Oh des félicitations, je ne peux pas m'empêcher de m'y joindre. Bon visionnage Féno.
Bon par contre je suis pauvre moi, j'ai qu'une image fixe de qualité pas terrible...
Wolf : Je me souviens qu'à certains moments j'arrivais plus à voir tous les épisodes de Baccano! sur leur site donc y a peut-être un truc chez eux qui marche mal, je ne saurais dire.
Et j'espère vraiment que le prix annoncé sera vrai parce que là je viens de prendre le joli coffret de l'intégrale de
Mawaru Penguindrum à 50 euros et ça fait un peu mal quand même. Et oui, après avoir vu
Utena : la fillette révolutionnaire, je n'avais qu'une envie :
voir le film Adolescence d'Utena sauf que je le trouve pas revoir
Mawaru Penguindrum donc
J'en avais vaguement parlé
ici mais je n'avais encore vu que la moitié de la série et je n'avais pas fait de message pour parler de mes impressions finales.
Alors niveau visuel, c'est très joli, y a rien à redire. Le coffret reprend parfaitement la signalétique de métro de la série, c'est coloré sans être criard, c'est simple sans être vide.
Bon et y a une image bien "spoilante" à l'intérieur du coffret qui est plus ou moins ~cachée~ derrière les CD (très chouettes eux aussi, avec les têtes des 4 pingouins-manchots) et techniquement, on peut très facilement ne pas comprendre le truc avant d'avoir fini la série mais ça me fait rire et me rappelle le deuxième coffret de Gurren Lagann un peu dans le même genre.
Petite mention "Au secours !" à la manière dont sont maintenus en place les CD : je suis du genre à flipper qu'ils sortent de leurs trucs parce que quand il faut mettre plusieurs CD dans une même boite, c'est parfois fait à la ramasse mais là c'est un peu le calvaire inverse. J'ai dû mettre cinq minutes à essayer de retirer le premier CD pour pouvoir revoir l'épisode 1, en pensant tout du long que j'allais le péter. J'imagine pas l'horreur quand il va falloir pêcher les CD du dessous.
Bon évidemment, pas de bonus parce que c'est pour les chiens/y avait rien... Pas grave, pas grave, de toute façon il y en a rarement sur les DVD français d'anime donc c'est pas une surprise.
À part, ça le menu est chouette, encore une fois ça reprend le côté "ligne de métro" et tout et tout. Allez hop, je lance le premier épisode.
Hnnng rien qu'au générique ça me semble tellement ÉVIDENT qu'il s'agit là du même réalisateur maintenant.
Et hahaha je viens de comprendre pourquoi certains disaient "tiens, salut Akio" lorsque X est arrivé. Il faut absolument que je retourne lire des pages de discussions de l'époque de diffusion de la série parce que je suis sûre qu'il y aura plein de blagues du genre.
... Est-ce que je vais commenter tout l'épisode 1 en faisant que des comparaisons avec Utena ? Je m'en serais bien capable là.
L'œuvre reste d'après mes souvenirs quand même bien différente et c'est plus une "touche personnelle" qu'on retrouve je pense. Mais évidemment, comme j'ai terminé il n'y a pas longtemps la série précédente, je ne peux m'empêcher de remarquer
Le genre n'est pas le même que celui d'Utena, l'anime n'a pas du tout le même rythme et si de nombreux thèmes se croisent, ce ne sont pas les même qui sont mis le plus en avant ou ils le sont de façon différente.
Si dans Utena, la notion de destin peut être sous-entendue à divers moments (après tout, on parle de
révolutionner le monde), elle est omniprésente dans Mawaru Penguindrum dès la première phrase : "Je hais le mot destin".
On devine déjà dans ce premier épisode qu'on va avoir des personnages bien déjantés et surtout, trois pingouins géniaux en guise de mascottes (désolé Chu-Chu mais... tu ne fais clairement pas le poids là)
Niveau graphisme, on est loin des jolies couleurs pastels délavés d'Utena et de l'architecture grandiloquente d'Ohtori. Une dizaine d'années plus tard, le monde de l'animation japonaise a bien changé et on a ici des couleurs très vives qui collent bien avec le dynamisme de la série.
À la place des ombres chinoises, des roses et des illustrations inspirées de contes de fées, on a droit à des logos, des symboles routiers, des lignes de métro, des spots publicitaires, des étoiles et des pommes (le fruit du destin, évidemment). Nous nous trouvons dans un monde définitivement plus "moderne" que celui d'Utena et les problèmes des différents personnages iront dans ce sens... mais là je sais que je m'égare du premier épisode pour penser à la suite.
En soit, je trouve cette introduction un peu plus tranquille que celle d'Utena où il fallait mettre un duel dès le premier épisode pour lancer l'action. Ceci dit, on ne voit pas non plus le temps passer et la différence de genre fait qu'on a des mystères posés de manière solide bien plus tôt (pas qu'il n'y en ai pas dans Utena mais ils sont effleurés subtilement on va dire).
Et j'ai déjà envie de me revoir l'épisode 2 du coup.