J'ai fini récemment ce classique de la littérature anglaise moderne bien connu de tous, notamment grâce à la célèbre phrase "Big Brother Is Watching You".
Orwell décrit dans ce livre le régime totalitaire le plus effrayant et le mieux rôdé qui soit : l'angsoc en novlangue. Ledit régime se base sur les trois slogans : War Is Piece (l'amour c'est la guerre), Freedom Is Slavery (La liberté c'est l'esclavage) et Ignorance is Strenght (L'ignorance c'est la force). Les membres du parti sont obligés d'apprendre une novlangue diminuant le vocabulaire peu à peu et la double-pensée pour ne pas commettre le crime le plus grave : celui de la pensée (rage des répétitions épiques ?). En effet partout sont posés des micros, des télécrans munis de caméra, affiches géantes de la figure du parti, etc.
Je ne vais pas tout expliquer du fonctionnement pour ceux qui n'auraient pas lu, mais l'histoire s'intérèsse tout de même à un personnage : Winston, qui est incapable d'aimer Big Brother, qui est incapable de pratiquer la double-pensée, et qui donc se rappelle de certains faits du "vrai passé", il va alors essayer de trouver des alliés, d'écrire ses pensées dans un journal (posséder un livre vierge est déjà un crime en soi), etc.
Un livre qui n'a pas volé son statut de culte, une immense critique du régime stalinien mais aussi du nazisme et du fascisme, et non pas comme le prétendent beaucoup, une critique de la téléréalité ou je ne sais quoi comme bétise.
Un livre plein de désespoir, froid, presque déshumanisé et un livre que je conseille à tout le monde!
Voilà je suis enfin à la moitié de la nouvelle saga de Robin Hobb, Les Cités des Anciens, qui racontent dans le même monde que l'assassin royal et les aventuriers de la mer, une continuité avec les évènements de ceux-ci, mais avec de nouveaux personnages, de nouveaux enjeux, et de nouveaux thèmes parfois surprenants.
Celui qui m'a surpris le plus, fut l'homosexualité, je ne m'y attendais mais vraiment pas du tout, dans tous ses romans Hobb était restée sur des amours tragiques, mais toujours hétérosexuels. Cela ne me cause aucun problème, l'amour de Sédric envers le compagnon d'Alise rajoutant même une dose de problème à l'histoire. De même, l'adultère y est fortement présent, avec Alise qui couche avec Leftrin, car elle est au courant de la tromperie de son mari, etc. Et que dire des gardiens, qui changent peu à peu en ancien, et qui ont peur d'explorer leur sexualité, leur amour envers les uns et les autres à cause de l'odieuse fausse couche de Jerd...
Bref, les cités des anciens est énormément tourné vers l'amour et de toutes les thématiques qui entourent celle-ci. Heureusement rien de caramel et sucre bisous bisous, les thèmes sont bien exploités et encore une fois avec Hobb, les personnages très intéressants, si bien que même dans des moments de "calme" scénaristique, on dévore quand même le bouquin pour en apprendre plus sur eux.
Les dragons évoluent aussi, un d'entre eux sait même voler, et vu le cliffhanger de la fin de cette quatrième partie, Sintara sait aussi voler désormais.
Bref, on dirait que l'aventure se calme un peu pour le moment, j'attends de me refaire des économies pour m'acheter le cinq, mais Pygmalion et ses livres à 24€ ne m'aident pas forcément!