Auteur Sujet: Aujourd'hui j'ai vu...  (Lu 433709 fois)

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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #75 le: jeudi 21 avril 2011, 10:52:09 »
J'ai jamais vu Cobra, il faudrait que j'essaie surtout qu'il y a Monsieur Brian Thomson dedans :niak:


Autrement Die Hard c'est une de mes saga américaines favorites... Si on accepte le fait qu'il n'y ait JAMAIS eu de Die Hard 4 parce que c'était pire qu'une sous merde ce film.

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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #76 le: jeudi 21 avril 2011, 12:56:02 »
On parle pas du film Cobra qui est plus que moyen mais de ça :

(Cliquez pour afficher/cacher)


Pour Die Hard 4 vous êtes durs, je suis exigeant en film et c'est loin d'être une daube, pour un film d'action il répond bien au cahier des charges. Je le considère même mieux que le 2 qui celui ci était pour le coup une vraie merde.
Bon par contre il est inférieur aux 1 et 3 mais difficile de faire mieux, la barre est placée trés haute.
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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #77 le: lundi 25 avril 2011, 00:35:14 »
Même si je risque de bider comme jamais, je me suis fait ce mois ci un petit marathon de la légende Bruce Lee, le maître des arts martiaux, celui qui a inspiré Jackie Chan et Jet Li, et même Chuck Norris ou JCVD le bouffeur de frites.
Je vais donc reviewer 5 de ses films, les plus connus, car ils méritent qu'on les connaissent au moins de nom, même si aucun n'est un vrai chef d'oeuvre.

[align=center][/align]

The Big Boss (1971) :

Bien avant Big Boss, Bruce Lee avait joué un rôle plus ou moins important dans la série télé "Le Frelon Vert", ce rôle lui attirera les faveurs des producteurs de Big Boss, car si Bruce Lee n'est pas un grand tragédien, il est clairement le maître de la technicité martiale, sa carrière est impressionnante et il a même créer son propre style de combat qu'il enseignera a de nombreuses stars du cinéma dont Chuck Norris, JCVD, et même Steve McQueen.

[align=center][/align]

The Big Boss prend place en Thaïlande. Cheng Chao-an (interpreté par Bruce Lee) arrive avec son oncle dans une petite ville thaïlandaise, ou une partie de sa famille s'est installée. Très vite il repère son cousin qui se bat pour protéger un enfant qui se faisait agresser par quelques brutes. Grâce à son cousin ouvrier, il arrive à entrer comme ouvrier dans une usine de glace.
Très vite il se rend compte que la situation a l'usine est loin d'être le Paradis. Le contremaître n'hésite pas à battre les employés qui sont payés une misère. Pire encore, le directeur et le patron (aka big boss) de l'usine sont mêlés à une sombre affaire de drogue, la glace servant de leurre.
Alors qu'ils sont de plus en plus découvert, le big boss fait disparaitre les témoins en les tuant, grossière erreur car ces "témoins" font partie de la famille de Cheng. Malheureusement celui ci a promis à sa mère d'arrêter de se battre.

The Big Boss est le premier film notable de Bruce Lee, mais pas le meilleur. Il est interessant car il est réaliste sur la dure vie des ouvriers dans ces pays. C'est aussi l'un des plus sombres et les plus violent de ses films, il ne faut pas avoir peur du sang car il y en a beaucoup dans ce film.
Malheureusement il accuse de son âge, certains plans sont très mal faits et les scènes de combats ne sont pas très fluides. Toutefois c'est une bonne experience si on se remet dans le contexte.

La Fureur de vaincre (1972) :

Un an aprés Big Boss sort La Fureur de Vaincre, plus connu plus tard car il a été remaké, et le premier rôle, alors interpreté par Bruce Lee, est interpreté par Jet Li.

[align=center][/align]

Le film raconte l'histoire d'un élève nommé Chen, aprés un petit voyage, il revient dans son école d'arts martiaux et découvre que l'Homme qui lui a tout appris, son maître, est mort.
Le lendemain une école japonaise rivale vient les humilier en proférant des insultes racistes envers la Chine et les combattants de l'école. Chen décide donc d'aller seul dans cette école japonaise et de défier les japonais, il les bat tous rapidement sans avoir une seule blessure. Il découvre plus tard qu'un employé de son école est en réalité un japonais, une taupe mise la pour planifier le meurtre du maître de Chen. Découvrant cela, Chen décide de prendre sa revanche et va tout faire pour arriver en face de Suzuki, le maître rival.

Voila un film un peu vieillissant mais toujours aussi bon, choregraphié à la perfection. L'histoire est interessante et bien amenée, même si elle est secondaire. Le film est toujours aussi violent et ils se bastonnent tous avec beaucoup de violence.
Niveau points faibles, on peut dire que le rythme est assez mou, mais que quand l'action arrive, on a le sourire.
Pour les fans de Tarantino, il est aussi bon de savoir que la scène ou Bruce Lee est contre tous les élèves japonais au début a été reprise pour certains plans dans Kill Bill ou Uma Thurman combat ses nombreux ennemis au sabre.

