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Jeux Vidéo / [Discussions libres] Parlons Jeux Vidéo !
« le: Hier à 16:38:03 »
Hello ! Petit post pour vous parler de mes derniers jeux.
On commence avec Ghostwire : Tokyo. Oui, vous avez bien lu. Je ne sais pas trop pourquoi je l'ai lancé. Je l'avais récupéré sur Epic, et, un coup de tête, me voilà en jeu. C'est un jeu de tir à la première personne. Je ne m'attendais à aucune de ces deux composantes, et j'avoue avoir failli lâcher à ce moment. Nous sommes lâchés dans un Tokyo déserté suite à quelques folies d'un homme fou. L'ensemble de la population est devenu des esprits et des monstres peuplent la ville. Un esprit partage le corps du protagoniste, l'évitant le même sort que l'ensemble des habitants, et surtout, lui offre son moyen de défense : le tissage d'éther. A partir de ses mains il peut condenser l'énergie pour tirer les ennemis. Et bordel. C'est beau. C'est bien modélisé. Les mains sont magnifiques, et j'ai été hypnotisée par les différents mouvements qu'elles font. Et juste pour ça, je suis restée sur le jeu.
Les déplacements sont fluides. D'abord très horizontal, dans les rues au sol. Puis les compétences se débloquent et la hauteur devient également un terrain de jeu. Le monde ouvert s'ouvre d'ailleurs progressivement, et c'est très agréable. Monde ouvert ni trop grand, ni trop petit. L'exploration se fait naturellement en avançant la quête principale.
Quête principale que je trouve très mal écrite. Par trois fois, on rattrape le très grand méchant qui hahaha est très méchant et nous échappe. Par trois fois, il est urgent de le rattraper parce que son rituel de très très méchant va aboutir et ce serait la catastrophe. Bon. Voilà quoi. Le ton est tellement catastrophique qu'il en devient très léger. Même chose pour les protagonistes. Si au début l'esprit qui nous habite est franchement hostile, la coopération va vite devenir de mise. Les dialogues ne reflètent pas vraiment cette évolution. Et c'est dommage, parce que le jeu est capable de faire mieux. Les personnages se font régulièrement des petites remarques, en ramassant des objets, en faisant des courses ou en finissant un combat qui là fonctionnent et font mouche. Pourquoi les dialogues de la quête principale ne marchent pas eux ?
De même, je trouve l'ambiance assez peu exploitée. Le jeu brouille régulièrement nos perceptions, les volumes se cassant très facilement. Lors de la quête principale, cela arrive assez rarement. Par contre, certaines quêtes annexes jouent allègrement avec les codes et règles de l'univers. Ou posent des ambiances très pesantes, on parle quand même d'esprits hantant des lieux parfois bien décrépis. Mention spéciale au DLC qui se déroule dans une école un peu délabrée, où des élèves ont disparu. L'ambiance est tellement pesante, avec des objets qui changent de place hors caméra ou des petits bruits au bon endroit pour nous faire sursauter. J'ai pas pu. J'ai alt-f4, repris à l'extérieur et pas remis les pieds là bas. C'est certes l'exemple extrême, mais j'aurai aimé que le jeu joue plus avec ça. Ils en sont capables, pourquoi pas un peu plus dans la quête principale qui est, je trouve, bien molle et vide.
J'ai finalement bien apprécié. J'en attendais pas grand chose, et j'ai été happée et j'ai passé un très chouette moment. Mais j'ai cette impression que la quête principale est en dessous ce que dont le jeu est capable et aurait pu fournir. Je trouve ça bien dommage.
J'ai ensuite taté de Potionomics. Je voulais un jeu chill, où je gère ma petite boutique, je fais des potions, je grind tranquillement et voilà. Oui mais pas que en fait. Je ne m'y attendais pas, mais il y a également une gestion du temps comme dans la série des Ateliers. J'ai alors réalisé que je ne pouvais pas. Je me mets trop la pression pour tout gérer et optimiser mon temps. C'est quelque chose qu'actuellement je fuis IRL, je n'ai pas envie de le retrouver dans du jeu vidéo, du moins, pas aujourd'hui. Je passe mon tour.
Je me suis laissée tenter par Inbento, petit jeu de puzzle où on doit créer des bentos correspondant à ceux indiqués. Si au début les niveaux sont assez simples et on doit simplement superposer correctement des pièces, les mécaniques se corsent rapidement. Les derniers niveaux sont des vrais casse-têtes avec un melting-pot de toutes les mécaniques rencontrées. Puzzle game très sympa tout pipou, je recommande !
Enfin, j'ai lancé Tails of Iron. Jeu d'aventure 2D en vue de côté, le jeu raconte l'histoire d'un rat voulant reconquérir son royaume suite à l'invasion des grenouilles. Mais surtout, le jeu est dirigé par ses animations. Tout est pesant, et une animation commencée est une animation qui va se terminer, peu importe les inputs. Les combats sont donc délicats, et il faut faire attention à ne pas faire l'attaque de trop qui fera qu'on se fera frapper en retour. Mais une fois tout ça compris et intégré, le gameplay est vraiment sympa. Les combats sont plutôt variés et il y a une flopée de boss uniques. Un petit passage mou où le jeu demande de faire des allers-retours pour accumuler des ressources, mais mis à part ça, petite pépites pour qui aime le genre.
