Auteur Sujet: Watching Challenge 2017 : C'est parti ! (Inscriptions jusqu'au 1er Février)  (Lu 35853 fois)

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Watching Challenge 2017 : C'est parti ! (Inscriptions jusqu'au 1er Février)
« Réponse #30 le: mercredi 31 mai 2017, 07:30:39 »

Je rajoute à ma liste à l'occasion des 20 films vus :

2001 : L'Odyssée de l'espace - 6/10
37. Un film qui se passe dans un futur révolu - Encore un film que je n'ai pas vu, ce qui me fait honte.

La tâche a été rude. Déjà il fallait me coltiner les 2h40 de film, mais en plus il fallait lutter contre le sommeil. A de nombreuses reprises j'ai piqué du nez et repris le film cinq minutes plus tard en me retrouvant pratiquement au même endroit. J'avais pourtant lu une critique assez édifiante de l'un de mes éclaireurs (à savoir Hamsternoeliste) qui disait qu'il ne fallait pas regarder ce film pour regarder ce film et qu'il fallait être fou pour regarder ce film. J'étais donc préparer à la chose. J'ai néanmoins été stupéfait de la lenteur des actions et du silence horrible de ce film. Autant la première partie est un peu plus animée. On n'est pas encore confrontée au vide astral de la seconde partie. Elle est ponctuée de rares dialogues ou de musiques classiques dont les scènes qu'elles complètent resteront célèbres. Cette première partie est intéressante. On a plus l'impression de regarder une peinture musicale qu'un film. Peu importe l'histoire, peu importe les enjeux. Nous avons face à nous une peinture d'époque animée qui nous montre ce qu'aurait pu être l'année 2001 à travers les techniques et les yeux de 1968. Dans la seconde partie un enjeu s'installe et qu'on comprend vite pour peu qu'on ai vu Wall-E. Mais cet enjeu bouscule le film. Il redevient film. Cet implantation d'un scénario défigure l’œuvre de base. Nous ne pouvons plus nous contenter de voir une oeuvre d'art technique et imaginaire. Et s'ensuit une confrontation entre les différentes identités du film : si la peinture artistique impose le rythme lent et le silence, la science fiction nécessite de l'action. Et voilà pourquoi nous nous retrouvons à regarder une contradiction.

Mais ce n'est que mon humble avis. Je noterai donc en deux fois. 9/10 pour la prouesse artistique, philosophique et technique. 3/10 si c'était vraiment un film de science fiction. Cela me fait donc une moyenne de 6/10.

Le château de Cagliostro - 8/10
4. Un film que vous n'avez jamais vu d'un réalisateur que vous adorez - Il ne me tentait pas, mais bon, c'est le but. Se faire surprendre.

Et ben en vrai. Il est quand même vachement bien. Le scénario, bien que très différent d'un Hayao Miazaki habituel, tient très bien la route. Il n'y a pas spécialement d’essoufflement, on est intéressé tout le long du film. Certaines scènes évoquent grandement d'autres films. J'ai par exemple pensé évidemment à Basile Détective privé qui reprend le pendant d'Arsène Lupin, à savoir Sherlock Holmes dans lequel la scène finale dans Big Ben rappelle celle de la tour de l'horloge. Il est vrai que ce dessin animé manque des finitions habituelles d'Hayao Miyazaki, mais une critique lue en prévision me rappelait qu'il s'agissait plus d'une commande et du premier long métrage d'Hayao Miyazaki. Alors oui la musique est pas follichonne, les décors pas soignés, néanmoins, c'est très sympathique à regarder et faut pas oublier de quand date ce film.

Mémoires d'une geisha - 10/10
10. Un film où plusieurs langues se côtoient - Japonais, Anglais, je l'ai jamais vu, et faudrait le voir.

Ce film est beau. La musique est belle. La fin est parfaite. Les costumes sont beaux. Les acteurs sont géniaux. J'ai tout simplement adoré.

Indie Game: The Movie - 8/10
32. Un documentaire qui dure au moins 1h30 - C'est pas facile de trouver des documentaires de plus d'une heure 30. C'est souvent moins d'une heure.

Et en plus, il a été très difficile à trouver sur internet. Pour ceux qui aimerait jeter un coup d'oeil, il se trouve sur Dailymotion. Après plusieurs jours de recherche, j'étais bien content de l'y trouver. Mais, hélas, il est en deux parties et la seconde partie ne possèdent pas de sous-titres français. Cependant, la première partie est plus intéressante puisqu'elle regroupe les difficultés, le monde caché des développeurs de jeux indépendants. J'avais un peu eu un aperçu à l'aide de la BD de développeurs indépendants, mais là j'avais un film et d'autres aperçus. On y retrouve les développeurs de Braid, Super Meat Boy et de FEZ. Trois jeux dont j'avais entendu parlé, qui m'avait titillé le coin d'oeil (surtout FEZ qui a une esthétique magnifique). Je ne sais pas ce qui m'a rendu très sensible à ce fil. Peut-être est-ce la fatigue, mais j'ai ri en même temps qu'eux. J'ai pleuré avec eux. J'ai eu peur et j'étais déprimé avec eux. Je voyais les éditeurs indépendants comme des développeurs qui avaient tout compris et qui s'épanouissaient dans leur boulot. Tout le contraire. C'est un calvaire. Une horreur. Un enfer où seuls des héros peuvent s'aventurer et s'en sortir. J'ai plus que jamais envie d'acheter des jeux indépendants pour les soutenir.
« Modifié: mercredi 31 mai 2017, 07:32:22 par Yorick26 »

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Watching Challenge 2017 : C'est parti ! (Inscriptions jusqu'au 1er Février)
« Réponse #31 le: jeudi 29 juin 2017, 16:46:31 »
On est déjà fin juin et pour l'instant je n'ai pris la peine de regarder que 9 films, honte à moi. J'ai une excuse cependant, c'est que j'essaie de regarder plein de films dernièrement et que pas tous sont inclus dans mon défi. Ça, plus le fait que je dessine, révise, tryhard Overwatch et essaie d'avoir une vie sociale. Mais on s'en fout au final.