La Fureur du dragon (1972) :

Le titre est ressemblant mais n'a vraiment rien à voir avec la Fureur de Vaincre si ce n'est que Bruce Lee est l'acteur principal. Mieux encore, il est le réalisateur ce qui est une première, car les deux précédents avaient été réalisés par Lo Wei.
La Fureur du Dragon est le film le plus original de la filmographie de Bruce Lee car il se passe en Europe, en Italie pour être plus précis.

Bruce Lee interprete un certain Tang Lung, arrivé fraîchement de Chine pour aider un oncle qui possède un restaurant à Rome. Ce dernier est victime de la discrimination de la pègre locale qui n'hésite pas à le voler et à foutre tous ses clients dehors.
Au fur et à mesure du film cette pègre découvre les aptitudes physiques de Tang Lung, expert en arts martiaux. Etant dans l'impossibilité de le battre malgré toutes leurs tentatives, ils décident d'embaucher un expert en karaté venu des USA, un dénommé Colt.

[align=center][/align]

Ce film est culte pour plusieurs raisons. La principale, c'est que le combat final qui oppose Bruce Lee à Chuck Norris est devenue une scène mythique du cinéma d'arts martiaux. L'autre raison de ce succés, c'est surement car ces dernières années, Chuck Norris est la victime d'un mème interminable qui rend le combat un peu humoristique (malgré son sérieux).
C'est le premier film de Bruce Lee, et, la ou les deux précédents n'étaient pas tellement accés sur l'action, c'est ici l'element principal, les combats sont tellement bien chorégraphiés qu'on dirait que les acteurs se donnent de vrais coups.
Malheureusement en France le film a été coupé de nombreuses scènes et la voix française est une calamité (Bruce Lee s'appelle Bruce Lee dans le film).

Operation Dragon (1973) :

Operation Dragon est le film qui a fait connaître Bruce Lee à l'international. La raison est que c'est un film américain, fait par un réalisateur américain (Robert Clouse), qui avait également dirigé Jackie Chan bien plus tard.

Bruce Lee interprète un dénommé... Lee. C'est un moine Shaolin. A cause de ses capacités physiques exceptionnelles, la police hong-kongaise lui demande d'aller participer à un tournoi d'arts martiaux organisé par un certain Han, lui aussi ancien Shaolin.
La police pense que Han, sur son île privée hors de la juridiction hong-kongaise, est le coeur d'un important trafic de drogue. Ce que Lee découvrira plus tard c'est que Han est aussi à l'origine de la mort de sa soeur, qui s'était suicidée quelques années auparavant pour échapper à ses hommes de main.
En plus de sa mission, Lee veut donc se venger.

[align=center][/align]

Ce film est l'un des meilleurs de Lee. L'intrigue est interessante et les combats qui sont loin d'être rares sont assez impressionnants, avec un Bruce Lee au mieux de sa forme (même s'il mourra peu de temps aprés le tournage).
Plusieurs scènes sont devenus mythiques, notamment la scène dans les sous sol de l'ïle et le duel contre Han dans la salle des mirroirs qui est un prodige de réalisation.
Anecdote amusante, à un moment Bruce Lee combat un homme de main de Han, et lui brise le coup. Il s'agit en réalité de Jackie Chan qui a un second rôle, et l'une de ses premières apparition au cinéma, bien avant qu'il devienne lui même une légende du cinéma hong-kongais.

Le Jeu de la Mort (1973) :

Le Jeu de la Mort a été tourné en parrallèle de Operation Dragon. La particularité de ce film, c'est qu'il a été chaotique. En effet Bruce Lee meurt d'une overdose de médicaments bien avant la fin du tournage. Le réalisateur est le même que Operation Dragon (Robert Clouse donc, il faut suivre un peu), et celui ci ne se décourage pas, malgré la disparition du personnage phare du film. Pour sortir son film, Clouse décide de faire appel à des doublures, au final Bruce Lee n'apparait qu'une vingtaine de minute, sur 1h30 en tout de film.
Bref le film est plus un film hommage, interessant à regarder car il est surtout vu pour voir la dernière apparition de Bruce Lee dans un film (même si c'est faux, car il apparait dans Le Jeu de la Mort 2, mais je ne l'ai pas vu).

[align=center][/align]

Billy Lo est un champion d'art martial qui fait découvrir son talent à travers le cinéma (une caricature du véritable Bruce Lee donc). Un jour la mafia dirigée par le Dr Land décide de l'enrôler. Billy refuse et par conséquent, le Dr Land, épaulé par ses nombreux hommes de main, décident de le tuer.
Laissé pour mort après une balle dans la tête, Billy se fait opérer et change d'apparence, il décide alors de se venger et de retrouver tous les membres de l'organisation uns par uns.

