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[Topic] Animés & Manga
Jielash:
J'ai eu l'occasion de voir cet été les quelques films Ghibli que je n'avais encore jamais vu (ne me manque plus que le téléfilm Je peux entendre l'océan, pas sorti en France)
Il y avait donc La colline au coquelicots que j'ai trouvé ma foi fort sympathique (et bien rythmé, contrairement au premier film de Goro), toute l'intrigue autour du quartier latin était bien chouette. La petite histoire amoureuse cassait pas trois pattes à un canard mais c'était pas mal non plus.
Si tu tends l'oreille, n'était pas exactement ce à quoi je m'attendais. Je n'étais pas exactement déçue en le voyant mais comme j'avais vu énormément de commentaires très positifs à son égard, surtout de la part d'anglophones, j'ai dû m'attendre à trop.
J'ai trouvé ça assez intéressant que le film se passe entièrement en ville, fait assez unique pour un Ghibli.
Et puis Souvenirs de Marnie, que je m'étais volontairement spoilée il y a longtemps pour pas me faire souffrir inutilement mais bon, je suis un déchet, j'ai quand même souffert. :-*
Il y avait de très jolies images et c'était un chouette film mais j'ai trouvé ça aussi très oubliable au fond.
Please save my earth
Réincarnations : Please save my Earth est un shojo manga de Saki Hiwatari en 21 tomes, publié entre 1987 et 1994. Manga que je n'ai pas encore lu mais dont le début avait été adapté en 6 OAV que j'ai regardé, afin de savoir si l'histoire m'intéresserait.
Comme le titre le laisse deviner, on se situe dans de la SF avec, pour thématique, la réincarnation. Un groupe d'adolescents japonais se met à faire des rêves d'une vie antérieure qu'ils ont eu, dans laquelle ils étaient des extra-terrestres vivant dans une base cachée sur la lune, d'où ils observaient la Terre, dans le but de la "protéger", leur propre planète ayant été détruite.
Malheureusement pour eux, une épidémie va décimer le petit groupe. Du coup ils se réincarnent en humains, qui vont avoir à la fois leur personnalité propre et des souvenirs qui se mettront à leur revenir peu à peu, à différents rythmes. En plus de ça ils gagnent aussi quelques pouvoirs psy que les extra-terrestres possédaient (du genre télépathie, lévitation, téléportation...)
Sympa. Les pouvoirs, parce que les souvenirs c'est moins top vu qu'ils ont tendance à perturber un peu certains personnages qui ne savent pas trop si ce qu'ils ressentent est causé par leur existence passée ou leurs propres sentiments. Dans le pire des cas, la personnalité de la personne morte peut même carrément prendre la place de sa réincarnation.
On alterne donc entre scènes où les réincarnations cherchent à se retrouver les uns les autres, font des recherches ou réfléchissent aux implications de la présence de leur personnalité passée, couplé de petites scènes de flashbacks sur la base lunaire (voir même de leur vie avant d'en arriver là...) qui vont permettre de percer quelques mystères sur ce qui s'est passé.
Ben oui, vu que tout le monde ne se souvient pas de tout en même temps et que les premiers décédés de l'épidémie ne peuvent pas savoir ce qu'il s'est passé après leur mort, il y a quelques petits éléments qui manquent.
(Cliquez pour afficher/cacher)À savoir qu'il s'est passé quelque chose de très grave entre Shion, le dernier survivant, et le médecin de bord, qui le détestait et lui reprochait un de ses actes au point de lui jouer un bien vilain tour.
Après que la plupart de l'équipage soit déjà mort, le médecin finit par réussir à fabriquer un vaccin... mais ne pourra l'utiliser que sur une personne. Il choisira donc Shion, le condamnant à survivre seul sur la base lunaire. Ce dernier y restera pendant neuf ans avant de mourir à son tour, fou de rage et ivre de vengeance.
Et évidemment, sa réincarnation va être un moyen de se défouler et de manipuler les autres tandis qu'il planifie dans son coin "pour sauver la terre", d'après ses propos mais difficile de savoir s'il le pense vraiment.
Apparemment le manga a des dessins pas terribles au début et ça commence lentement donc ça peut être une bonne idée de tester l'OAV qui, si elle présente certains trucs un peu vite en zappant probablement quelques détails, est pas mal du tout visuellement et niveau ambiance. Personnellement ça m'a bien intriguée et donné envie de savoir la suite.
(Et en fait les tomes sont sûrement pas achetables autrement qu'en occasion, vu que le manga date et n'est plus commercialisé. Perso j'irais plutôt tenter ma chance à aller les lire au Manga café de Paris)
Suijirest:
J'ai terminé il y a quelques semaines la deuxième saison de Sayonara Zetsubou Sensei et je tiens à étoffer mon avis précédemment posté.