Concernant le défi en lui-même, j'ai changé deux films de ma liste :
17. Dragon Ball Evolution (2009) devient L'écume des Jours (2010)
36. Alien Covenant (2017) devient Get Out (2017)

Mais bref, autant parler des 9 films que j'ai vu (attention, avis d'un néophyte du cinéma incoming, pas taper), par ordre chronologique de visionnage :

25. Jiro dreams of sushi (2011)
Un documentaire sur un cuisinier japonais, Jiro, maître dans l'art de la préparation du sushi. Le docu en lui-même n'a rien d'extraordinaire, mais le personnage de Jiro est intéressant, surtout sa façon de penser, et la passion qu'il dégage. Vraiment sympa à regarder.

27. Le voyage dans la lune (1902)
Un court métrage de plus d'un siècle, qui au final est plus une pièce de théâtre filmée et montée (logique quoi). C'est assez incroyable de réaliser que le cinéma a commencé comme ça quand on voit ce qui est produit aujourd'hui (en général, de constater à quel point la technologie évolue vite) et c'est ce qui fait qu'il vaille la peine de regarder ce type de productions assez vieilles. L'histoire racontait la préparation et le voyage d'un groupe d'hommes qui souhaitent voyager dans la lune (ils vont vraiment dedans et pas dessus). Une population d'extraterrestres vit dans le satellite, et comme on peut prévoir, la première chose que les hommes font c'est tuer le chef des extraterrestres pour piller leurs richesses :bama:. Sinon, il me semble me rappeler que la manière dont le vaisseau décolle de la terre et atterrit dans la lune était assez bien pensée, mais je m'en souviens pas assez pour l'affirmer.

13. Fight Club (1999)
Je pense pas devoir introduire ce film culte tellement tout le monde l'a déjà vu. Il faisait partie de ma liste de films cultes à rattraper (qui doit faire à peu près 3.7 kilomètres) et je suis vraiment content de l'avoir vu, parce qu'il m'a vraiment plu. Je connaissais déjà le plot twist du scénario (il y a un certain temps, j'avais lu un article style "Top 10 des meilleurs twists du cinéma" et comme la conne que j'étais à l'époque, je l'ai lu en me disant "Mais t'inquiète c'est des films que tu verras jamais de toutes façons". Mdr.) mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire et l'évolution des personnages. D'ailleurs le film est rapidement monté dans ma liste de mes films préférés.

4. Django Unchained (2012)
Encore un film génial. L'histoire est bien et racontée efficacement. Les scènes sont bien dosées, faisant qu'on ne s'en lasse pas. Le films dure presque 3h mais franchement je les ai pas senties passer. Parlant de scènes bien dosées, vers la moitié du film, il a une scène qui m'a marqué :
(Cliquez pour afficher/cacher)
. Les personnages sont charismatiques et le mieux, DiCaprio joue dans le film (objectivité vous dites ?), que demander de plus ?

17. L'écume des jours (2010)
Aïe. J'ai dû lire le livre pour préparer un exposé sur Boris Vian, et j'ai pensé que ça serait une bonne idée de voir l'adaptation en film pour... Pour je sais plus quelle raison. Je l'ai donc loué à la médiathèque de mon lycée, et APRÈS j'ai regardé la bande-annonce. C'est à ce moment que j'ai changé le numéro 17 de mon Watching Challenge. Je me suis donc infligé ce film de presque 2h (si ça se trouve il durait que 1h15 mais il est tellement douloureux à voir qu'il m'a semblé éternel) et à la fin, je me souviens, la seule chose que j'ai pris en note c'était "Affreux". Il n'y a rien à sauver dans ce film ; il est chiant, tire en longueur, les personnages donnent envie de les frapper tellement ils sont cons, le jeu d'acteur n'arrange rien, l'histoire (génialement racontée dans le livre) est très mal tournée — on a limite l'impression que le réalisateur n'a pas compris l'oeuvre originale —, la réalisation est faite pour être "originale" (spoiler : c'est pas le cas du tout, c'est juste faussement subversif) alors qu'elle a aucune réelle bonne idée. Jamais je n'avais été aussi déçu par quelque chose.

36. Get Out (2017)
J'avais prévu de regarder Alien Covenant mais des amis me l'ont fortement déconseillé. Comme on était déjà au cinéma, on a juste regardé un autre film qui était dispo, notre choix s'est porté sur Get Out. C'est un film qui fait son boulot de divertissement disons ; sympa à regarder, avec une histoire pétée qui fait qu'on ne sait pas vraiment dans quelle catégorie le mettre. Sur ce point, il m'a un peu rappelé La cabane dans les bois, à la fois un film d'horreur et d'action, qui se prend au sérieux mais se parodie ensuite. Le genre de films auxquels on a envie de demander "Qu'est-ce que tu veux en fait ? Est-ce que je dois rire avec toi ou de toi ?". Perso j'aime bien (le dernier de ce type que j'ai vu c'est Swiss Army Man), donc même si Get Out est oubliable, il n'en reste pas un film bien sympa.

14. The social network (2010)
Ouh, un autre coup de coeur. En lançant le film, je ne m'attendais pas du tout à l'apprécier autant. D'ailleurs, j'ai toujours pas compris pourquoi je l'aime tant que ça ; c'est certainement dû au fait que l'histoire est très bien racontée, mais j'en suis pas encore sûr. En fait, en visionnant le film, j'ai juste accroché et suivi, mais c'est quand il s'est fini que la claque est arrivée, comme si tout ce qui était génial dans le film s'était accumulé pour se relâcher à ce moment-là. Bref, j'ai énormément apprécié ce film même si j'ignore exactement pourquoi (j'irai peut-être lire quelques critiques pour m'éclairer plus tard).

29. Orange mécanique (1971)
Un autre film culte qui était dans ma liste des films à voir. Cependant, contrairement à Fight Club, je suis plutôt dubitatif. En soi il m'a plu, avec ses plans longs et sa narration qui rappellent bien que le film ne date pas d'hier. L'histoire est vraiment bien amenée — mine de rien, faire qu'on s'attache au gros dérangé mental qu'est le personnage principal n'est pas une chose aisée — et le tournant que prend la vie du protagoniste est plutôt inattendu (c'est quand même un virage à 180°). Malgré tout ça, je sens bien qu'une grosse partie du film m'échappe encore, sûrement dû à mon âge (hehe). Il est donc fort probable que je le revisionne dans plusieurs années, pour voir si je réussis à tout saisir.

