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[Topic] Animés & Manga
Jielash:
Donkiki : Oh, sur Paris ça doit quand même être trouvable dans des librairies spécialisées et au moins quelques grands magasins je pense (il me semble qu'il y en avait encore des exemplaires à la fnac de rue de Rennes quand j'y étais passé il y a quelques mois)
Comme Urasawa a de nombreuses œuvres publiées en France, il est probable qu'elles soient mises dans une étagère catégorisée "par auteurs" plutôt que dans les catégories shonen/seinen/shojo classées par ordre alphabétique. Si c'est dans un magasin avec manga et bd, il y a aussi des chances qu'il soit placé entre les deux parce que c'est un auteur qui plait aussi à ceux ne lisant habituellement pas de manga. Bon après, ils n'auront évidemment pas forcément tous les tomes malheureusement...
Aussi, je sais que la médiathèque de ma ville en a quelques tomes donc éventuellement, il y a peut-être une bibli pas trop loin de chez toi qui pourrait en avoir aussi.
Hibike Euphonium s'est terminé il y a un peu plus d'une semaine avec treize épisodes et c'était donc bien sympathique. Comme on s'arrête à la fin du premier roman que l'anime adaptait, on n'a pas exactement une fin ultra conclusive mais ça clôt pas trop mal non plus la chose, avec un joli concert dans l'épisode final.
J'aurais particulièrement apprécié l'épisode 8 ainsi que le 12 où notre héroïne laisse bien ressortir sa passion, c'était beau.
Donkiki:
Merci JLH !
J'ai acheté l'intégrale d'un mec sur le bon coin, donc finalement j'ai réussi à tout trouver assez "facilement". :^^:
Donc Monster : Pour l'instant j'en suis à peu près à la moitié (tome 9 il me semble), et c'est franchement de la bombe. De là à dire que c'est quasiment irréprochable, il n'y a qu'un pas.
L'intrigue ne connait pas de temps mort, la narration est impeccable, les persos sont généralement scotchants. Il n'y a pas grand chose qui me laisse de marbre.
Le crayonné parle totalement au profane que je suis. C'est vraiment nickel, clair, lisible. Et les émotions sont parfaitement transmises au lecteur par la simple expression des personnages, sans avoir besoin de faire des textes à rallonge pour expliquer les états d'esprit. Gros gros sens de la mise en scène.
Respect infini pour Naoki Urasawa.
Après quant au petit mini bémol que j'exprime à ce stade, je m'inquiète un peu de la légère répétitivité des intrigues.
C'est vrai que les rebondissements se basent quasiment tous sur le schéma meurtre random - enquête d'un perso - on se rend compte que le meurtre pas si random que ça est lié aux autres - Tenma débarque à ce moment là.
Je m'interroge juste sur la capacité de l'auteur à donner une explication claire pour les agissements de Johann sur le long terme, autre que "ce monsieur est dangereux". On verra bien !
M'enfin dans l'absolu vous l'aurez compris, je suis assez addict.
DrCreep:
Je me suis récemment mis à Full Metal Alchemist, et j'ai qu'une seule chose à dire, c'est... Génial ! Sérieusement j'adore déjà cet anime.
Y'a de l'humour, des scènes de caricature par moment, de l'action etc, et j'aime beaucoup le principe d'alchimie mis en place.
Bon, parfois y'a des trucs pas logique que même avec les explications fournies sur l'alchimie j'ai du mal à concevoir comment c'est possible (Comme par exemple transférer une âme dans un corps sans cerveau ni liaison neurale pour se mouvoir, on serait dans un monde magique je veux bien mais ici tout à l'air de respecter les lois de la physique donc...)
J'aime beaucoup le personnage de Alphonse, il est tout gentil et timide, mais en contrepartie, c'est une putain d'armure lourde qui fait flipper.
Un manga que je recommande très fortement.
Suijirest:
Je sors de quelques épisodes de (les vrais ont déjà deviné) Sayonara Zetsubou Sensei, connu en nos vertes contrées comme Sayonara Monsieur Désespoir.
L'histoire commence sur la tentative de suicide de Itoshiki Nozomu, un jeune professeur dépressif et paranoïaque qui ne peut voir la vie qu'en noir foncé. Tentative qui échouera suite à l'ingérence de Kafuka Fuura, jeune fille qui voit toujours du positif et du rêve partout où elle passe.
Bien entendu, ladite jeune fille est l'une des élèves de Nozomu qui a, en fait, la charge d'une classe remplie à craquer de cas sociaux et de tocs bien trempés. Plus ou moins malgré lui et tout en tentant de faire passer ses idées pessimistes, Nozomu va se retrouver mêlé à leurs histoires.