Le film est marqué par l'absence à peine cachée de Bruce Lee, toutefois les rares plans ou il apparait sont très impressionnants. Le combat le plus notable, uns de ses meilleurs de sa filmographie, l'oppose à Kareem Abdul-Jabbar, un basketteur célèbre de l'époque, impressionnant par sa taille (2m20).
De plus il a inspiré de nombreux films dont Kill Bill (encore lui) avec la fameuse combinaison jaune à rayure noire.
Clouse a décidé de remplir un petit peu son film en rajoutant des scènes d'anciens films de Bruce Lee. L'une d'elle est son combat contre Chuck Norris. Pour rendre le tout cohérent, ce combat est en réalité montré comme une scène jouée par Billy Lo, qui est acteur de cinéma.
Le reste, c'est de la doublure, et ça se voit, même si c'est pas tellement dérangeant.
Anecdote interessante, le générique du début du film est inspiré par les génériques de la saga James Bond, et cerise sur le gâteau, la musique de ce dit générique est composée par John Barry, qui, je vous le donne dans le mille, avait composé celle de James Bond.

Pour conclure je dirais que Bruce Lee est l'un des meilleurs technicien martial qu'on ait vu au cinéma. Il suffit de voir ses performances dans ces films pour s'en rendre compte. Ce n'est pas un hasard qu'il est devenu une îcone du cinéma hong-kongais, et une îcone pour la Chine en général. Sa mort soudaine alors qu'il n'avait pas 40 ans a choqué tout le monde, et ce tragique destin n'epargnera pas son fils qui mourra également pendant un tournage (il se prendre une balle d'un flingue supposé factice).
Cependant il faut admettre qu'à part cela, Bruce Lee n'était pas un excellent acteur, par conséquent ces films ont mal supporter leur âge, mais ils font quand même parti du patrimoine des films d'arts martiaux.

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« Réponse #78 le: lundi 25 avril 2011, 00:42:32 »
Jerry de Chuck Norris dans la fureur du Dragon, j'ai toujours trouvé la  scène d'leur combat comique, j'sais pas trop pourquoi...

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« Réponse #79 le: lundi 25 avril 2011, 00:49:19 »
Citation de: "D_Y"
Même si je risque de bider comme jamais, je me suis fait ce mois ci un petit marathon de la légende Bruce Lee, le maître des arts martiaux, celui qui a inspiré Jackie Chan et Jet Li, et même Chuck Norris ou JCVD le bouffeur de frites.
Je vais donc reviewer 5 de ses films, les plus connus, car ils méritent qu'on les connaissent au moins de nom, même si aucun n'est un vrai chef d'oeuvre.

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The Big Boss (1971) :

Bien avant Big Boss, Bruce Lee avait joué un rôle plus ou moins important dans la série télé "Le Frelon Vert", ce rôle lui attirera les faveurs des producteurs de Big Boss, car si Bruce Lee n'est pas un grand tragédien, il est clairement le maître de la technicité martiale, sa carrière est impressionnante et il a même créer son propre style de combat qu'il enseignera a de nombreuses stars du cinéma dont Chuck Norris, JCVD, et même Steve McQueen.

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The Big Boss prend place en Thaïlande. Cheng Chao-an (interpreté par Bruce Lee) arrive avec son oncle dans une petite ville thaïlandaise, ou une partie de sa famille s'est installée. Très vite il repère son cousin qui se bat pour protéger un enfant qui se faisait agresser par quelques brutes. Grâce à son cousin ouvrier, il arrive à entrer comme ouvrier dans une usine de glace.
Très vite il se rend compte que la situation a l'usine est loin d'être le Paradis. Le contremaître n'hésite pas à battre les employés qui sont payés une misère. Pire encore, le directeur et le patron (aka big boss) de l'usine sont mêlés à une sombre affaire de drogue, la glace servant de leurre.
Alors qu'ils sont de plus en plus découvert, le big boss fait disparaitre les témoins en les tuant, grossière erreur car ces "témoins" font partie de la famille de Cheng. Malheureusement celui ci a promis à sa mère d'arrêter de se battre.

The Big Boss est le premier film notable de Bruce Lee, mais pas le meilleur. Il est interessant car il est réaliste sur la dure vie des ouvriers dans ces pays. C'est aussi l'un des plus sombres et les plus violent de ses films, il ne faut pas avoir peur du sang car il y en a beaucoup dans ce film.
Malheureusement il accuse de son âge, certains plans sont très mal faits et les scènes de combats ne sont pas très fluides. Toutefois c'est une bonne experience si on se remet dans le contexte.

La Fureur de vaincre (1972) :

Un an aprés Big Boss sort La Fureur de Vaincre, plus connu plus tard car il a été remaké, et le premier rôle, alors interpreté par Bruce Lee, est interpreté par Jet Li.

