlèvements/meurtres/viols de jeunes filles dans une petite ville où tout le monde se connait, et où personne ne fait parler. Ca a l'air affreusement banal et repompé sur Prisoners ou encore Memories of Murder ? Oui. Et du coup c'est très quelconque, et assez ennuyeux tant le seul intérêt est la photographie magnifique (mais encore une fois, peu originale). Je déconseille, sauf si vous êtes fans de thriller dont vous connaissez déjà l'intrigue et la résolution après dix minutes de film.

J'ai vu aussi, et je suis d'accord, c'est dommage, on devine trop tôt l'intrigue. Le pire je crois, c'est qu'on se concentre plus sur le personnage du flic pro-Franco, parce que l'autre tire toujours une de ces tronches.
Après, si tu re-regarde le film (je l'ai pas fait je vous rassure) et bah tu vois derrière plein de sous-entendu au régime Franco, qui ne s'est pas tant désinstallé même après le revenversement du régime. Pour preuve, il n'y a pas si longtemps (c'est même récent) le gouvernement espagnol a créé des lois interdisant les manifestation devant le parlement (ou un bâtiment politique dans le genre) et une autre connerie dans ce style. Et un député a aussi proposé qu'on revienne en arrière, et que l'on supprime le droit d'avorter. Retour en arrière de moult années : ça à été voté (le droit à l'avortement) juste après la chute de cet enfoiré "Franco". Bon, le retour en arrière n'a pas eu lien, hein.
Après, je comprend que le mec ait fait ce film, il est spanish et veut dénoncer toute cette merde. D'ailleurs, je suis rassurée de l'avoir vu en VO ce film, sans quoi la VF quoi être moche et dégueu.

[D_Y]

- Terminator premier du nom, qui... a mal vieilli, quand même. Les effets spéciaux piquent un peu les yeux à voir aujourd'hui, même si pour l'époque il y a des trucs très audacieux (comme l'automate de Schwarzy, mais il a pris des rides lui aussi). J'ai aussi eu du mal à accrocher à la mise en scène, qui n'est pas à la hauteur du scénario. J'aurais du mal à mettre le doigt sur ce qui m'a déplu, mais grossomerdo, j'avais l'impression que le scénario était juste nul à raconter (car peu étoffé) mais qu'il aurait pu être très bien mis en scène et m'accrocher jusqu'au bout. Mais là, tous les plot twists ou presque étaient faciles à anticiper, et je n'ai vraiment pas réussi à m'accrocher au gentil bonhomme du futur ou à son amourette. Sinon, je reconnais quand même plein de qualités au film, c'est juste que j'y ai été très peu sensible.

J'en avais déjà parlé un peu y'a pas longtemps de ce film me semble t'il, et je trouve ton avis assez surprenant.
Alors autant le fake Schwarzy, c'est le seul truc que je trouve vieilli, et qui est susceptible de me sortir du film, autant je trouve que le reste est quasiment un sans faute. L'atmosphère de ce film est unique, inégalée même avec T2. Les scènes du "futur" sont terrifiantes, imo, la sombre photographie et l'ultra-pessimisme de cet avenir sans espoir, ça défonce tout ce qui s'est fait en post-apo au cinéma, et pourtant ce n'est qu'une poignée de minutes. Cette atmosphère elle est bien sûre renforcée par le côté sombre... du présent. Les rues poisseuses c'est limite devenu un cliché maintenant mais ça fonctionne toujours autant. Tout est glauque et sale dans ce film, à part, paradoxalement, le commissariat qui sera par la suite décimé par cette machine destructrice.