Dit comme ça, on dirait un slice of life comique bateau comme il y en a plein et je vous rassure, c'est un slice of life comme il y en a plein. Les gags viennent surtout de ce qu'ils tirent à l'extrême limite leur postulat de départ et ça force le respect de voir jusqu'où ça peut aller. Le caractère surréaliste des personnages les rend attachants et les situations prêtent facilement à sourire. Et l'opening nous apprend bien qu'en fait, l'alcool c'est mal parce qu'être bourré c'est tordu (vous comprendrez en le regardant sachant que je ne le trouve pas sur YouTube, allez comprendre).
Mais là où Zetsubou se démarque essentiellement, c'est par sa réalisation, très raide mais aussi très rapide. Les images fixes, les planches Warhol, les caractères envahissants, les plans super-serrés, tout transpire le malaise et/ou la lassitude qui s'instaurent en de tels moments. Le décalage avec les passages plus fluides et dynamiques n'en est que plus saisissant.
Je précise à toutes fins utiles que cette image vient bel et bien de l'anime
Si vous voulez tester cet anime, il existe un "épisode échantillon", l'épisode 0 qui prend de façon ultra-raccourcie les deux premiers épisodes de la série. Y a des atouts, y a des inconvénients, mais il donne un aperçu assez représentatif pour dire par oui ou par non si on a des chances d'aimer.
Ah, et un commentaire que je ne fais pas souvent : l'ending déboîte sa race.
Liam:
Je viens de visionner l'épisode 5 de Ranpo Kitan : Game of Laplace, une série principalement tournée enquête/détective produite par Aniplex et dirigée par Kishi Seiji. Apparemment il a bossé sur les adaptations de Persona 4.
Contrairement à d'autres membres je ne connais presque rien de l'univers Persona, et je n'ai de ce fait jamais regardé les éventuelles adaptations animées. On m'en a souvent dit du bien au niveau de la réalisation et de la mise en scène au service d'un propos mature.
Force est de constater que ça se vérifie en tout cas pour cette série. L'opening et l'ending très bien travaillés, le jeu de couleurs utilisées, ... beaucoup d'éléments graphiques se démarquent du lot par rapport aux autres sorties de cet été. La série tournant principalement autour de la folie des meurtriers, la mise en scène est très souvent perturbante (ça fout des fois clairement un malaise), sans pour autant avoir une once de gore. Bref, c'est bien ficelé.
Au bout de 5 épisodes, on observe déjà un schéma narratif établit : découverte de la scène de crime (ambiance froide et réaliste), phase de reconstitution du crime (mise en scène théâtrale osée, en contraste de la légiste qui fait office de comic relief), phase de déductions, stratagème pour démasquer le meurtrier, scène d'action, dénouement. Classique, mais avec énormément de contrastes selon les scènes, ce qui est assez rafraîchissant.
Je ne saurai trop conseiller cette série... sans toutefois vous faire part de mes inquiétudes quand au message délivré par cette oeuvre. Il faut savoir que cette série est diffusée dans le cadre du programme noitaminA de la chaîne Fuji TV. Ce programme est diffusé le vendredi de 0h45 à 1h45 heure locale, et a entre autres comme but de refidéliser un public adulte avec des animes au propos mature. Psycho-Pass fait à titre d'exemple partie des séries qui sont diffusées dans le cadre de ce programme. Tout ça pour dire que Ranpo Kitan : Game of Laplace ne vise pas un public adolescent - en témoigne son horaire de diffusion - mais bien à un public qui cherche d'avance à réfléchir sur les thématiques abordées dans les séries qu'il regarde. C'est important à signaler, car l'anime ne peut vraiment se cacher derrière l'étiquette Tous publics qui pourrait justifier certaines maladresses.
Deux éléments m'ont principalement gêné dans cette série pour le moment. Premièrement, il s'agit du personnage principal, Yoshio Kobayashi, qu'on peut présenter de la manière suivant : jeune lycéen androgyne, lassé de sa vie sans histoire, excité à l'idée d'enquêter sur des crimes originaux, soutenu par un ami de classe à la sexualité incertaine, un mentor trop mystérieux, et quelques agents de police secondaires. Je n'ai rien contre les personnages androgynes, au contraire, on apprécie d'autant plus leur design quand le reste du personnage est bien construit (par exemple dans Assassination Classroom qui a eu récemment une adaptation très satisfaisante). Mais quand le personnage est vide d'intérêt, et que c'est cramé dès le début qu'il n'a été conçu que pour satisfaire un éventuel fantasme d'une partie de l'audience, ça passe moyen. Je trouve clairement que ce personnage dessert totalement les raisons pour lesquelles les personnages androgynes sont devenus progressivement populaires depuis l'époque des badass à gros muscles.