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Le film raconte l'histoire d'un élève nommé Chen, aprés un petit voyage, il revient dans son école d'arts martiaux et découvre que l'Homme qui lui a tout appris, son maître, est mort.
Le lendemain une école japonaise rivale vient les humilier en proférant des insultes racistes envers la Chine et les combattants de l'école. Chen décide donc d'aller seul dans cette école japonaise et de défier les japonais, il les bat tous rapidement sans avoir une seule blessure. Il découvre plus tard qu'un employé de son école est en réalité un japonais, une taupe mise la pour planifier le meurtre du maître de Chen. Découvrant cela, Chen décide de prendre sa revanche et va tout faire pour arriver en face de Suzuki, le maître rival.

Voila un film un peu vieillissant mais toujours aussi bon, choregraphié à la perfection. L'histoire est interessante et bien amenée, même si elle est secondaire. Le film est toujours aussi violent et ils se bastonnent tous avec beaucoup de violence.
Niveau points faibles, on peut dire que le rythme est assez mou, mais que quand l'action arrive, on a le sourire.
Pour les fans de Tarantino, il est aussi bon de savoir que la scène ou Bruce Lee est contre tous les élèves japonais au début a été reprise pour certains plans dans Kill Bill ou Uma Thurman combat ses nombreux ennemis au sabre.

La Fureur du dragon (1972) :

Le titre est ressemblant mais n'a vraiment rien à voir avec la Fureur de Vaincre si ce n'est que Bruce Lee est l'acteur principal. Mieux encore, il est le réalisateur ce qui est une première, car les deux précédents avaient été réalisés par Lo Wei.
La Fureur du Dragon est le film le plus original de la filmographie de Bruce Lee car il se passe en Europe, en Italie pour être plus précis.

Bruce Lee interprete un certain Tang Lung, arrivé fraîchement de Chine pour aider un oncle qui possède un restaurant à Rome. Ce dernier est victime de la discrimination de la pègre locale qui n'hésite pas à le voler et à foutre tous ses clients dehors.
Au fur et à mesure du film cette pègre découvre les aptitudes physiques de Tang Lung, expert en arts martiaux. Etant dans l'impossibilité de le battre malgré toutes leurs tentatives, ils décident d'embaucher un expert en karaté venu des USA, un dénommé Colt.

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Ce film est culte pour plusieurs raisons. La principale, c'est que le combat final qui oppose Bruce Lee à Chuck Norris est devenue une scène mythique du cinéma d'arts martiaux. L'autre raison de ce succés, c'est surement car ces dernières années, Chuck Norris est la victime d'un mème interminable qui rend le combat un peu humoristique (malgré son sérieux).
C'est le premier film de Bruce Lee, et, la ou les deux précédents n'étaient pas tellement accés sur l'action, c'est ici l'element principal, les combats sont tellement bien chorégraphiés qu'on dirait que les acteurs se donnent de vrais coups.
Malheureusement en France le film a été coupé de nombreuses scènes et la voix française est une calamité (Bruce Lee s'appelle Bruce Lee dans le film).

Operation Dragon (1973) :

Operation Dragon est le film qui a fait connaître Bruce Lee à l'international. La raison est que c'est un film américain, fait par un réalisateur américain (Robert Clouse), qui avait également dirigé Jackie Chan bien plus tard.

Bruce Lee interprète un dénommé... Lee. C'est un moine Shaolin. A cause de ses capacités physiques exceptionnelles, la police hong-kongaise lui demande d'aller participer à un tournoi d'arts martiaux organisé par un certain Han, lui aussi ancien Shaolin.
La police pense que Han, sur son île privée hors de la juridiction hong-kongaise, est le coeur d'un important trafic de drogue. Ce que Lee découvrira plus tard c'est que Han est aussi à l'origine de sa soeur, qui s'était suicidée quelques années auparavant pour échapper à ses hommes de main.
En plus de sa mission, Lee veut donc se venger.

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Ce film est l'un des meilleurs de Lee. L'intrigue est interessante et les combats qui sont loin d'être rares sont assez impressionnants, avec un Bruce Lee au mieux de sa forme (même s'il mourra peu de temps aprés le tournage).
Plusieurs scènes sont devenus mythiques, notamment la scène dans les sous sol de l'ïle et le duel contre Han dans la salle des mirroirs qui est un prodige de réalisation.
Anecdote amusante, à un moment Bruce Lee combat un homme de main de Han, et lui brise le coup. Il s'agit en réalité de Jackie Chan qui a un second rôle, et l'une de ses premières apparition au cinéma, bien avant qu'il devienne lui même une légende du cinéma hong-kongais.

Le Jeu de la Mort (1973) :

Le Jeu de la Mort a été tourné en parrallèle de Operation Dragon. La particularité de ce film, c'est qu'il a été chaotique. En effet Bruce Lee meurt d'une overdose de médicaments bien avant la fin du tournage. Le réalisateur est le même que Operation Dragon (Robert Clouse donc, il faut suivre un peu), et celui ci ne se décourage pas, malgré la disparition du personnage phare du film. Pour sortir son film, Clouse décide de faire appel à des doublures, au final Bruce Lee n'apparait qu'une vingtaine de minute, sur 1h30 en tout de film.
Bref le film est plus un film hommage, interessant à regarder car il est surtout vu pour voir la dernière apparition de Bruce Lee dans un film (même si c'est faux, car il apparait dans Le Jeu de la Mort 2, mais je ne l'ai pas vu).