33. Ma vie de courgette (2016)
Changement radical de registre, voici un film d'animation (suisse en plus, une production du terroir). Ce qui m'a frappé le plus dans ce film, c'est l'esthétique ; il est absolument magnifique. Quand on sait que le film a été fait en stop-motion — l'animation est très fluide d'ailleurs — avec des marionnettes — faites main — et qu'il dure une heure entière, c'est d'autant plus impressionnant. Aussi, il y a un sens du détail qui rend le tout encore meilleur. Et on ajoute à ça des couleurs pastels, des personnages adorables et un bon voice acting. Vraiment, sur le film est irréprochable. Après, l'histoire racontée est en elle-même assez typique (un enfant devenu orphelin qui va dans une maison d'accueil et qui y fait la connaissance d'autres enfants avec qui il deviendra ami, le tout avec une histoire d'amour assez simple), mais elle reste efficace. Et puis bon, le fait que le personnage principal s'appelle Courgette rend le tout encore meilleur.



Et c'est tout, j'ai presque rien regardé oui. J'ai pu emprunter Mémoires d'une geisha, j'vais essayer de le regarder prochainement. Je sais pas comment finir ce post donc je me contenterai de vous souhaiter une belle soirée.
Citation de: Mike
Comme quoi, on peut poser des questions bancales mais faire de bonnes GDM :(8:
:(8:


- Probably playing BotW, please stand by -

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Watching Challenge 2017 : C'est parti ! (Inscriptions jusqu'au 1er Février)
« Réponse #32 le: mercredi 05 juillet 2017, 20:58:28 »
Depuis le début du mois, on a atteint les 50% du coup je me suis avancé un petit peu dans mon Watching Challenge pour ne pas être trop en retard. Je viens d'atteindre les 50% donc ça avance plutôt bien et il suffira si je continue à ce rythme de donner un dernier coup de collier à la fin de l'année pour avoir bien vu les 50 films à voir. Du coup j'ai vu :

We need to talk about Kevin - 8/10
20. Un film dont le titre est un prénom - Pour la beauté de Tilda Swinton qui n'est même pas dans le casting de SC.

Ouh, qu'il était dur ce film. Malsain au possible avec ce fils qui devient psychopathe. Le rôle de la mère, de l'amour d'une mère, de la responsabilité d'une mère. Tout ça est traité de manière inquiétante. On sait déjà que ça ne va pas le faire. On a compris. Cela ne m'a pas empêché d'être surpris par l'après attaque dans l'école. En définitive, voulait-il seulement l'amour de cette mère qui avait peur de lui ? Etait-ce cette raison dont il n'est plus sûr ? J'avais initialement mis un 7/10, mais j'ai rajouté un petit point pour les couleurs. Les couleurs et les plans, les changements de foyer sont très intéressants à regarder dans ce film. J'ai trouvé ça bien filmé.
Combats de maître - 7/10
31. Un film d'arts martiaux - J'en ai aucune idée. Alors pour autant que je sache, c'est celui qui est préféré dans la liste de citée par Poulika. Donc voilà.

Alors dans ce film, on retrouve Jackie Chan dans toute sa splendeur qui nous énerve. Avec la boxe du saoul, il se permet toutes les facéties. Si je trouve l'art martial très joli, mon plaisir est bien vite parasité par les multitudes de cris qui brouillent tout ça. Les combats sont originaux, mais le film n'est pas exempt de défaut. La bande son n'est pas mémorable, l'humour est parfois trop appuyé bien que j'avoue avoir bien ri par moment (j'ai découvert la mère qui est pour moi le personnage le plus drôle). La fin n'est même plus baclée, elle est manquante. Je n'ai pas vu le premier film, mais ça n'a pas été dérangeant, mais j'aurais mieux fait après coup de regarder le premier si j'avais vu que c'était en fait "Drunken Master II".
Valse avec Bachir - 6/10
2. Un film d'un pays dont vous n'avez jamais vu la production - Israël. Je pense que je n'ai jamais vu de film venant d'Israël... à moins que.

Un film qui était un petit peu mou au départ bien qu'on puisse se rendre compte de l'intérêt de ce film d'animation. Puis peu à peu, on comprend le soucis de compréhension de ce souvenir refoulé qui n'existe pas. Une scène étrange dans laquelle le protagoniste sort de l'eau nu comme un verre sur une plage longeant une ville éclairée dans la nuit. Pourquoi ne s'est-elle pas vraiment passée ? Que veut-elle dire ? Pourquoi ne se souvient-il pas de ce passé marquant alors que d'autres si. C'est à la fois un film sur les souvenirs, la mémoire et l'inconscient que sur l'histoire de cette guerre que je ne connaissais absolument pas. Enfin, si. Un petit peu. Évidemment. Comme tout le monde. Puis je savais bien que l'expression qui emploie "Beyrouth" dans le sens d'un désordre monstre faisait référence à ce genre d'évènement. Mais pas tant les tenants et les aboutissants, et le nom de Bachir ne me disait tellement rien que je pensais que c'était le nom du protagoniste jusqu'à ce que le souvenir de la valse soit expliquée. En soit c'est un film intéressant par son côté artistique, biopic réalisé en animation. Mais l'aspect biopic de guerre est déjà moins dans mes goûts de prédilections.
Appel d'urgence - 8/10
28. Un film qui vous aura été recommandé par une simple connaissance. - Par @Yuan, et ce n'est pas une connaissance simple

Le plus sympathique dans ce film a été de se dire que si ça se trouve, c'était qu'une vaste fumisterie et que tout le bordel déclenché par les annonces d'abord discrètes puis plus globales peut n'être qu'à la base qu'une plaisanterie, un canular téléphonique. Ce n'est qu'une alerte à la bombe à plus grande échelle, qui potentiellement se retrouve justifiée à la fin (bien que cela aurait très bien pu ne pas être le cas). Mais que c'est drôle de voir ces gens paniquer et accumuler les erreurs (prix de la débilité à ceux qui prennent l’ascenseur plutôt que les escaliers et aux flics qui se font arroser d'essence et trouve la bonne idée de tirer un coup de feu, histoire de s'enflammer). Après les personnages sont intéressants, l'histoire par d'un principe de base : elle est la femme de sa vie. Ils ne se connaissent que depuis quelques jours et pourtant ils vont tout faire pour rester ensemble.