Concernant la mise en scène, c'est du pur Cameron de la bonne époque. La scène qui me revient en mémoire pour illustrer mon point de vue, c'est la transition quasi invisible entre les chenilles d'une grue de chantier, et les chenilles d'une machine dans la guerre du futur. Même à l'époque j'avais trouvé cet effet troublant, et c'est ce qui m'a fait m'intéresser (un peu) aux manières de filmer, choses dont j'étais peu sensible fut un temps. Et des exemples comme ça (certes moins flagrants), il y en a des tonnes. Chaque plan est filmé de manière à renforcer cette fatalité qui prend aux tripes, celle de la guerre inéluctable. Le Terminator est filmé comme un "monstre", un peu comme dans Les Dents de la Mer, c'est un ennemi froid, sans remord, qui cherche sa victime comme le requin de Jaws chercherait un baigneur à béqueter (la comparaison peut sembler moisie mais c'est vraiment ce que le réalisateur avait en tête en filmant certains plans).
Pour les autres points, je vois pas comment on peut trouver le scénario bateau alors qu'il est excellent en tous points, c'est pas du Shakespeare c'est sûr, mais je trouve qu'il illustre parfaitement bien le paradoxe temporel, et qu'en plus il offre un background assez démesuré sur l'univers. La boucle temporelle qui fait que John Connor ne tiens sa survie qu'au fait qu'il envoie son propre père dans le futur (et par extension que la résistance à Skynet n'existe que parce que la technologie de voyage dans le temps existe... inventée par Skynet), c'est juste génial comme idée, et même si c'est prévisible (c'est pas censé être une surprise en fait), ça marche du tonnerre. Je vois peu de scénario de SF aussi audacieux et inventifs.
Quant aux personnages, je trouve Michael Biehn excellentissime et étonnamment charismatique malgré son allure chétive, mais c'est à l'appréciation de chacun.

Un petit mot sur les effets spéciaux pour finir, je trouve ceux de T2 (qui ont coûtés des dizaines de millions) moins impressionnants que ceux du premier épisode. Je m'explique parce que ça peut paraître con dit comme ça (et ça l'est peut être), mais le fait d'animer des figures en image par image (comme c'est le cas de la structure du Terminator à la fin) est un procédé que je trouve excellent. Ce qui est paradoxal, c'est qu'il faut se remettre dans le contexte de la sortie du film pour y être "plongé", et y "croire". Par exemple les mythiques squelettes de "Jason et les Argonautes", animés par Ray Harryhausen, restent un effet tout à fait saisissant de nos jours, là où des centaines de millions injectés dans le numérique font penser à du plastique très peu crédible. Or ces effets semblent nuls, ou du moins obsolète, de par leur âge, ce qui est, à mon sens, une grosse erreur. Ce genre de contradiction on la trouve un peu partout au cinéma, par exemple les vieux Disney des années 30 comme Blanche Neige ou La Belle au Bois Dormant, ont une meilleure animation que les films actuels, alors qu'ils paraissent vieux. La logique de l'évolution d'un médium est un peu bousculée, dans ce cas ci, tout comme dans beaucoup de films depuis (Blade Runner pour prendre un exemple qui t'est connu). Drôle de phénomène que la suspension d'incrédulité

Bref on aura compris que je suis bien étranger à la notion de vieillissement d'une oeuvre. Je suis aussi amoureux de Terminator, ce qui peut expliquer ce post qui paraît ridicule à un lecteur extérieur, mais j'assume, parce que s'il y a un film que j'emporterais sur une île déserte, c'est bien celui là.

[Yuan]

J'aurais du être plus explicite, parce que ce n'était absolument pas de cet aspect de Terminator que je parlais quand je disais que je le trouvais « vieillot » (pour ce que ça veut dire, puisque je te suis sur ce que tu dis au sujet de Blade Runner ou d'anciens Disney). D'ailleurs, je suis d'accord avec ce que tu dis sur la présence imposante du Terminator et sur ces scènes du futur.

Ce qui m'a vraiment fait bobo aux yeux, c'était surtout les scènes de guerre du futur où on voyait des grosses machines et des éclairs partout, le tout étant très moche. Quand je dis que ça a mal vieilli, c'est surtout pour dire qu'à l'époque, ça choquait sans doute moins, mais en réalité je ne peux pas dire ça avec certitude.
Quant au squelette du Terminator animé image par image, il n'a pas réussi à me faire ressentir de danger. Saccadé comme il est, il donne un peu l'illusion d'être inoffensif et lent, et la seule chose qui le rend imposant est le fait qu'on ait vu, tout au long du film, de quoi il est capable. C'est donc seulement son apparence plus macabre qui fait l'effet, du moins dans mon cas. Je ne dénigre pas le procédé utilisé pour le rendu, cela dit, mais était-ce vraiment le plus approprié pour une scène de course-poursuite ? Je suis mitigé, il a ses avantages (il correspond aussi au fait que le Terminator est au bout de sa vie) comme ses inconvénients (que j'ai déjà mentionnés).