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Billy Lo est un champion d'art martial qui fait découvrir son talent à travers le cinéma (une caricature du véritable Bruce Lee donc). Un jour la mafia dirigée par le Dr Land décide de l'enrôler. Billy refuse et par conséquent, le Dr Land, épaulé par ses nombreux hommes de main, décident de le tuer.
Laissé pour mort après une balle dans la tête, Billy se fait opérer et change d'apparence, il décide alors de se venger et de retrouver tous les membres de l'organisation uns par uns.

Le film est marqué par l'absence à peine cachée de Bruce Lee, toutefois les rares plans ou il apparait sont très impressionnants. Le combat le plus notable, uns de ses meilleurs de sa filmographie, l'oppose à Kareem Abdul-Jabbar, un basketteur célèbre de l'époque, impressionnant par sa taille (2m20).
De plus il a inspiré de nombreux films dont Kill Bill (encore lui) avec la fameuse combinaison jaune à rayure noire.
Clouse a décidé de remplir un petit peu son film en rajoutant des scènes d'anciens films de Bruce Lee. L'une d'elle est son combat contre Chuck Norris. Pour rendre le tout cohérent, ce combat est en réalité montré comme une scène jouée par Billy Lo, qui est acteur de cinéma.
Le reste, c'est de la doublure, et ça se voit, même si c'est pas tellement dérangeant.
Anecdote interessante, le générique du début du film est inspiré par les génériques de la saga James Bond, et cerise sur le gâteau, la musique de ce dit générique est composée par John Barry, qui, je vous le donne dans le mille, avait composé celle de James Bond.

Pour conclure je dirais que Bruce Lee est l'un des meilleurs technicien martial qu'on ait vu au cinéma. Il suffit de voir ses performances dans ces films pour s'en rendre compte. Ce n'est pas un hasard qu'il est devenu une îcone du cinéma hong-kongais, et une îcone pour la Chine en général. Sa mort soudaine alors qu'il n'avait pas 40 ans a choqué tout le monde, et ce tragique destin n'epargnera pas son fils qui mourra également pendant un tournage (il se prendre une balle d'un flingue supposé factice).
Cependant il faut admettre qu'à part cela, Bruce Lee n'était pas un excellent acteur, par conséquent ces films ont mal supporter leur âge, mais ils font quand même parti du patrimoine des films d'arts martiaux.

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Oh pinaize, merci beaucoup !

Le truc c'est que comme j'avais vu qu'il passait quelques films à la TV je ne sais quand mais que je ne regarde pas la TV, je me suis dit que j'allais m'mater l'intégrale de Bruce Lee !

Donc ton post tombe à pic, merci m'sieur.

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« Réponse #80 le: lundi 25 avril 2011, 01:06:29 »
Citation de: "Syndrome"
Jerry de Chuck Norris dans la fureur du Dragon, j'ai toujours trouvé la  scène d'leur combat comique, j'sais pas trop pourquoi...


En réalité Chuck Norris est vraiment un grand combattant, et est plusieurs fois champion du monde de karate. Le problème c'est que plus personne ne le prend au sérieux depuis qu'il a fait plein de navets et qu'il a joué dans Walker Texas Ranger. Chucknorrisfacts est la cerise sur le gateau.
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« Réponse #81 le: mardi 26 avril 2011, 23:57:55 »




Si Walt Kowalski me voyait avec les larmes aux yeux, il me r'garderait tendrement et avec un sale sourire me dirait: "vas-y, chiale sale PD d'français sans couille"

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« Réponse #82 le: mardi 26 avril 2011, 23:58:45 »
En même temps, regarder Gran Torino sans finir chialant, c'est un peu compliqué...
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« Réponse #83 le: mercredi 27 avril 2011, 00:01:37 »
C'est pour ça qu'il aurait un regard tendre plutôt qu'haineux x-D

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« Réponse #84 le: mercredi 27 avril 2011, 00:10:55 »
D'ailleurs, Walter Kowalski est le nom d'un célèbre catcheur des années 50 et 60 (plus connu sous le nom de "Killer Kowalski").
Il a même entrainé Triple H.
Oui, on s'en fout, je suis d'accord.

Sinon j'ai pas aimé ce film. J'ai toujours eu du mal avec les films de Clint Eastwood, je sais pas pourquoi.
Je crois que c'est parce que Sur la route de Madison m'a traumatisé.

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« Réponse #85 le: vendredi 29 avril 2011, 23:08:46 »
Vous parliez de Kowalski, outre le Gran Torino, un seul Kowalski me revient, et comme par hasard, c'est encore lié à une grosse bagnole comme les vrais hommes testosteronés les aiment.