Je ne suis pas sûr que ce soit l'objectif d'être drôle, mais c'est l'effet que ça a eu sur moi. D'autant que c'était assez marrant de voir Dr. Greere d'Urgences dans Appel d'urgence.

P.S. : Il se trouve que je l'ai regardé le jour de la réédition. Sans que je le sache. Merci @Ptitecocotte de me l'avoir tiré au sort.
Les Gremlins - 7/10
19. Un film d'horreur culte - Vu que je ne suis pas du tout film d'horreur, je triche un peu. Mais il était dans les premiers.

C'était drôle. Bien drôle. Mais pas tout le temps pour les bonnes raisons. Par exemple j'ai ri lorsque la fille du bar raconte son histoire de Noël. C'est horrible, mais j'ai ri. Par contre, je suis assez surpris du nombre d'incohérences de ce film. Genre ils sont souvent mouillés et ne se multiplient pas. Ils sont souvent sous la lumière et ne sont pas détruits. Mais bon... C'est pas grave. Bref Guizmo est sympathique (mais moche). Donc j'adhère pas spécialement au film mais je reconnais une certaine prouesse technique impressionnante pour animer toutes ces petites bestioles.

Hors ligne Jielash

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« Réponse #33 le: mardi 11 juillet 2017, 13:58:28 »
Évêché : ah c'est bizarre, j'avais plutôt eu une bonne impression du film en l'ayant vu à sa sortie. Bon après ça date et j'ai lu le livre seulement juste après (dont j'ai trouvé au passage le style certes très travaillé mais assez horripilant)
Le réalisateur a clairement adapté le truc à sa sauce visuellement mais de mémoire ça me semblait bien proche du livre. S'il y avait des passages un peu niais (le rendez-vous amoureux) l'assombrissement au fur et à mesure de la progression de l'histoire était assez bien rendu, avec les modifications de la maison. Les acteurs ont certainement suivi les indications du réalisateur avec un jeu exagéré, absurde, collant à l'univers pas des plus réalistes. On peut reprocher un casting utilisant des acteurs connus un peu trop vieux pour leur rôle (30aine au lieu de 20aine) qui change un peu la vision qu'on a des personnages dans le livre, de tous jeunes adultes.



J'ai atteint les 20 films vus et donc la moitié du challenge !

Film dont le titre contient une couleur : Blue Velvet
Le début et la fin m'ont bien plu mais je m'ennuyais un peu dans les péripéties du milieu. Ambiance Lynchesque classique.

Film d'un réalisateur que vous adorez, mais n'avez jamais vu : Gauche le violoncelliste
Très joli, les scènes de musique sont excellentes, les rencontres de Gauche avec les animaux lui demandant de jouer variés et toutes marquantes.
Un Takahata qui est très court, à peine une heure.

Un film au titre très très long : faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages
Je sentais mal le début, avec la protagoniste là juste pour se mettre à poil et l'humour pas forcément finaud. Heureusement est arrivé sa tantine, une mémé grincheuse qui fait peur aux gangsters et se débarrasse d'eux avec des plans rocambolesques. C'est totalement absurde mais le perso reste super badass paradoxalement et il y a de sacrés répliques ! L'intrigue amoureuse de sa nièce reste lourde mais anecdotique.

Un film que vous êtes sûr d'adorer : Tout en haut du monde
Des décors en aplats magnifiques pour représenter les banquises du pôle nord
Une héroïne classique (fille de bonne famille s'émancipant en voulant protéger l'honneur de sa famille) mais bien sympathique.
Des décors vraiment magnifiques.
Des personnes aux designs et personnalités bien vivants.
Des décors magnifiques, que demander de plus ? C'est une bonne pioche.

Un film d'animation pas Disney ou Ghibli : Avril et le Monde Truqué
Excellente adaptation en animation du dessin de Tardi, un univers qui regorge de ce qu'il adore, comme ce Paris de début de siècle, ces monstres et ces scientifiques "fous" à gogo.
Drôle, rempli d'aventure, je regrette juste l'intrigue amoureuse naze d'Avril tant elle est cliché.

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« Réponse #34 le: jeudi 17 août 2017, 23:19:52 »
34. Un film dans lequel les personnages passent essentiellement leur temps à discuter
À Bout de Souffle

C'était bavard en effet. Bon malheureusement je n'ai pas beaucoup accrochés aux thèmes abordés/à la manière de les discuter même si je n'ai pas trouvé les dialogues mal écrits, je suis restée assez imperméable au film. La dernière scène reste quand même marquante.

13. Un film dont le personnage principal est névrosé
Eraserhead

C'était bien dérangeant, comme je pouvais m'y attendre, avec notamment une bande sonore très particulière. Malgré le côté bien dégueu de plusieurs scènes (celle du poulet, tous les trucs avec le bébé) il y a aussi une certaine beauté dans de nombreux plans du film.

9. Un film sur la musique
Farinelli

Apparemment très très libre au niveau de la véracité historique, c'était pas déplaisant à regarder. Jolis costumes, pas forcément grand chose à dire dessus après.

20. Un film dont le titre est un prénom
Pierrot le Fou

J'ai plus accroché que pour À Bout de Souffle, le côté péripéties de voyage peut-être, qui permet d'avoir différentes ambiances. Et y a de beaux paysages, là où la mise en scène des rues de Paris dans À Bout de Souffle ne m'avaient pas forcément marquées, à l'exception de quelques scènes. De même la présence d'humour, même si ça ne marche pas toujours ou n'est pas forcément de bon goût, peut aider aussi à rentrer dedans.