Pour le scénario, je ne saurais plus mettre le doigt sur ce qui m'avait vraiment dérangé. Ce n'est pas tant l'idée du voyage dans le temps et de la boucle temporelle qui me dérange, au contraire. Et avec du recul, je ne vois plus trop ce qui m'avait laissé un petit goût amer dans la bouche après le visionnage. Mais ça doit être lié aux éléments un peu arbitraires, pas forcément cohérents (on ne peut envoyer que des choses vivantes dans le passé mais le Terminator passe, des détails comme ça).
Mais, encore une fois, maintenant que ça fait plusieurs semaines que je l'ai vu, la pilule passe mieux, donc je ne sais pas, peut-être qu'il me suffisait juste de prendre mon temps pour peser le pour et le contre et que mon avis sur le film a grandi.

Ce n'est donc pas tant une question de « mal vieillir » que ça, donc, mais de comment le film s'inscrit dans le temps. Et des plans un peu moches comme ceux que j'ai mentionné peuvent en effet rompre l'immersion dans la narration ou l'ambiance, ce qui peut déstabiliser. Après, j'ai vu pas mal de films plus vieux que Terminator ou datant de la même époque, et ils n'ont pas ça à se reprocher. Je pense que c'est ça qui m'a fait noter ces détails.

Sinon aujourd'hui j'ai vu Old Boy. Un excellent film avec une très belle esthétique et de très beaux motifs/thèmes (j'ai surtout aimé celui du sourire).
Et hier j'ai vu The Hangover premier du nom, que je n'ai personnellement pas vraiment aimé. Je n'ai pas été sensible à l'humour du tout. Il n'y a que Leslie Chow qui m'a fait rire :v

[D_Y]

On diverge donc totalement sur l'aspect du futur. Personnellement je ne trouve pas ça cheap du tout, ni même vieilli le moins du monde, alors que certaines scènes du "présent", me paraissent plus datées, en comparaison, si tu vois ce que je veux dire. J'ai rarement vu un tel chaos aussi bien rendu à l'écran, la menace constante des machines, tous les survivants dont la survie ne tiens qu'à un fil. Pour anecdote, la scène dans la cachette des survivants est inspirée de réelles images que Cameron avait vues du ghetto de Varsovie, et l'inspiration est flagrante, et rend la scène bien prenante, dans ce cas ci (les chiens utilisés pour annoncer les T-800, puis le T-800 qui arrive vraiment à s'infiltrer). Il y aussi tout un aspect "non dit", c'est à dire que c'est au spectateur de s'imaginer de ce qu'est la guerre, et par extension le monde, dans cet univers apocalyptique.
Enfin bref je vais pas m'étendre parce que c'est du goût personnel, mais je comprends mieux pourquoi ça t'a moins marqué.

Pour la scène finale, la menace tiens non seulement à l'aspect du Terminator mais également au décors, l'usine, qui n'est pas un hasard. Un endroit assez exiguë et dangereux, où la menace peut surgir de n'importe où, dans cet environnement hostile. C'est un peu le même procédé que dans la cuisine de Jurassic Park (même si bon, la cuisine en elle même n'est pas une menace, mais les deux ont en commun cet aspect huis clos ).
Le T-800 n'était pas censé être imposant à la base, puisque dans le scénario original, il devait être discret et se fondre dans la foule incognito. A l'origine le rôle devait être tenu par Lance Henriksen (un des deux flics principaux, Bishop dans Aliens). Pour l'anecdote, ce dernier avait joué le T-800 devant un potentiel producteur, pour convaincre ce dernier que le film valait le coup d'être fait. Il a été si bon que le producteur en question a signé presque direct, avant qu'Henriksen ne soit évincé au profit de Schwarzy, plus convaincant dans son interprétation d'un cyborg, et également pour sa carrure (qui pour le coup est moins discrète).
Tu me dira, ça ne fait pas trop avancer la choucroute de raconter cette histoire, et ça dessert plus que ça n'excuse le film sur ce que tu lui reproche, mais tout ça pour dire que dans sa structure même, la machine, par essence, se rapproche d'un homme normal (de très loin, mais t'a compris où je veux en venir). Pour le coup, la menace est terrifiante à cause de son comportement. Le T-800 suivant sa cible même en étant coupé en deux, le seul but étant de tuer. Après en terme de technique pure, je comprends totalement que l'image par image ne soit pas convaincante pour certains, mais la réalisation est tellement merveilleuse que la scène fonctionne parfaitement. En tout cas pour moi

[Suijirest]

Je sors moi aussi du premier Terminator et je vous laisse imaginer la critique de vos rêves, moi je n'ai rien de particulier à partager, d'autant que D_Y a dit à peu près tout ce qu'il y a à en dire.

