Aujourd'hui j'ai vu...

[Royug]

Hier j'ai vu Le Tombeau des Lucioles. À cause des commentaires de plusieurs personnes sur le forum je m'attendais à pleurer comme un bébé. Mais finalement non, même ma copine a pas pleuré. Mais ça veut pas dire que le film était mauvais, quand même.

[Taiki]

Ben  Fight Club le film est tiré du livre du même nom écrit par Chuck Palahniuk. C'pas la faute de Fincher. D'ailleurs quelqu'un a vu Gone Girl ? Il est comment ?

Je l'ai vu y'a quelques jours. Je l'ai trouvé très bon, le film te retourne le cerveau, tu sais jamais ce qu'il va se passer (surtout que je savais rien du film j'avais meme pas lu de synopsys). Y'a quelques scènes vraiment marquantes et grandioses. Le film me fait un peu penser à Prisoners sortie à la même époque l'année dernière, mais en mieux.
Après c'est personnel mais je trouve pas que Ben Affleck est ouf, mais j'aime pas trop cet acteur de base. Par contre Rosamund Pike wow. Il y a quelques incohérences surtout vers la fin et c'est vraiment dommage je trouve, surtout pour un film critique comme ça, mais ça reste un très bon film, si y'a bien un film en ce moment qu'il faut voir au ciné, je dirais que c'est celui-ci, sans hésiter.

[Nilezor]

Mais ça veut pas dire que le film était mauvais, quand même.

Ca veut juste dire que les Québécois n'ont pas d'âme.

[Poulika]

Je l'ai vu y'a quelques jours. Je l'ai trouvé très bon, le film te retourne le cerveau, tu sais jamais ce qu'il va se passer (surtout que je savais rien du film j'avais meme pas lu de synopsys). Y'a quelques scènes vraiment marquantes et grandioses. Le film me fait un peu penser à Prisoners sortie à la même époque l'année dernière, mais en mieux.
Après c'est personnel mais je trouve pas que Ben Affleck est ouf, mais j'aime pas trop cet acteur de base. Par contre Rosamund Pike wow. Il y a quelques incohérences surtout vers la fin et c'est vraiment dommage je trouve, surtout pour un film critique comme ça, mais ça reste un très bon film, si y'a bien un film en ce moment qu'il faut voir au ciné, je dirais que c'est celui-ci, sans hésiter.

Ben du coup ça me botte bien; je tente d'y aller cette semaine.

Je viens de voir L'Histoire de Pixar et vu qu'il y a pas de topic sur les documentaires ('Fin je crois), je témoigne ici. Le documentaire pue clairement le racolage en appuyant bien sur les mérites du studio et en éludant carrément toute concurrence. M'enfin il atteint son objectif, c'est à dire de donner envie de revoir les Pixar. En tous cas, c'est intéressant de voir certains coulisses techniques de cette industrie/art, j'ai toujours été intéressé par la production des dessins animés/animations numériques.

Ah ! Et le documentaire commence à dater puisque il contient pas mal d'interventions de Steve Jobs (Principal investisseur aux débuts de l'entreprise) et qu'il ne va pas plus loin que Cars (Ce qui est dommage, Là-Haut ou Wall-E étant des chefs d'oeuvres dont j'aurais voulu savoir plus)

[Royug]

Mais ça veut pas dire que le film était mauvais, quand même.

Ca veut juste dire que les Québécois n'ont pas d'âme.

Ou que les Français sont de grosses tafioles.

[DrCreep]

À moi ! À moi !

Aujourd'hui j'ai vu... Un chat noir, qui volait, dans les nuages, haut dans le ciel, puis un pégase lui a foncé dessus et ça a créé une explosion, qui a re-explosé, et re-re-explosé, puis un lance-roquette est tombé dans les mains de Mr.Torgue, qui l'a transformé en pistolet qui tirait des explosions, et il a détruit un générateur de la laser, puis le Tardis l'a écrasé, Clara en est sorti puis tout a explosé.

Puis je me suis réveillé.

J'ai l'impression que je me suis trompé de topic...

Message modéré par Hope

Effectivement, c'est totalement HS, et il y a un topic pour raconter ses rêves.

[Suijirest]

Je sors du Château de Cagliostro.

J'en attendais beaucoup. Autant dire qu'il allait prendre cher, j'avais une trique infernale ! (ding)

... Ah oui, ce (ding), je vous conseille de vous y faire : c'est l'effet sonore des Miya-fans (ding) qui serrent les dents. Et ça risque d'y aller (ding) vu que le fan, par définition, il supporte pas les mots de travers. (ding)

Bref, Cagliostro, je trouve que le schéma ressemble à s'y méprendre au Château dans le Ciel (ding) mais je fais pas le speech, j'ai mieux à foutre (ding). On y retrouve les passages bien hypertrophiés, quelques passages qui m'ont franchement fait rire, une histoire qui se laisse suivre même si (ding) la fin avec le trésor est quand même bien bof. (ding)

J'ai eu du mal avec Lupin (ding) au départ, je préférais largement Jigen et après, Goemon (ding). J'avoue que Zenigata se défend aussi très bien.