Si je ne reviens pas sur mes propos, je précise qu'ils ne s'appliquent que jusqu'à l'épisode 10 inclus. Passé ce cap, on ne sait pas ce que ça donne mais on veut savoir ce qu'ils prennent. :astro:
Car, dès l'épisode 11, la série part dans un délire ultra-symbolique, imagé et métaphorique qui tranche radicalement avec le rendu (relativement) réaliste et mesuré qui dominait. Errer au carrefour de l'art pour suivre la voie de l'original ou voir des hommes chopper des hommes par le slip pour les jeter comme des javelots sur des lycéennes, voilà ce qui vous attend. Et je vous garantis que la transition est bien violente. C'est totalement du marche ou crève, au point que la série prévoie un épisode pour se moquer de son propre manque d'accessibilité. Ça ne s'invente pas.
En revanche, au-delà de cet aspect visuel et comique mille fois plus barré et WTF?! que ça ne l'était, la série entre également dans le cœur des interrogations sociétales portées à bout de bras par les personnalités multiples de la classe de Nozomu. Des questions telles que "vous regardez une émission et vous voyez que le présentateur porte une cravate bariolée ; retiendrez-vous plus l'émission ou la cravate ?" C'est un exemple comme il y en a des douzaines, ni le meilleur ni le pire, mais ça vous donnera une idée du genre de questions qu'on se pose dans cet anime.
Cela rend la série dans sa globalité très dure à recommander : si on compte juger la série sur base de ses premiers épisodes comme l'illustre faquin à patronyme animalier que je suis, le lancement de la vraie série va vous cueillir au creux du menton bien comme il faut pour vous en faire décrocher. On peut dépasser cette impression (la preuve, j'y suis parvenu) mais qu'on ne s'y trompe pas, ça demande un véritable effort d'acclimatation. Or, si vous commencez directement par la vraie série, vous risquez de ne pas tout comprendre à ce qui se passe ou de vous empêtrer au milieu des nombreux personnages qui ne sont pas introduits. Le meilleur compromis envisageable est de démarrer directement par la seconde saison Zoku, mais même ça, c'est casse-gueule. Donc, si je devais vraiment vous conseiller, ce serait : prenez tout à zéro mais serrez les fesses en lançant le onzième épisode.
C'est bien.
DrCreep:
Je me suis récemment mis à Shimoseka, un anime complètement barré qui tourne autour du sexe, mais qui est en fait bien sympa et très marrant.
Dans un Japon où la vulgarité salace est punie ainsi que toute chose lié au sexe (Genre tu dis "moule" dans la rue tu vas en taule), un groupe de jeunes refusent ce monde ennuyeux et décident de devenir des ero-terrorristes, tentant de répandre tout ce qui y touche pour sortir la société de l'ignorance (Oui, car dans cette société tu n'es pas censé savoir ce qu'est un organe reproducteur, ni en voir un)
Comme ça ça a juste l'air d'un truc puant sans intérêt, mais l'anime s'assume beaucoup, y'a même très souvent des étiquettes de censure, sinon ça serait du Ecchi ultra hardcore, et puis bordel je me suis pété de rire a des moments... C'est surtout débile parce-qu'il essaye de rendre sérieuses des choses qui ne peuvent pas l'être, et entre l'obsédée qui sort un jeu de mot salace toutes les 30 secondes et la yandere psychopathe qui fait des cookies avec son "nectar d'amour"...
"Mais je ne vois qu'une jeune fille qui se délecte d'un délicieux champignon."
J'ai aussi découvert un nouvel anime très cool, Rokka no Yuusha. Je sais pas trop quoi dire dessus vu qu'il ne s'est pas encore passé grand chose.
Lorsque le dieu du mal se réveillera, la déesse du destin offrira son pouvoir à six élus chargés de le défaire, sauf qu'il y a cette fois-ci sept, et l'un d'entre eux est une engeance démoniaque.
Déjà, l'anime est très beau graphiquement, j'aime beaucoup le style; en revanche l'univers est plutôt orienté aztèque / maya, et même si ça plaira à certains c'est pas trop mon truc.
Liam:
Wolf :arrow: J'essaierai d'ici peu de me mettre à Sayonara Zetsubou Sensei, ta présentation m'a bien branché (même si je n'ai pas tout lu par soucis de découverte).