Je veux parler de deux films en fait, c'était juste pour faire une transition. Il y a 3 ou 4 ans, j'étais devant mon écran d'ordi en train de matter Boulevard de la Mort, la fameuse moitié du diptyque Grindhouse. Outre le fait que je trouve ce film très moyen, je dois lui reconnaitre certaine qualité.
La première commence par Kurt et finie par Russel, je veux bien sur parler de Kurt Russel, acteur culte, le seul et unique Snake Plissken (dont la review devrait pas tarder), et depuis peu le Stuntman Mike, tueur le plus charismatique de la décennie. La deuxième, c'est les bagnoles, ces cerceuils metaliques qui font souvent le malheur de ces jeunes demoiselles qui ne demandent qu'une chose : que leur boyfriend soient plus proches d'elles qu'ils ne le sont avec leurs bagnoles.
En l'occurence c'est mon cas, et je bénis Tarantino d'avoir mis en scène une Chevrolet Nova noire et une Dodge Challenger blanche.

[align=center]
Coin coin [/align]

Les connaisseurs reconnaitront direct les réferences, et devineront directement quels films je vais présenter dans ce post, parce que j'avais que ça à faire, et puis parce qu'il faut bien vous faire coucher moins bête. Je veux bien sur parler de Vanishing Point et Le Convoi.

Le Convoi (1978)

[align=center][/align]

Je n'ai qu'une chose à dire, en voila un film de bourrin, le Destruction Derby du 7e Art. Le Convoi est un film de 1978, réalisé par Sam Peckinpah, un nom qui ne dit surement rien à personne, et pourtant, tout le Hollywood des années 60 avait entendu parler de ce mec, de réputation rebelle, et qui montre dans ses films une extrême violence. Malgré cela il a eu la chance et l'honneur de diriger des noms mythiques comme Dustin Hoffman et Steve McQueen. Il a même inspiré les plus prestigieux, John Carpenter, le réalisateur de The Thing et Halloween, un grand fan de Peckinpah, pourra en témoigner.
Le Convoi est un road movie comme on en a vu des tonnes dans les années 70, à l'exception prêt que j'ai découvert celui avec Death Proof (ben oui je suis le point central de tout ça, nan mais oh). Un road movie, d'accord, mais qui casse les codes du genre, c'est certain. Le réalisateur est surtout connu pour ses western, pas mythiques à la Sergio Leone, mais sympatiques quand même, des films regardables on va dire. Le Convoi est un road movie d'apparence mais qui se dérègle petit à petit, et qui finit comme un vrai western dans notre monde à nous, étouffé par les moteurs et l'essence.

[align=center][/align]

Le Convoi se déroule au Nouveau Mexique, des routiers tout ce qu'il y a de plus cliché (du genre que vous croisez sur une aire d'autoroute lambda) défendent un de leur camarade nommé Rubber Duck, persecuté par le sherif local, Wallace. L'affaire prend vite une ampleur non attendue, et l'histoire se finit en guerre contre les routiers, la police, et même l'armée (c'est pas marrant sinon).
C'est un film "bouffée d'air frais", plus le "Convoi" avance sur les routes américaines, plus l'intrigue se met en place, plus on prend plaisir à découvrir les décors que nous offre la caméra, plus on se lie d'amitié avec ce film déjanté. Une bonne petite experience que je conseille à tout le monde qui s'interesse un minimum au road movie.
Et surtout, la présence au casting de Burt Young est un + qu'il faut obligatoirement souligner. Pour les quelques incultes du fond, le plus grand rôle de Young a été celui de Paulie dans la saga Rocky, uns de ses rôles cultes, et non moins uns de ses meilleurs, il faut le voir pour le croire.
J'ai aussi compris que personne n'a vu le rapport entre ce film et Death Proof. La Chevrolet Nova noire de Stuntman Mike dans Boulevard de la Mort est affublée à l'avant d'un canard avec un cigare au bec. En plus d'être super classe (je rêve d'avoir le même sur ma future bagnole), il est repris du Convoi, le canard figure en effet à l'avant du camion de Rubber Duck, un des personnage principal si vous avez bien compris.

Vanishing Point (1971)

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Bon nombre d'entre vous n'ont surement jamais entendu parler de Vanishing Point, ou Point Limite Zero comme il est connu en France. Pourtant il est terrifiant de savoir, aprés coup, qu'il a inspiré grand nombre de films, en passant par Mad Max, et aboutissant jusqu'à Death Proof (vous l'avez compris je crois). Vanishing Point est un grand cru du road movie, une oeuvre mythique, qui réunit tous les clichés typés hommes virils : des femmes à poil, du rock, des bagnoles qui en ont dans le fut, qui font lever la poussière jusqu'à 200m en hauteur, un héros charismatique, roi du bitume, qui manie le volant à la perfection.