On commence avec Ghostwire : Tokyo. Oui, vous avez bien lu. Je ne sais pas trop pourquoi je l'ai lancé. Je l'avais récupéré sur Epic, et, un coup de tête, me voilà en jeu. C'est un jeu de tir à la première personne. Je ne m'attendais à aucune de ces deux composantes, et j'avoue avoir failli lâcher à ce moment. Nous sommes lâchés dans un Tokyo déserté suite à quelques folies d'un homme fou. L'ensemble de la population est devenu des esprits et des monstres peuplent la ville. Un esprit partage le corps du protagoniste, l'évitant le même sort que l'ensemble des habitants, et surtout, lui offre son moyen de défense : le tissage d'éther. A partir de ses mains il peut condenser l'énergie pour tirer les ennemis. Et bordel. C'est beau. C'est bien modélisé. Les mains sont magnifiques, et j'ai été hypnotisée par les différents mouvements qu'elles font. Et juste pour ça, je suis restée sur le jeu.
Les déplacements sont fluides. D'abord très horizontal, dans les rues au sol. Puis les compétences se débloquent et la hauteur devient également un terrain de jeu. Le monde ouvert s'ouvre d'ailleurs progressivement, et c'est très agréable. Monde ouvert ni trop grand, ni trop petit. L'exploration se fait naturellement en avançant la quête principale.
Quête principale que je trouve très mal écrite. Par trois fois, on rattrape le très grand méchant qui hahaha est très méchant et nous échappe. Par trois fois, il est urgent de le rattraper parce que son rituel de très très méchant va aboutir et ce serait la catastrophe. Bon. Voilà quoi. Le ton est tellement catastrophique qu'il en devient très léger. Même chose pour les protagonistes. Si au début l'esprit qui nous habite est franchement hostile, la coopération va vite devenir de mise. Les dialogues ne reflètent pas vraiment cette évolution. Et c'est dommage, parce que le jeu est capable de faire mieux. Les personnages se font régulièrement des petites remarques, en ramassant des objets, en faisant des courses ou en finissant un combat qui là fonctionnent et font mouche. Pourquoi les dialogues de la quête principale ne marchent pas eux ?
De même, je trouve l'ambiance assez peu exploitée. Le jeu brouille régulièrement nos perceptions, les volumes se cassant très facilement. Lors de la quête principale, cela arrive assez rarement. Par contre, certaines quêtes annexes jouent allègrement avec les codes et règles de l'univers. Ou posent des ambiances très pesantes, on parle quand même d'esprits hantant des lieux parfois bien décrépis. Mention spéciale au DLC qui se déroule dans une école un peu délabrée, où des élèves ont disparu. L'ambiance est tellement pesante, avec des objets qui changent de place hors caméra ou des petits bruits au bon endroit pour nous faire sursauter. J'ai pas pu. J'ai alt-f4, repris à l'extérieur et pas remis les pieds là bas. C'est certes l'exemple extrême, mais j'aurai aimé que le jeu joue plus avec ça. Ils en sont capables, pourquoi pas un peu plus dans la quête principale qui est, je trouve, bien molle et vide.
J'ai finalement bien apprécié. J'en attendais pas grand chose, et j'ai été happée et j'ai passé un très chouette moment. Mais j'ai cette impression que la quête principale est en dessous ce que dont le jeu est capable et aurait pu fournir. Je trouve ça bien dommage.
J'ai ensuite taté de Potionomics. Je voulais un jeu chill, où je gère ma petite boutique, je fais des potions, je grind tranquillement et voilà. Oui mais pas que en fait. Je ne m'y attendais pas, mais il y a également une gestion du temps comme dans la série des Ateliers. J'ai alors réalisé que je ne pouvais pas. Je me mets trop la pression pour tout gérer et optimiser mon temps. C'est quelque chose qu'actuellement je fuis IRL, je n'ai pas envie de le retrouver dans du jeu vidéo, du moins, pas aujourd'hui. Je passe mon tour.
Je me suis laissée tenter par Inbento, petit jeu de puzzle où on doit créer des bentos correspondant à ceux indiqués. Si au début les niveaux sont assez simples et on doit simplement superposer correctement des pièces, les mécaniques se corsent rapidement. Les derniers niveaux sont des vrais casse-têtes avec un melting-pot de toutes les mécaniques rencontrées. Puzzle game très sympa tout pipou, je recommande !
Enfin, j'ai lancé Tails of Iron. Jeu d'aventure 2D en vue de côté, le jeu raconte l'histoire d'un rat voulant reconquérir son royaume suite à l'invasion des grenouilles. Mais surtout, le jeu est dirigé par ses animations. Tout est pesant, et une animation commencée est une animation qui va se terminer, peu importe les inputs. Les combats sont donc délicats, et il faut faire attention à ne pas faire l'attaque de trop qui fera qu'on se fera frapper en retour. Mais une fois tout ça compris et intégré, le gameplay est vraiment sympa. Les combats sont plutôt variés et il y a une flopée de boss uniques. Un petit passage mou où le jeu demande de faire des allers-retours pour accumuler des ressources, mais mis à part ça, petite pépites pour qui aime le genre.