17. Un film que tu es sûr de détester sans l’avoir jamais vu
Dragon Ball Evolution

Le ton est lancé dès la première minute avec le coup de "Oozaru, le serviteur de Piccolo", qui fera pousser des "GNÉ?!" aux fans. On reprend des noms et principes et on mélange tout ça sans distinction dans une bonne bouillie de clichés de films d'action américains. C'est limite drôle comment ils arrivent à carrément inverser des tas d'éléments de base des persos et de l'histoire au point qu'on se dit qu'ils le font exprès.
Des transitions de plans pas clair, un découpage des scènes qui fait que rien ne se détache du reste, un scénario présenté de manière plan-plan avec des dialogues mous du genoux suffiraient à en faire de quoi bien gâcher une heure et quart de sa vie (oui, le film a quand même la décence de ne pas être très long) mais il a fallut aussi supporter tout du long l'expression de gars-qui-sait-pas-trop-pourquoi-il-est-là de l'acteur principal et ça, c'était un peu de la torture.

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« Réponse #35 le: samedi 16 septembre 2017, 18:07:58 »
Je triple-post pour dire que j'ai atteint les 30 films vus. :hap:
Vu qu'on est encore en septembre j'ai bon espoir de finir tranquillement dans les temps.

8. Un film d'Amérique latine (sujet ou réalisateur ou autre...)
Antonio Das Mortes

Je pense qu'il me manquait clairement quelques connaissances historiques/culturelles pour bien piger tout le contexte de l'histoire. Cela ne m'a pas non plus empêché de trouver le film intéressant et d'apprécier toute la mise en scène mais pour comprendre le vécu des personnages c'était pas toujours clair.

22. Un film dont l'action se déroule en 24h
12 Angry Men

Un film énorme et certainement un de ceux qui m'aura le plus marqué dans ce watching challenge. J'ai été plongée dedans du début jusqu'à la fin et j'ai trouvé excellente la manière dont ces douze personnages sont présentés dans ce huit-clos très serré. Les dialogues, le jeu des acteurs, le cadrage des scènes, tout participe à faire monter la pression et si on se doute bien vite du résultat final (tous vont finir par changer leur jugement) ce qui est passionnant est évidemment de voir comment cela se produira.

14. Un film qui vous ressemble
Carol
Je ne saurais pas dire si le film me ressemble (je me suis en tout cas sentie plus proche du côté paumée de Thérèse que de la femme de grande classe qu'est Carol, jouée par Cate Blanchett :hap:) mais j'ai bien apprécié le film et son ambiance.

38. Un film en noir et blanc
Gojira (1954)

Moins de dix ans après l'utilisation de la bombe atomique, la création de "Godzilla" a tout à voir avec la crainte apportée par le nucléaire, les radiations et les dangers qui peuvent être créés par la science. Si le costume du monstre n'est pas franchement crédible, ça n'empêche pas les scènes de destruction, de marcher. Le film se concentre d'ailleurs plus sur les réactions de la population et les questionnements moraux scientifiques.

12. Un film avec des chats
The Voices

C'était spécial. Je ne m'attendais pas forcément à un ton aussi comique et les toutes dernières secondes étaient limite too much. Mais ça se regarde et le chat de l'histoire est très joli et "drôle" :hap:

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« Réponse #36 le: vendredi 29 septembre 2017, 22:04:52 »
Cela fait un petit moment que je n'ai pas fait mon listing aussi, donc je vais y aller aussi. Voici les films que j'ai vus :

-

13. Un film dont le personnage principal est névrosé - Memento (9/10) : Il était dans ma liste des envies.

Bouh que c'était compliqué. J'ai franchement du m'aider de la fiche wikipedia pour remettre toutes les idées en place et essayer de tirer un sens de toutes cette série de manipulation. Donc c'est clairement un film qui fait bobo à la tête, où tu te poses des questions et tu remets en question. C'est comme essayer de marcher sur du sable. Au départ tu as l'impression que tu as une base et le sol se dérobe sous toi comme tes repères, mais tu essayes quand même d'avancer et à chaque pas tu perds un peu plus l'équilibre. Néanmoins, malgré ce soucis de perplexité, j'apprécie beaucoup ce film qui a une qualité narrative extraordinaire. L'idée de raconter l'histoire à l'envers avec la perte de mémoire à court terme en appui est assez géniale. Cela permet de mettre en valeur les manipulations et les soucis d'interprétation, comme quoi nous sommes vraiment dépendants de notre mémoire. Ce film mérite franchement que je le regarde une seconde fois en ayant un peu plus les clés en main pour interpréter à la fois les images glissées et l'histoire principale. Bien évidemment, Nolan, comme dans Inception, laisse le choix entre différentes interprétations (bien qu'il soit moins mis en évidence que grâce à la toupie). Donc même en le regardant une seconde fois, je ne suis pas sûr d'avoir les bons acquis et de pouvoir tout comprendre.

15. Une parodie - La Cité de la Peur (10/10) : Bon celui-là, je l'ai vu, mais jamais en entier. J'ai vu surtout les scènes mythiques. Autant le voir en une fois.

En vrai ce film est quand même génial. Qu'on se le dise. Je n'ai rien à dire de plus. Enfin si... Mais non.

22. Un film dont l'action se déroule en 24h - Pulp Fiction (7/10): Ca ira très bien avec le film précédent. Et là vous vous dîtes : "Ah oui, il a vraiment vu aucun film culte."

Mouais, alors je suis beaucoup moins convaincu. La troisième partie était d'un chiiaaaaaant. Les deux premières parties, mais j'ai été vraiment que moyennement emballé. Si je veux voir des destins qui se mélanges et qui se croisent je préfère regarder les premiers épisodes de Lost. En définitive, je suis pas convaincu. Pourtant quand je vois les notes qui lui sont attribuées, j'ai tendance à croire que je suis passé à côté d'un truc. Après y a du travail, y a de l'humour (parfois que je n'aime pas).

Je rajoute un point (à 6) pour la musique sur laquelle danse Uma. Elle est juste géniale.

34. Un film dans lequel les personnages passent essentiellement leur temps à discuter - Entre les murs (8/10) : C'est étrange comme catégorie.