C'est la qu'on revient à Gran Torino, qui partage beaucoup de points communs avec ce film qui a 40 ans de bouteille et qui n'a pas vieilli d'un seul poil. Le héros se nomme Kowalski, qui a une carrière impressionnante en matière de bagnole : il a été pilote de moto, de nascar et policier (il a été collègue d'un ripoux). Kowalski s'est refait une vie, il est aujourd'hui livreur de voiture. Alors qu'il est chargé de livrer une Dodge Challenger R/T de couleur blanche à l'autre bout de l'Amérique, il pari avec un ami qu'il sera capable de faire le trajet Denver-San Francisco, ce qui signifie, en d'autres mots, prêt de 2000km en seulement 15h. Il est aidé pendant son périple par un mystérieux commentateur de radio, noir et aveugle.
Bref il est clair que Kowalski est pas mal pressé, s'ensuit alors une course poursuite géante (autrement dit d'une heure et demi, la durée du film), atteignant des vitesses spectaculaires.

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Existe t'il quelque chose de plus classe sur cette Terre ?[/align]

En tant que road movie, il est temps d'attacher sa ceinture. Vanishing Point est un étalon du genre, un chef d'oeuvre pour les fous de la vitesse (dont je fais partie), admirablement bien filmé, un film passionnant de bout en bout, pas étonnant qu'il ait influencé les plus grand cinéastes. On peut rapprocher ce film de milliards de grands films connus. La plus évidente est Mad Max. Le rapprochement entre les deux héros est évident, l'un s'appelle Kowalski, l'autre Rockatansky. Ils sont tous les deux amoureux de bagnole, de plus l'un des plans de Mad Max est une copie (plutôt hommage) plan par plan de Vanishing Point.
Tarantino est également un grand fan de ce film, tous ceux qui ont vu Death Proof connaissent Point Limite Zero au moins de nom car il est souvent nommé, la référence est pas du tout cachée et la Dodge Challenger blanche est utilisée pendant toute une moitié de film contre Stuntman Mike et sa bagnole à canard (WC). Il faut remonter un peu plus loin dans le temps et se souvenir de K-Billy. K-Billy est, comme chacun sait, le célèbre commentateur de Reservoir Dogs, la bande sonore des scènes les plus mythique du film comme le bidon à essence. Il est pratiquement sur que K-Billy est une inspiration directe à Super Soul, le noir aveugle de la radio dans Vanishing Point.
Et pour en revenir à Gran Torino, Kowalski est, dans Vanishing Point, vétéran de la guerre du Vietnam, et amoureux des grosses cylindrées. Pas difficile de faire le rapprochement dans ces conditions.

Ce film est un immense flashback d'une heure et demi, magnifiquement bien pensé. En réalité c'est un flashback qui se place entre deux minutes, réelles, les deux minutes les plus importantes du film, un bijou de mise en scène. En plus d'être un road movie boosté au Red Bull, Vanishing Point est surtout une critique profonde du système américain pendant ces années la, une sorte de John Rambo sur le bitume, un homme solitaire contre la police de plusieurs états américains s'étendant sur 2000km. Un incontournable que je conseille encore plus que le film que j'ai présenté plus haut.
 
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O proud Death ! What feast is toward in thine eternal cell ?

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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #86 le: samedi 30 avril 2011, 00:57:12 »
Citation de: "John Craft"
En même temps, regarder Gran Torino sans finir chialant, c'est un peu compliqué...


J'aime beaucoup ce film. Soit. Mais il n'a pas réussi à me tirer la larme de l'œil. C'est bizarre quand même. Caaaaaar :

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« Réponse #87 le: dimanche 01 mai 2011, 23:15:02 »



Ok, je triche, ça fait quelques jours que je l'ai vu en entier d'une traite, enfin...


Un film qui, a n'en pas douté, a du mettre sur le cul à l'époque de sa sortie (1968) mais sincèrement, même à l'époque je suis sûr que j'aurai eu cette réflexion, qu'est-ce qu'il est chiant à regarder... Autant il peut avoir un très bon rythme (les 15 premières minutes avec les "singes" qui sont un véritable régal), autant par moment c'est vraiment... chiant. Ouais non mais j'ai beau cherché, j'ai pas d'autre mot: chiant.



Alors ça me fait marrer sur la toile les gens qui se la pètent indirectement d'avoir vu le film en entier blablabla... Parce que je crois que c'est le film le plus victime de ça dans l'histoire du cinéma. Je m'explique;

2001 l'Odyssée de l'Espace depuis qu'il y a internet c'est un peu le film de tous les fantasmes. Le film "prestige", celui qui donne l'impression que c'est un "exploit" de le voir entièrement, que c'est être "supérieur" de l'avoir vu et d'en discuter hohoho. D'autant que Kubick avait très bien compris le business et a lui-même contribuer à mystifier son œuvre.
De ce fait on veut nous expliquer par A + B qu'il y a des trucs qui existent pas qui en fait existe, des théories par milliiieeer, qu'il est impossible de prévoir le fiiiilm.  Alors je suis Dieu ?!