En tout cas je partage cette vidéo :

Ah, j'ai aussi vu Absolutely Anything et même si je lui reproche un gros problème de rythme et une absence totale de profondeur ou de réflexion, il était divertissant et ça m'a suffi. Mais j'ai préféré Le Dernier Pub avant la fin du monde.

[Nuko-Minish]

Aujourd'hui j'ai vu Alice in Wonderland de Tim Burton.
Ah..c'est une critique diffile. D'une part je ne savait pas à quoi m'attendre. D'autre part je m'attendais à mieux. D'un autre côté, je l'ai trouvé très... Grandiose ? Je ne sais pas comment décrire le sentiment que j'ai ressentit. En tout cas, je m'attendais à mieux et pourtant ce film allait au-delàs de mes attentes. Je dirais que c'est Alice plutôt qui m'a déçue. Trop naïve, cette expression mélancolique et effrayée sur son visage dans toutes situations. Dans le livre, j'ai le souvenir d'une Alice avec plus de caractère. Certes, un peu naïve, mais une naïveté qui la poussait à tout explorer. Dans ce film, Alice est vraiment perdue.
Je crois que ce qui m'a le plus "émerveillée" dans ce Wonderland c'est ce Mad Hatter. Jonny Depp était celui qui jouait le mieux son personnage. C'était un Chapelier Fou différent de celui de Lewis Caroll, mais j'ai beaucoup aimé celui-ci. Un personnage plutôt complexe qui donnait de la couleur au film déjà assez magique.
J'ai beaucoup rit aussi, merci à la Reine de Cœur. Son caractère extrêmement marqué, féroce, son autorité exacerbée (comme sa tête XD). Elle horriblement génialement méchante.
Pour ce qui est du chat du Cheshire, Son effet de vaporisation est vachement mieux rendue. Graphiquement, il est extrêmement bien réalisé. Et pour ce qui est de son sourire et ses yeux, c'est parfait. J'aime bien son air moqueur. Mais il n'est pas mon préféré. Le Mad Hatter le restera longtemps. ^^

L'OST est absolument magnifique :
Bonne écoute !

[D_Y]

Dans le livre, j'ai le souvenir d'une Alice avec plus de caractère. Certes, un peu naïve, mais une naïveté qui la poussait à tout explorer. Dans ce film, Alice est vraiment perdue.

Non non, Alice n'est pas une exploratrice, elle est baladée d'un événement à l'autre sans grande cohérence ni vraie logique. Elle n'a d'ailleurs qu'un seul but au début de l'histoire, aller dans le jardin qu'elle entraperçoit dans le trou de la serrure. Ce qui lui arrive entre temps n'est que le prolongement logique de comment le livre a été conçu : un rêve. Tu ne peux pas explorer un rêve, c'est le rêve lui même qui te montre ce qu'il veut te montrer.
De même elle est encore plus paumée dans le livre, car elle n'est qu'une enfant (contrairement au film de Burton), donc moins rationnelle sur pas mal de choses, rajouté au fait que le rêve lui même n'a aucune logique, donc difficile de pas être perdu (en fait, le lecteur lui même est censé être perdu ).

Quant au film je trouve que c'est une purge ultime. Ce n'est que du vomi numérique indigeste, avec des personnages pitoyables (sérieux tu aimes bien le Mad Hatter ? Je trouve que c'est le pire rôle de Depp) et une histoire inintéressante au possible. Le coup de grâce vient du fait d'avoir travesti l'histoire d'origine en une pseudo-guerre sous-Narnia (qui est elle même une sous-SdA), c'est dire le niveau. Un des meilleurs textes de la littérature sacrifié sur l'autel d'Hollywood avec une morale à deux centimes (et malsaine en plus : quoi de mieux pour s'émanciper qu'aller coloniser un autre pays ?).

(parlerais-je du Jabberwocky, un des plus grands poèmes de la langue anglaise, transformé ici en un dragon lambda en images de synthèse ? Non vaut mieux pas )

Bref, une grosse daube, l'un des pire blockbuster que j'ai vu ces dernières années, et pourtant y'a de la concurrence.