Jielash :arrow: Personnellement j'ai découvert en fin d'année dernière Si tu tends l'oreille par hasard en regardant la filmographie du studio, sans bande-annonce, et j'en garde un très bon souvenir. C'est clairement dommage qu'il n'ait été édité en France que depuis ce janvier. J'en retiens un récit attachant, simple en comparaison des autres films Ghibli contemporains, avec un rythme certes lent mais bien rattrapé par l'aspect contemplatif, notamment du paysage périurbain. Dommage également que son réalisateur, Yoshifumi Kondō, soit décédé en 1998, un an après la sortie de Princesse Mononoké qui constitue sa dernière contribution en tant qu'animateur.
Tu me rappelles en tout cas que j'ai pas mal de films à (re)visionner, dont ceux que tu as cités.
DrCreep :arrow: Effectivement Shimoseka est bien décomplexé et possède un sous-texte intéressant. Je crains juste que l'exploitation du thème ne devienne anecdotique et ne serve plus qu'à justifier des scènes type Otaku Bait.
Concernant Rokka no Yuusha, la réalisation est soignée mais, comme pour DanMachi, je crains que ce soit encore un anime très bref (12 épisodes), qui ne développe que très partiellement son univers. Pour DanMachi, tout ce qui tournait autour de son aspect RPG s'est révélé assez poussif (les level-up un peu nanars, les romances en carton, etc.). Quand à Rokka, dès le départ c'est classique à en crever (un démon qui se réveille et des héros choisis par la destinée). Le dernier épisode paru (5) est cependant intéressant dans la mesure où ça se transforme un peu en partie de loup-garou (les opening et ending ont même été changés, ce qui paraît étrange si tôt). Mais bon à tous les coups le concept va se manger le sol dès le prochain épisode.
Mes lectures du moment, que je recommande.
Mushishi (10 Tomes) de Yuki Urushibara. Me sentant presque coupable d'avoir visionné l'adaptation anime avant sa distribution en France, j'ai surtout acheté les tomes pour soutenir l'auteur, mais ça ne change pas le fait que les couvertures sont magnifiques. L'anime reste évidemment bien plus contemplatif, mais le manga reste intéressant pour peu qu'on veuille un autre rythme de lecture.
Blessures Nocturnes (5/10 Tomes) de Osamu Mizutani et Seiki Tsuchida. Un recueil de récits dramatiques, inspirés de faits réels, le tout avec une approche professeur bienveillant/gamin paumé, néanmoins très nuancée. Beaucoup plus ancré dans la réalité qu'un GTO par exemple. Pour plus d'analyses, il existe une chronique à ce sujet. Dans le même genre de récit dramatique, faudra vraiment que je me mette à Bonne nuit Punpun.
Pluto (4/8 Tomes) de Osamu Tezuka et Naoki Urasawa. En réalité, Tezuka est surtout cité en tant que superviseur, il s'agit avant tout d'une réinterprétation de l'univers d'Astro Boy par Urasawa, très respectueuse du background mais beaucoup plus orientée seinen/polar. Un récit palpitant, beaucoup (trop ?) d'attente pour la suite et fin de la série.
Le Sommet des Dieux (5 Tomes) de Yumemakura Baku et Jirô Taniguchi. J'hésite à présenter cette oeuvre si ce n'est son auteur vu comme elle est limite mieux connue par les générations qui nous ont précédés. Pour le coup, j'ai acquis l'édition collector éditée récemment par Kana à 300 exemplaires, moins chère que les tomes séparés. L'étui est pratique et esthétique, mais l'ex-libri reste anecdotique.
Voilà, et dans l'ensemble des œuvres présentées, on retiendra que graphiquement, ça déboîte.
DrCreep:
--- Citer ---Effectivement Shimoseka est bien décomplexé et possède un sous-texte intéressant. Je crains juste que l'exploitation du thème ne devienne anecdotique et ne serve plus qu'à justifier des scènes type Otaku Bait.
Concernant Rokka no Yuusha, la réalisation est soignée mais, comme pour DanMachi, je crains que ce soit encore un anime très bref (12 épisodes), qui ne développe que très partiellement son univers. Pour DanMachi, tout ce qui tournait autour de son aspect RPG s'est révélé assez poussif (les level-up un peu nanars, les romances en carton, etc.). Quand à Rokka, dès le départ c'est classique à en crever (un démon qui se réveille et des héros choisis par la destinée). Le dernier épisode paru (5) est cependant intéressant dans la mesure où ça se transforme un peu en partie de loup-garou (les opening et ending ont même été changés, ce qui paraît étrange si tôt). Mais bon à tous les coups le concept va se manger le sol dès le prochain épisode.
--- Fin de citation ---
Bah, tu réfléchis trop, moi à partir du moment où ça me plaît je regarde ;D
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