Après avoir visionné le film, je confirme déjà qu'effectivement ils ne font que parler. Le choix du film s'est révélé efficace dans le sens où on a un film sans action, qui ne se veut pas un documentaire non plus. Certains parlent d'"Observatoire". Je peux effectivement le concevoir. Mais il y a dans cette notion d'observation quelque chose qui m'interpelle : nous aimerions participer et essayer de changer les choses, prendre le parti du prof ou de l'élève, mais nous ne pouvons rien changer et ce pour deux raisons. D'une part parce que c'est un film et que nous ne pouvons rien faire de plus que mettre sur pause pour s'accorder un peu de répit si la suite ne nous convient pas. D'autre part car comme le professeur principal, les faits et gestes sont bloqués. Le moindre signe d'empathie - là où j'aurais eu tendance à présenter des excuses - sera considérer comme un signe de faiblesse par une classe dont la discipline est un effort de chaque instant. Et en définitive, le seul à prendre la défense des élèves est le seul professeur qui ne reçoit pas la reconnaissance d'avoir enseigné quelque chose. Après tout, ce sont toujours les autres matières qui ont été citées dans le bilan de fin d'année des connaissances acquises. Seule Esméralda a appris quelque chose de littéraire, mais il s'agit d'une lecture volontaire et ne peut pas s'empêcher les torts du professeur et que les livres qui lui a fait lire (le journal d'Anne Franck) sont nuls (d'ailleurs il faut que je le finisse). Les sanctions ne valent plus rien non plus et c'est bien assez signalé. Ce film peint donc l'histoire d'une profession dont le niveau d'exigence par les pairs, par les parents, par les élèves et par l'administration ne fait qu'augmenter jusqu'à ce qu'on arrive à une perte de marge de manoeuvre qui empêche à la fois d'enseigner sa matière, de tisser un lien avec les élèves et accessoirement de s'épanouir professionnellement. Je me rends compte que je n'aurais jamais pu être professeur contrairement à ce que j'aurais aimé. Je n'aurais jamais pu supporter ces liens qui m'enserrent et cette difficulté à dialoguer avec des élèves qui ne comprennent pas ce que l'éducation a à leur apporter. Je plains les professeurs, je plains les élèves, tous laissés pour compte car le problème est bien plus grand et peut-être ingérable.



Je rajoute des films dont apparemment j'ai oublié de parler.

23. La suite d'un film à succès - Capitaine America Le soldat de l'hiver (6/10) : Soit j'avais déjà vu la suite, soit j'avais pas vu le premier... Donc voilà.

Mouais c'était vaguement intéressant, même s'il y a trop de références forcées au premier film.

14. Un film qui vous ressemble - Peter Pan (5/10) : Pas facile. Mais on va partir sur le principe de celui qui ne voulait pas grandir.

En vrai, je suis extrêmement déçu par ce film. Il reprend tellement de côté le dessin animé qui doit lui même reprendre tant du film que s'en est peu intéressant. Du coup on s'intéresse peu à l'histoire et on ne regarde que les personnages qui sont pas géniaux géniaux. Alors il y a tout d'abord le Capitaine Crochet qui est en fait le même acteur que Georges, le père Darling. Déjà j'ai mis les trois quarts du film à m'en apercevoir tout en gardant l'étrange impression de l'avoir déjà vu quelque part. Il n'en fallu pas beaucoup pour que c'était dans Harry Potter puisque c'était l'acteur qui jouait Lucius Malefoy. Autre impression de déjà vu... Wendy qui me rappelle très fortement une fille dans un film pour enfant. Bien que ce ne soit pas les mêmes actrices, elle me fait trop fortement pensé à Veruca Salt dans Charlie et la Chocolaterie. Puis surtout j'ai détesté Peter Pan avec son air suffisant et limite pervers. Je ne l'ai pas du tout apprécié. C'est une adaptation live sans grand intérêt. Si vous n'avez pas vu le dessin animé, peut-être l'aimerez-vous ? Mais là c'est pas le cas.

« Modifié: vendredi 29 septembre 2017, 22:10:04 par Yorick26 »

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« Réponse #37 le: mercredi 01 novembre 2017, 14:22:38 »
Le petit bilan du mois d'octobre. J'ai regardé 7 films. Il ne m'en reste plus que 2 pour finir les 40 et donc 12 pour les 50 films.


7. Une adaptation littéraire du XXème siècle - Le hussard sur le toit de Jean Giono (1951) : http://www.senscritique.com/livre/Le_hussard_sur_le_toit/40736 - Grâce à la prépa, j'ai pu comparer les Âmes fortes (bouquin et film), ça reste un bouquin que j'ai vraiment apprécié. - 10/10  <3

C'est définitif. Je suis fan de Jean Giono. La fuite, la paranoïa, la tension amoureuse, la bonté, la peur... Les émotions étaient là. Cela m'a donné envie de lire le livre.

16. Un film que tu es sûr d'adorer sans l'avoir jamais vu - Le Chant de la mer - Dans mes envies, tout ce que j'aime dans le titre, dans le scénario, dans la musique, dans le principe. - 10/10 <3

Bon ben voilà. Sans une once de surprise, je mets un joli 10 et un coup de coeur à ce film. Parlons de ce qui pourrait pêcher : le scénario qui effectivement n'est pas des plus redoutables et est sans réelle surprise. Néanmoins, au-delà du manque de rebondissements inattendus, on apprécie dans ce scénario la richesse de son univers et de sa mythologie. Et puis le double sens qui s'est glissé dedans rajoute une seconde lecture pas des plus intellectuelles, mais toutefois assez intéressantes pour donner un peu plus de relief à ce film. Pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle, j'ai commencé à m'interroger sur l'étrange ressemblance entre la reine des chouettes et la grand mère et la drôle de coïncidence dans le fait où elles écoutent la même musique avec la même radio.

Quant à la musique et la patte graphique, on reste dans du haut niveau du début à la fin. Il y a rien à redire. C'est exquis, doux et enchanteur. Les personnages sont bien faits et attachants avec une mention spéciale pour les nez que je n'ai pas cessé d'admirer la rondeur ou l'angle. On se balade de paysage en paysage qui me donne qu'une envie c'est de jouer à un jeu style journée dans les décors imaginés dans ce film. La voix de Nolwenn Leroy colle très bien à l'ambiance et au ton que veut le film.

Pas de défaut qui m'a gêné. Une bonne claque malgré la certitude de faire face à un bon film.