[Guiiil]

Le coup de grâce vient du fait d'avoir travesti l'histoire d'origine en une pseudo-guerre sous-Narnia (qui est elle même une sous-SdA),

Je tiens à nuancer ce fait. Le film a mis cela en avant ce coté SdA pour enfants, alors que le livre part dans une direction assez différente dans son traitement (il y a bataille, mais c'est plus une bataille comme on peut en habituellement dans les contes pour enfants, de mémoire, elle est en fond, et l'auteur se concentre sur les agissements des personnages qui regardent et observent).

[Duplucky]

Faudrait vraiment que je me procure le tome 2 d'Alice un jour, ne serait-ce pour voir ce fameux Jabberwocky dans toute sa splendeur.

Après, le film, je l'avais assez bien aimé, à part le début et la fin qui se déroulent en dehors du pays des merveilles. Mais bon, j'avais pas encore lu les bouquins et n'avait que de vagues souvenirs du Disney, du coup, ça restait une piqûre de rappel assez sympa. (Par contre je note que les gens avec lesquels j'ai été voir le film se sont endormis devant. )

[Guiiil]

Depuis le week-end, j'ai eu l'occasion de voir quelques films, puisque c'est encore les vacances :

Le Petit Prince

Très bonne surprise me concernant, j'ai beaucoup aimé la transition entre l'animation 3D correcte qui fait bien son job sans beaucoup plus et les animations stop-motion de toute beautés. Mention spéciale au doubleur du P'tit Prince dont le rire est sans doute l'un des plus réussi qu'il m'ait été donné d'entendre dans l'histoire des rires d'enfants au cinéma. L'histoire est sympatoche, il manque pas mal de détails propres à l’œuvre d'origine (il est où le monsieur qu'y boit pour oublier qu'y boit ?), mais là où le film m'a impressionné, c'est

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dans sa manière d'aborder la mort. C'est fait de manière très intelligente, et ça a arraché sa petite larme à une bonne partie de l'assistance. Si le grand-papa d'un de vos neveux ou nièces vient de mourir, et que votre frangin ne sait pas comment aborder la chose avec ses gnenfants, montrez leur ce film !

Je vous le conseille vivement.

Une famille à louer

On m'a un peu trainé voir ce film, et je n'en attendais vraiment pas grand chose. Et effectivement, c'est un film correct bon sans plus mais ok ça passe, concernant la comédie. Poolvorde joue très bien le type reclus qui essaye de s'ouvrir à un concept qu'il n'avait jamais abordé auparavant (d'ailleurs, son jeu me rappelle un peu celui de De Funès, de temps en temps). Et pourtant, le film quitte souvent le sentier de la comédie pour flirter en nuance avec celui de la sensibilité (grace à une Virginie Efira qui joue bien et qui ne fait vraiment pas ses 38 ans, ce qui ne m'a pas aidé à croire à la romance). Certains dialogues sont assez justes, et la fin, très touchante (elle a, elle aussi, arraché quelques larmes à une partie (plus moindre, on était 4 dans la salle) des spectateurs.

Part vite et revient tard (ou jamais)

La principale problématique de ce film (en plus de son titre parodiable à mort), c'est que, si l'on connait un minimum la peste (je parle de la maladie, pas de ta sœur), toute la tension de la première moitié du film retombe sec, parce que l'on passe son temps à se dire "Que-quoi-que-what ? Mais la peste, ça ne marche pas comme ça !!", tout ça pour se faire entendre au début du dernier tiers, qu'effectivement, la peste, ça ne marche pas comme ça. Sorti de ce cadre faussement mystique... Ben le film, c'est juste une histoire de vengeance classique et cliché comme on en a vu partout ailleurs. La mise en scène est plutôt bonne, mais pète un peu plus haut que son cul à quelques reprises selon moi. Et les dialogues sonnent guère juste, tout est fait pour faire polar, mais personne ne parle comme ça dans la vraie vie de Paris, ce qui fait que la majorité des acteurs ont l'air de jouer très mal, surtout ceux qui prennent une voix grave pour faire ténébreux (on se rapproche quasiment du Batman de Nolan), coucou Lucas Belvaux. Bon, allez, Michel Serrault s'en sort très bien (c'est d'ailleurs l'un de ses derniers rôles), et prouve qu'il ne démérite pas le succès qu'il a eu pendant sa carrière. Je ne sais pas si je dois vous conseiller ce film, mais bon, si vous voulez voir un José Garcia en mode sérieux, ça peut valoir le coup !