Le passage "psychedelic" (pour ne pas spoiler mais pour que vous compreniez de quoi je veux parler) de la fin du film, je l'avais mis en pause avant la fin et m'était mis sur papier 2 théories. 2 pauvres théories. Je me suis donc dit que si je ne trouve que 2 théories, peu de chance que j'ai bon. Je remet le film en route, fin de la séquence, je met en pause... et je me marre un bon coup.
J'avais raison.


Pour expliquer pour ce qui ne connaissent pas le film: ce film qu'on veut nous faire passer pour philosophique (j'ai ris) a un background bien défini, bien établi et vous pouvez regardé juste les 15 premières minutes du film pour comprendre une partie de ce background outre un aspect essentiel dans les parties qui suivront: les sentiments humains, chez les humains et les IA.
Alors qu'est-ce que ce background: deux clans de primitif s’affrontent. Un beau jour, un monolith apparaît à l'un de ses clans qui apprends alors à utiliser des bâtons et autres os comme arme et ainsi, les 15 premières minutes finissent par la conquête de territoire par cette tribu avec la fin de la famine grâce à la chasse.

Ensuite ça va se passer donc en 2001, ère spaciale (c'était leur vision hein bon) et le fond de l'histoire ou plutôt le point de repère sera le monolith et se qu'il provoque.
A partir de là, le gros point fort du film c'est de parler de l'Homme. En gros ce n'est PAS un film philosophique mais il émet un point de vue sur la condition humaine. Et ce qui donne un aspect super génial sur ça c'est l'IA, HAL, qui est avec deux protagonistes dans une station.


Pour certain le monolith n'est qu'une vision, pour d'autre ce n'est qu'un détail etc... théorie du web. 15 minutes où tout tourne autour du monolith, autour duquelle on découvre l'évolution; qu'on me fasse pas croire que c'est un détail.


Le gros problème du film ? C'est mou.
Là encore, miracle du web; "si tu trouves le film mou c'est que tu as raté le coche". Supposons. En gros: je suis un bouffon qui n'aime que les super film hollywoodien pré-maché youpikikoololjroxxorduponey.
Manque de bol, la lenteur dans un film ne me dérange absolument pas tant qu'elle est bien faites et justifié (un de mes films préférés, c'est Blade Runner et venez pas me dire que c'est action non stop)... mais vous trouvez une justification à voir des photos de couché de soleil sur un fond de musique classique et ce pendant de trèèès longues minutes ?

D'autant que l'ambiance sonore, je suis désolé, elle est foirée.

Pourquoi ?

Parce que Kubick c'est un connard prétentieux. Rien qu'une citation qui m'a fait rire tellement c'est d'un ridicule.

« J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique. J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; « expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait l'émasculer en érigeant une barrière artificielle entre la conception et l'appréciation »

Son film devait être un "film noble" alors au lieu d'avoir une ambiance de psychopathe que ce film aurait réellement mérité vu la qualité globale, on se retrouve avec des scènes pour tout et n'importe quoi à n'en plus finir avec toujours de la musique classique en fond... Non mais sérieux quoi, il y a tellement de bruitage sur lesquels jouer que c'est frustrant.
Pire; quand il essaie de mettre en scène un passage avec uniquement de l'ambiance sonore, c'est ho-rrible. Je pense au passage avec la respiration dans le casque d'un des protagonistes; ça dure 15 plombes et t'entends uniquement sa respiration horripilante, mal faites et super énervante: Comme si Dark Vador faisait sa respiration sans aucun silence et à répétition encore et encore et encore mais avec la classe en moins.



Bon sinon attention, je conseil véritablement ce film, à 200 %, bien sûr, allez voir 2001 l'Odyssée de l'Espace !
Mais pitié les gens, arrêtez de fantasmer dessus, de le mystifier et autres conneries du genre, c'est vraiment insupportable...


J'ai fait un petit avis très rapide, mais si vous n'êtes pas d'accord, je suis vraiment intéressé par vos arguments.

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« Réponse #88 le: dimanche 01 mai 2011, 23:19:30 »
Autant en effet c'est plutôt branlatoire et autoplaisatoire, c'est sûr
Autant au niveau technique, visuel, sonore, et créatif, il reste absolument grandiose et dépasse de loin ce qu'on voit aujourd'hui avec des trucs qui ont des moyens pourtant énormes en effets spéciaux/visuels/etc.
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« Réponse #89 le: dimanche 01 mai 2011, 23:26:01 »
Excepté d'un point de vu sonore où je le trouve totalement raté, il est très créatif, pousse à vouloir en savoir plus, comprendre pourquoi il va arriver ce qu'on attend.
Visuellement il y a des trucs qui le font super bien grâce à une mise en scène ingénieuse (je pense qu'on est d'accord: la nana qui se retrouve la tête en bas).