24. Un film qui coupe l'appétit - Sausage Party - J'ai pas envie de le voir ce film. T^T - 4/10

Tiens j'ai mis le même nombre de points que le nombre d'étoiles sur l'affiche. Ptet qu'on note de la même manière. En tout cas c'était pas très intéressant. Les personnages sont crétins. Ils essaient de percer à la fin le troisième écran et ça n'apporte rien du tout. Je comprends toujours pas la ressemblance entre leur pain à hot-dog et du vrai pain à hot dog. L'humour est de bas étage. La qualité de l'animation est assez variable. Fallait oser le faire, mais fallait aussi oser le regarder.

27. Un film qui date d'avant 1950 - La vie est belle. Elle est sauvaAage. - 7/10

C'était quand même bien niais. Bon c'était plaisant, pas méga original avec une opposition entre vivre avec sa morale et vivre pour gagner du fric et une bonne grosse morale : "Ne pleurez pas sur votre sort parce que vous sacrifier votre vie aux dépens de celles des autres. Vous influez sur ces dernières et vous les rendez meilleures" et patati et patata. A la limite, la partie que j'ai trouvé la plus intéressante est la construction de la relation amoureuse entre George et Madeleine. Je trouve les répliques à la fois désuètes, on ne peut plus déjà vues, mais aussi bien tournées. Est-ce que j'idéalise une relation amoureuse à l'ancienne remplie d'allégorie et de rêves niais ? Même si je suis assez sévère, j'ai été quand même intéressé par ce film. Il ne mérite pas moins que la note de 7.

29. Un film qui a fait scandale - Orange Mécanique - J'ai commencé à le voir, mais j'ai jamais pu le finir. C'était vraiment bizarre. Le scandale était mérité. 7/10

On pourrait voir ce film comme un traité sur la violence traitée avec violence. Tout tourne autour de la violence, son absence de limite, l'espoir de la guérir, les limites de cette guérison, la nécessité de la violence, l'empreinte de la violence etc... Et comme je n'aime pas trop la souffrance, c'est comme regarder ces films du traitement. Cela me donne envie de vomir surtout sur la première partie. La suite est beaucoup plus intéressante car elle amène une vraie réflexion plus calme. Les thèmes s'élargissent. Sur la manipulation, sur la politique, sur la famille. Plus qu'un film, Orange mécanique me fait l'impression d'une dissertation décousue ayant pour thème la violence.

PS : J'ai enfin compris l'affiche. J'ai toujours cru qu'il jouait au billard avec un oeil alors que ce n'est qu'un élément de décoration de sa manche...


35. Un film avec des extraterrestres - Super 8 - J'ai pas envie de regarder un Alien ou quoi que ce soit... J'ai déjà commencé District 9 et Mars Attack (il y a longtemps), donc je l'aurai bien choisi mais tant pis.

Bon à la limite, le passage sur les extraterrestres, on s'en fout un petit peu. Ce qui compte c'est que ce sont des jeunes gens qui se lancent dans une aventure et qui se retrouvent témoins d'une aventure extraordinaire. Tout se passe normalement au début, puis arrive la scène du train et alors là, tu as les effets spéciaux qui se déchainent. Il s'est clairement lâché le mec. Bon tant mieux, mais du coup, après tu ne fais que remarquer les effets de lumière. De plus je ne sais pas si c'est mon écran, la version du film ou quoi, j'ai eu souvent l'impression que l'écran se faisait écraser ou élargir à outrance à plusieurs reprises. Voilà, sinon le côté extraterrestre est pas hyper abouti. Ca parle du retour vers chez soi, est-ce que cette entité inconnue est gentille ou pas ? Concrètement, on devrait quand même se méfier d'un truc qui bouffe les gens devant nos yeux, mais non, on est des gamins donc on essaye de faire confiance. C'est quand même pas trop crédible.

Enfin bon. Puis le coup du médaillon à la fin. A quoi ça sert ?

38. Un film en noir et blanc - Casablanca représente un monstre du romantisme et tout. Après je me fais ptet des idées. - 8/10

Ce n'était pas aussi impressionnant que ce que je pensais. Il y a un certain charme de l'ancien avec évidemment le noir et blanc, mais aussi le jeu d'acteur qui est parfois un peu dépasser (leur façon de mourir est presque drôle). Mais malgré ce charme, il y a une espèce de distance qui pèse sur moi. Peut-être que les codes du cinéma ont changé et que j'ai du mal à retrouver mes repères, mais ce film a toujours eu un goût d'étrangeté. Malgré cela, c'est resté un bon moment cinématographique. Je suis bien content de l'avoir vu. L'histoire devient captivante dans sa seconde partie car je m'attendais à que Richard et Ilisa s'enfuient ensemble, mais j'étais conscient que c'était égoïste vis à vis de Laslo qui devait être sauvé pour lutter contre le troisième reich. Alors même si je m'attendais à une fin, je ne pouvais pas m'empêcher de douter. En définitive, j'en suis particulièrement content de cette fin. C'était peut-être la fin idéale qui allie patriotisme et romantisme.

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« Réponse #38 le: jeudi 09 novembre 2017, 19:28:09 »
3. Un film que tu dois voir depuis beaucoup trop longtemps : Bonnie and Clyde

J'avais envie de voir ce film depuis un bail, sans vraiment de raison particulière, mais donc sans jamais prendre le temps de le faire et donc le watching challenge était une bonne occasion de me bouger.
Ça aurait pu me décevoir après tout ce temps mais non, j'ai vraiment apprécié de bout en bout.

6. Un film dont l'affiche est de mauvais goût : Batman et Robin

Quelle purge. Bon au début tout le ridicule de la chose est assez marrant à regarder au second degré mais au bout d'une heure j'avais déjà ma dose et le film en dure deux !
Bref, overdose de kitsch et de jeux de mots, sans parler de toute la partie scénario de Poison Ivy qui aligne des clichés qui me blasent pas mal.
Mais si je devais relever le truc qui m'a le plus perturbé dans le film, ce serait sûrement de pas savoir pourquoi les sbires joueurs de hockey de Mr Freeze le suivent : ils ont pas du tout l'air d'être content de passer leurs journées dans un frigo géant, ni de partager l'idéal scientifique du monsieur ou un quelconque intérêt pour sa femme congelée alors pourquoi se cassent-ils le cul pour lui ? On pourrait supposer qu'il les paie mais vu qu'il garde tous les diamants qu'ils volent... C'est le mystère.