Nos voisins les hommes

J'avais déjà eu des échos négatifs de ce film par l'intermédiaire du Nostalgia Critic, donc, j'avais un mauvais apriori sur le départ, qui s'est confirmé par la suite. Ce film n'est pas très drôle, assez classique dans son traitement, et commence avec un air de satyre qu'il ne concrétise jamais par la suite (et pourtant, concernant la critique du monde moderne, ça commençait bien). Les humains sont vilains, parce qu'ils en veulent aux gentils animaux qui pourrissent leur chez-eux. Le film joue encore sur le menteur revélé qui voulait une famille, blablabla, c'est du déjà-vu plein de fois, et ce n'est pas mieux traité que dans d'autres histoires. Si vous voulez le visionner, pour la fin, il peut valoir le coup, mais bon, faut se taper une heure de film avant, donc je ne sais pas si ça en vaut la peine !  

[thelinkdu40]

Bon aujourd'hui enfin plutôt hier mais comme il étais tard j'ai pas pu mettre ma critique tout de suite...Enfin bref.

J'ai étais voir "le tout nouveau testament"une production belge.

Bon l'histoire: Dieu est détestable à souhait, alors un jour sur les conseils de J-C Ea(la fille de Dieu) fuit sa maison mais avant prends soin de balancer la date de leurs décès depuis l'ordi de son père,puis ensuite prends un passage  et atterrit dans Bruxelles, et à pour objectif de trouver 6 apôtres, pour compléter les 12 apôtre pour que ça fasse le même nombre qu'une équipe de baseball(parce que sa mère aime le baseball) Alors Dieu très en colère décide d'allez chercher sa fille.(et j'en dirais pas plus)


Critique:

Alors il faut savoir que le film se compose en deux partie: les parties comiques avec Poelvorde, et les partie poétique et philosophique avec Ea.

Car oui les apôtres d'Ea sont des gens rejetés, tourmenté, de la vie, qui ont peur d'eux même, qui ne s'acceptent pas...et ce n'est pas de Ea qu'on écrit un nouveau testament, non c'est la vie de ses apôtres, qui disent et qui vide leurs sac devant la petite fille qui essaient de comprendre.

Bon après c'est un très beau film, il y'en a qui ont pas aimé dans la salle mais moi j'ai aimé car j'ai jamais vu au cinéma belge-français un film comme ça qui fait penser à un trésor.

Mais le film est loin d'être parfait(malheureusement) il gâche tout avec la fin, et oui la fin est nul et c'est dommage(je ne la dirais pas pour ceux qui ont envie de le voir)

Barème:

Musique:5/5 (en effet la musique pour ce film est essentiel et très belle nous y avons du Haendel et d'autre musique très jolie)
 Histoire: 4.5/5: l'histoire est très belle et très poétique, et un peu de comique pour ne pas être triste, mais la fin gâche tout.
Acteur:5/5: Ils jouent tous très bien, et Ea à un très beau rire, en des plus beau rires d'enfants.

Donc ce film pour moi mérite un 15/20, si vous êtes curieux allez le voir vous ne regretterez pas. Enfin ça dépendra de vos goûts.

[GKN]

Rammstein in Amerika, le nouveau DVD/Bluray du groupe.


Contenu : Live at Madison Square Garden, Documentaire Rammstein et l'Amérique, Making of Liebe ist für alle da

Live at Madison Square Garden, 11/12/2010:

Grosse date de la tournée LIFAD (album Liebe ist für alle da), les moyens n'étaient clairement pas à la hauteur ; 5 pauvres caméra, de la pyrotechnie en moins et comme toujours beaucoup trop de playback sur la voix.
Le résultat de ce "live at Madison Square Garden" est mauvais : je dirai qu'au moins les 3/4 du contenu proviennent du live à Montréal (mention spéciale au drapeau québécois dans le bateau, le chanteur qui hurle "Allez !" dans un morceau, le gars de la sécurité en premier plan avec son gros "sécurité" justement sur le dos, pas très Madison Square Garden tout ça), une des caméra tremblait sous le rythme des basses donnant à des plans éloignés un aspect très brouillon, les quelques explosions sont relativement mal filmées.