J'ai quelques regrets (ding) concernant la violence, on jongle entre le burlesque déchaîné et des passages quand même assez gores (une belle balle dans le buffet, les corps écrasés par les rouages). Typiquement ce que je déteste, donne-toi une ligne de conduite et tiens-toi à ça, minceuh. (ding)

J'oublie pas pour autant que j'ai aimé la séance, le rythme m'a bien pris dans le courant, l'humour et l'action étaient très satisfaisants. Je lui mets donc (ding) 16/20 (ding) et pas un point (ding) de plus (ding) alors pas la peine de montrer les crocs pour que je réhausse, mesdames-messieurs ! (ding)

[Jielash]

C'est bête, le seul truc qui fait que ton commentaire est une plaie à lire ce sont justement ces "ding" intempestif, ça fait comme un son de cloche qui résonne dans la tête, à des endroits bizarres.


Aujourd'hui, j'ai vu un court/moyen-métrage d'Osamu Tezuka d'un peu plus de 30 minutes et datant de 1966 : Tableaux d'une exposition (Tenrankai no E en japonais donc).
Oui, comme l'œuvre musicale de Moussorgski qui sert justement de bande-son au travail de Tezuka.

C'est intéressant je trouve, vu que Moussorgski avait été inspiré, comme le titre l'indique, d'une expo d'un peintre et avait donc essayé de décrire ça en musique. Et Tezuka a ensuite repris le résultat pour l'illustrer à son tour en se basant sur la musique.

Une série de tableaux défile devant les yeux du spectateur, la caméra s'arrête sur certains pour nous faire découvrir des petits sketchs tantôt drôles, absurdes ou tristes mais la plupart du temps satiriques.
Les styles visuels varient de plus en fonction des tableaux, passant du minimaliste pour l'histoire d'un chirurgien esthétique, à des explosions quasi-psychédéliques associées à des illustrations sinistres au fusain.
Beaucoup d'expérimentations et quelque chose d'évidemment très éloigné de ce qui se fait aujourd'hui en matière d'animation japonais mais aussi pas toujours proche du style typique de Tezuka.

Bon et puis il y a des poussins qui dansent avec un bout de leur coquille collée au fesses, ça vaut clairement le coup.

[Poulika]

Bon du coup, je suis allé voir Gone Girl. Et je confirme, c'est vraiment le film a aller voir en ce moment (Avec Mommy, je sais pas s'il est encore diffusé d'ailleurs) et il fait parti du cercle très fermé des très bons films de 2014 (Avec Her ou Grand Budapest Hotel).

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, je préfère mettre le reste du commentaire sous spoiler.

(Cliquez pour afficher/cacher)

L'histoire porte pourtant sur une base scénaristique des plus quelconques : Un couple qui, une fois marié, implose. Cet homme, sur le point de demander le divorce, dont la femme va se faire vraisemblablement kidnapper, devient le visage le plus détesté de son pays; bientôt accusé d'avoir assassiné son épouse, on confie soudain au spectateur l'enjeu réel de cette affaire : Amy avait en réalité entrepris un coup monté diabolique, visant à se venger de son mari, infidèle. Le twist intervient au milieu du film, découpant ce dernier en deux parties très singulières.
On assiste alors à la déchéance de Nick, celui qui, durant la première partie, était le centre de l'attention. Celui qui est méprisé par le public; certain de sa culpabilité, conscient qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond, devient alors la victime d'une mise en scène infernale et imparable. Son impuissance devient insupportable, cruelle ironie. Le personnage d'Amy quant à lui, brillamment interprété par Rosamund Pike, ne cesse du début à la fin de progresser vers une sorte d'apothéose de la manipulation. J'ai eu beaucoup de mal a détester ce personnage; je ne pense pas que ce qui l'a motivé à agir ainsi soit suffisamment fort pour justifier ses actions pourtant il est rigolo de constater toute l'empathie que j'ai pu avoir pour un "sociopathe".

Ce film est captivant, vraiment; il dure 2h30 et ça passe super bien, le rythme ainsi que la narration y sont impeccables. J'ai pas envie d'en dire plus. Juste que la photographie est belle, la construction du récit est parfaite, les personnages sont formidables, tout comme leurs interprètes (Pourtant je suis pas grand fan de Ben Affleck et Rosamund Pike, que je connaissais juste des productions de Wright, m'a vraiment surpris. Je lui espère une nomination aux oscars), les thèmes abordés sont nombreux (Journalisme/Médias, féminisme, monde judiciaire, mariage, ...) et même si traités en surface, ils ne semblent pas avoir été bâclés, ce qui est très fort : Fincher réussit à raconter énormément de choses hors de l'intrigue sans en faire une tonne et en restant cohérent.

J'ai l'amère impression d'avoir éludé beaucoup de points mais bon ... Quoi qu'il en soit, c'est un film à voir.

Sinon, j'ai vu l'affreux Land of the Dead de Roméro et The Conjuring, qui est pas terrible.