Deuxièmement, le traitement du background. La plupart des affaires relèvent bien plus de la folie que de sentiments de vengeance. Une grande partie des séquences de dialogues insistent sur le caractère fou des meurtriers, et en vient à développer une thématique encore très controversée aujourd'hui : la relaxe des meurtriers pour des motifs psychologiques. Le problème avec un tel sujet, c'est que quand tu le destines à un public qui recherche ce genre de réflexions, il faut faire gaffe à ce que tu montres. Et pour l'instant ils se sont bien plantés. Si les meurtriers sont, comme on peut s'y attendre, physiquement vulgaires et peu développés, on peut se dire que c'est fait exprès en vue d'inspirer de la crainte chez le spectateur. Sauf qu'on nous les présente systématiquement comme des fous... qui ont conscience d'être fous, donc qui se sentent libres de leurs actes. À ce moment-là, la réalisation prend clairement le parti pris de ne nous montrer qu'un seul aspect de la thématique qu'elle développe, en faisant à chaque fois des antagonistes des personnages détestables, avec un certain manque de finesse qui plus est. À chaque fois que je finis un épisode, j'ai juste l'impression que les réalisateurs ont voulu me faire penser "Les fous sont inhumains, la société ne peut nous en protéger :arrow: il faut les tuer". Et ça me dérange.
Parmi les autres défauts, on peut évoquer la fâcheuse tendance de l'anime à en faire trop : il n'y a jamais de silence entre les personnages, tout se dit par des mots ou des gestes appuyés (ce qui rend certaines scènes riches en émotions complètement niaises). Un truc qui m'a particulièrement fait bondir, c'est l'utilisation de scènes de reportages TV en mode débat américain pour développer la thématique des fous. C'est plutôt habile dans l'idée je trouve, d'autant que ça rentre dans de nombreux détails (comme par exemple ce qu'il devient d'un meurtrier placé sous surveillance psychiatrique). Sauf qu'à chaque fois qu'une telle scène apparaît, elle est noyée par une conversation franchement dispensable entre les protagonistes. Dafuq ?
Je vais malgré continuer de suivre cette série, histoire de voir où elle veut en venir... Notamment avec l'antagoniste principal dénommé 20 Visages.
Un petit mot sur Ore Monogatari!!, série typée romance que j'ai ignorée jusqu'à la sortie de l'épisode 3 ou 4, je ne sais plus. À la base, c'était clairement le design de l'affiche promotionnelle qui m'en a tenu éloigné, rien de plus. Je vous laisse laisse deviner pourquoi.
Au final, je ne regrette pas le visionnage. Les premiers épisodes sont juste à mourir de rire tant l'utilisation du personnage principal, à première vue grotesque, me paraît assez couillue pour un shojo. Sans appuyer sur cet aspect, j'ai vraiment eu l'impression que les réalisateurs ne ciblaient pas vraiment de public en particulier, qu'ils se contentaient juste de découdre le genre en s'éclatant un max.
Mais la hype pour cet anime s'est vite dissipée. À cause notamment du fait que les personnages dans leur ensemble deviennent très aseptisés voire débiles à partir du moment où (Cliquez pour afficher/cacher)les deux personnages principaux se mettent ensemble... ce qui se fait aux alentours des épisodes 3-4-5 quand même (sur 24 de prévus a priori) ! Un comble pour une série qui était bien partie pour développer un propos intéressant. La mentalité des lycéens vis-à-vis des physiques ingrats, c'est quand même pas souvent qu'on y a droit.
Pour finir, je ne peux que vous conseiller d'aller mater Gangsta., créé par Kohske et publié dans le magazine @Bunch (qui a l'air de contenir pleins de manga typés nouvelle génération intéressants). L'adaptation est produite par Manglobe et dirigée par Murase Shukou. Ce n'est pas objectif, mais tout déboîte dans cette série : la densité de l'univers, la propreté de son animation, l'OST varié qui déchire, un soucis de mise en scène irréprochable. Foncez, ça se passe en toute légalité par ici : http://www.crunchyroll.com/gangsta. Et sachez que si ça vous plaît, c'est également édité chez Glénat. On en reparlera ptet' d'ici que la série soit plus avancée.
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