Bon, on passe quand même un bon moment mais il faut accepter le jeu : postprod à outrance, image/voix non authentique, pas de vision de réalisateur derrière le montage BREF, on a un live banal pour un show petit bras de la part de Rammstein.
Si on aime les musiques du groupe, ça le fait d'autant que la HD + le son en 5.1, ça pète vraiment bien. Autrement, mieux vaut attendre le futur DVD du live à Paris Bercy de 2012 qui a -vraiment- toutes les raisons d'être énorme.

Documentaire Rammstein et l'Amérique:


(le documentaire est sous-titré en français dans le dvd)

Ce documentaire de 2 heures est finalement -de loin- le contenu le plus intéressant. De 1990 jusqu'à 2010, on revient sur l'histoire de Rammstein et des USA.
Si le début est horrible avec du bullshit à n'en plus finir, on a par la suite des choses intéressantes (quoique très peu d'inédits mais pour le grand public, ça sera tip-top) : des interviews de l'époque, des interviews de gens qui ont suivi l'histoire de Rammstein, des images coulisses... Ça m'a rendu nostalgique de l'époque où j'ai connu le groupe (début des années 2000) mais je dois admettre que ce documentaire a une vision trop fermé : Rammstein est logiquement et malheureusement mis sur un piédestal comme un groupe qui a révolutionné, qui influence et n'a surtout jamais fait de bourde. En d'autres mots, on a pas l'impression de voir le même groupe que lors du live "Madison Square Garden"...

Making of Liebe ist für alle da:

Grosse déception, je m'attendais à au moins retrouver les making of que j'avais vu à l'époque mais pas grand chose, 20 minutes où on passe limite "une journée avec Rammstein durant l'enregistrement d'un album"... mouais, il y avait mieux à faire quand même.

[Nilezor]

Récemment, j'ai vu Predestination, film de science-fiction réalisé par les frères Spierig avec Ethan Hawke et Sarah Snook dans les rôles principaux. Il s'agit d'une adaptation de All You Zombies de Heinlein, que je n'ai pas lu. Je ne sais pas donc pas quel est le degré de fidélité.
Je ne peux pas dire grand chose de l'histoire sans spoiler un max. Le film commence dans un bar, dans les années 1970 (si je me souviens bien). John, écrivain blasé par la vie, se rend dans un bar et fait la connaissance du barman. Les deux hommes sympathisent. Au fil de la discussion, John accepte de raconter l'histoire de sa vie à son nouvel ami de bar ; ce dernier lui a parié une bouteille de whisky que, contrairement à ce que John lui a dit, ce n'est pas l'histoire la plus incroyable que quelqu'un ait vécu. Et c'est parti pour un flash-back qui dure environ la moitié du film.
John est née dans les années 1940. C'est un enfant qui a été retrouvé abandonné devant un orphelinat. Ne disposant d'aucune information quant à l'identité du bébé, le personnel de l'établissement décide d'appeler l'enfant Jane Doe. Oui, car John est née fille.

Je m'arrête là pour l'histoire du film parce que sinon je vais trop en dévoiler.

J'ai apprécié le regarder. C'est pas le film de la décennie, mais j'ai trouvé l'histoire intéressante. La plupart des révélations du film sont relativement évidentes (honnêtement j'avais deviné la fin assez rapidement), mais je les ai trouvées bien foutues dans ce qu'elles apportent à l'histoire.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Faire des deux personnages du film une unique personne dont l'existence même est un paradoxe. Le personnage de Jane/John est finalement extrêmement narcissique puisqu'il/elle tombe amoureux(se) de lui/elle-même dans une autre époque.

J'ai regardé ce film dans le train entre Lorient et Paris. Si vous vous ennuyez dans le train, regardez ce film, ça va vous occuper une bonne partie du trajet ! En plus il n'y a pas de scène gênante (évitez quand même s'il y a un enfant à côté de vous, on voit quelqu'un tout nu faire pipi ).

[D_Y]

Pour les cinéphiles post-apocalipteux en herbe, j'ai un code pour télécharger l'intégrale de la saga Mad Max en version numérique. L'occasion de découvrir ces films cultes sans tipiak

Les interessés savent quoi faire.

[EDIT] Trop tard, code grillé par Yuan.