[Saryx]

J'ai récemment été voir the giver adapté du livre éponyme (appelé le passeur en français).
J'avoue y être allé avec un fort a-priori étant donné que c'est un livre que j'avais lu il y a maintenant 10 ans et que je classe encore parmi les livres m'ayant le plus marqué.
Le synopsis :
Après un grand évènement tragique (dont on ne sait rien de plus) l'humanité à décidé de vivre selon "L'Identique". Pour cela les différences ont été presque toutes abolies, les émotions ont été bannies et les souvenir à partir d'avant "L'Identique" ont été effacés. Lors de sa cérémonie de passage à l'âge adulte Jonas se voit confier le rôle de "dépositaire de la mémoire", il est donc choisi pour recevoir de la part du passeur, le dépositaire précédent, la mémoire de tout ce que "L'Identique" a aboli

Mon avis est assez mitigé :
D'un coté le livre est relativement bien adapté, les scènes les plus importantes du livre sont correctement retranscrites même si, à mon avis, certaines auraient pu l'être encore mieux. J'ai bien dit relativement car certains éléments ont été rajoutés dans le film alors que ce dernier aurait été mieux sans (notamment la fin) et d'autres ont été modifiés les rendant moins logique (dans le livre, Jonas n'a que 12 ans).
L'aspect visuel est très beau, mais encore une fois je trouve qu'il aurait pu être poussé encore plus loin en particulier dans les scènes avec Jonas et les autres habitants de la communauté.

Il souffre cependant du fait de ne sortir que maintenant (alors que le livre date de 1993), après le succès de Hunger Games et Divergente, ce dernier étant très proche dans certains thèmes je pense que Le passeur a été une forte inspiration lors de son écriture et de ne pas avoir la même ambition.
Il fait donc un peu "film d'initiés" (lors de la séance, nous étions 12 dans la salle) et risque de ne parler qu'aux lecteurs du livre d'origine et aux curieux qui ne s'arrêtent pas à la comparaison facile.

Résultat, est-ce que je conseille ce film ?
Difficile à dire, mais dans tout les cas je continue de conseiller le livre.
Et si je dois vraiment répondre à la question précédente, je dirais qu'il reste un film correcte et qu'il ne faut pas le bouder si vous avez l'occasion de le voir.

[Taiki]

J'ai été voir Interstellar le dernier film de Nolan, je ne savais pas trop quoi en attendre, mais j'ai toujours adoré les films de Nolan donc je suis allé le voir.

Et j'en ressors conquis, c'est vraiment génial. Matthew McConaughey encore une fois brillant, un scénario vraiment interessant. C'est de la hard SF quoi, trou de ver, theorie de la relativité, espace temps, gravité, tout y passe et c'est magnifique. Pour peu qu'on aime un peu la science/l'astrophysique, c'est un régal, vraiment. Sans parler des émotions qui submergent le spectateur, enfin en tout cas moi ça m'a touché.

Bref, surement le meilleur film que j'ai vu cette année sans forcer et un des meilleurs Nolan. C'est le bien. Mais ça plaira clairement pas à tout le monde, c'est loin d'un spectaculaire Gravity full image de synthèse.

[Nilezor]

Vu aussi jeudi dernier, j'ai adoré. J'ai trouvé que l'adaptation visuelle des théories scientifiques était ultra bien foutue à l'écran. Vu que tu mentionnes Gravity, je précise que je trouve Interstellar bien meilleur que ce dernier qui n'avait finalement pas un scénario ultra développé et misait tout sur la 3D.

[Poulika]

Vu que tu mentionnes Gravity, je précise que je trouve Interstellar bien meilleur que ce dernier qui n'avait finalement pas un scénario ultra développé et misait tout sur la 3D.

Ce n'est pas parce qu'un film n'a pas de récit qu'il est mauvais. Au delà de son défi technique, Gravity avait le sensationnel et une immersion folle pour lui. Je pense même que le récit peut être un frein à certains exercices de style, dont celui dans lequel Cuaron s'était aventuré; En s'affranchissant d'une narration fouillée et profonde, il a fait le bon choix. Il faut parfois envisager de faire sans, le cinéma n'est pas qu'une histoire racontée. A titre personnel, j'aime quand il sort de ce genre de conventions.


Bref, j'ai vu 500 Days of Summer ... Bof, j'aime pas les romances d'habitude mais celui là était pas trop mal foutu. Mais pas top quand même.

[Nilezor]

J'ai pas dit que Gravity était mauvais, mais qu'Interstellar était meilleur. Tu regardes le premier cité sans 3D, il reste pas grand chose. Quitte à voir un film avec des jolies images sans scénario, autant regarder Koyaanisqatsi

[Poulika]

J'ai pas dit que Gravity était mauvais, mais qu'Interstellar était meilleur. Tu regardes le premier cité sans 3D, il reste pas grand chose. Quitte à voir un film avec des jolies images sans scénario, autant regarder Koyaanisqatsi

Un film c'est un ensemble de trucs; tu peux pas enlever un élément et dire "Bah regarde, ça se pète la gueule". Gravity est très cohérent dans sa vocation, c'est à dire, être spectaculaire en 3D dans une salle de cinéma, mais ça n'enlève en rien la qualité de la performance.

Après, chacun apprécie ou non le fait qu'un élément prenne autant d'importance.