7. Une adaptation littéraire du XXème siècle : Nosferatu

Je ne le savais pas au moment de choisir mais c'est une adaptation assez libre, qui a d'ailleurs carrément modifié les différents noms pour ne pas avoir à payer de droits d'auteurs donc ouais.
Mais c'était intéressant à voir ! L'utilisation de filtres colorés pour marquer les ambiances est particulier quand on n'est pas habitué mais c'était une bonne idée pour marquer les phases du jour et de la nuit, qui sont quand même importants dans une histoire de vampire, à l'époque du noir et blanc. En parlant du vampire, les scènes où il apparait étaient d'ailleurs bien marquantes.

24. Un film qui coupe l'appétit : Soleil Vert

Bon en fait je l'avais mis là juste parce que je connaissais le twist mais le film en lui même ne coupe pas vraiment l'appétit (il y a même une scène qui donnerait presque faim, à les voir manger avec tant de plaisir un petit repas :oups:)
En tout cas j'ai beaucoup apprécié l'intrigue et son évolution, même en connaissant la réponse aux questions, ainsi que l'ambiance de l'univers dystopique. Pas mal de scènes vraiment prenantes (l'émeute, les adieux à Sol)
L'intrigue amoureuse me semblait pas franchement nécessaire m'enfin :oups:

31. Un film d'arts martiaux : L'hirondelle d'or

Le titre français induit un peu en erreur parce qu'il ne mentionne que le personnage de l'hirondelle d'or alors qu'elle a un co-protagoniste avec qui elle s'allie pour venir à bout d'un groupe de bandits (le titre anglais "Come Drink With Me" est d'ailleurs une réplique qu'il lui dit)
On est introduit à l'histoire en pleine action donc le contexte peut être un peu dur à démêler mais malgré ça et quelques passages un peu lent, j'ai bien apprécié le film et notamment les scènes de combat très sympa (après certains effets font évidemment vieillots vu l'âge du film mais c'est intéressant à voir)

Il ne me reste plus que 5 films à voir maintenant, ça devrait être faisable vu le temps qu'il reste  :^^:

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« Réponse #39 le: samedi 30 décembre 2017, 18:03:17 »
Challenge terminé dans les temps ! (de peu ^^)

30. Un film dont on peut dire qu'il est féministe ou qu'un de ses personnages au moins est féministe : Thelma et Louise

J'ai bien aimé le film même si j'ai trouvé qu'il y avait un coup de mou entre la partie où le voyage se trouve déraillé et celui où Thelma et Louise se lâchent vraiment (le film est long en même temps), cette période d'entre-deux était assez pénible dans le sens où la plupart des scènes me semblaient assez ennuyeuses.

39. Un huis clos : La Corde

J'ai pas vu tant de Hitchcock que ça (Psychose, L'homme qui en savait trop, Fenêtre sur cour, une partie des Oiseaux...) et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre pour celui-là parce que je ne connaissais vraiment rien dessus, ou alors je n'avais pas du tout retenu ce que j'avais lu/entendu à son sujet.
Du coup j'y suis allée à l'aveugle et j'ai vraiment adoré découvrir toute la thématique et progression du film. Notamment son début qui commence dans l'incompréhension puisqu'on assiste directement au meurtre de l'histoire et qu'on ne peut que se poser des questions sur l'identité des personnages, leurs relations, leurs raisons, et tandis que les meurtriers discutent tranquillement on se rend compte peu à peu de tout le macabre de leur psyché.
Et le film parvient à garder cette tension instauré dès son introduction tout du long, jusqu'à la fin tout aussi marquante.

29. Un film qui a fait scandale : La Grande Bouffe

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27. Un film qui date d'avant 1950 : La vie est belle (de Frank Capra, 1946)

C'était mignon, peut-être un peu niais par moments et ils en faisaient limite trop dans la partie "tout le monde serait malheureux et/ou dans la merde si tu n'avais pas existé" mais j'aime beaucoup ce qui touche à la visite de mondes alternatifs donc j'ai beaucoup apprécié ce passage en fait (même si j'ai un peu levé les yeux au ciel rapport au destin ~terrible~ de la femme du protagoniste qui se retrouve "vieille fille" :hap:)
Mais ouais, je suis bon public et j'ai bien apprécié le combat entre la petite entreprise Bailey et le magnat Potter. Les parties romantiques de l'histoire, moins, selon les scènes, notamment celle du peignoir v.v.
Tout le personnage de l'ange Clarence était bien drôle.

23. La suite d'un film à succès : Aliens

J'avais vu le premier l'année dernière et j'ai beaucoup apprécié cette suite, notamment pour la manière dont elle développe le personnage de Ripley et ajoute des détails à l'univers du film, en montrant un peu plus sur les xénomorphes entre autres (j'ai bien aimé la présence d'un autre personnage d'humain artificiel)
Après la situation étant différente, l'ambiance l'est un peu également aussi et il y avait beaucoup plus d'action (et  de bestioles ^^) mais sans que ça donne l'impression de trop faire dans la surenchère non plus. Et ça n'empêche pas d'avoir des moments de suspens et aussi quelques scènes plus calmes, notamment les sympathiques moments entre Ripley et Newt.

(Cliquez pour afficher/cacher)



Du coup c'était un challenge sympathique à se donner et ça m'a permit de voir des films que je n'aurais peut-être pas regardé de si tôt autrement (voir même jamais dans certains cas) et s'il y a eu quelques séances douloureuses à subir, il y a eu beaucoup plus de films que j'ai adoré ^^

Bon par contre je ne me vois pas le retenter tout de suite, vu comme j'ai un peu galéré pour terminer P:

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Watching Challenge 2017 : C'est parti ! (Inscriptions jusqu'au 1er Février)
« Réponse #40 le: dimanche 11 février 2018, 19:17:35 »
Allez je mets les derniers films qu'il me restait à voir pour finir les 40 films.



8. Un film d'Amérique latine (sujet ou réalisateur ou autre...) - Brésil : L'Etreinte du serpent : 4/10

Dernier film de mes 40 premiers films, ben ce fut laborieux et décevant. Le synopsis m'avait plu et me semblait haut perché. Pour le coup, c'est sûr il faut s'accrocher à cause du scénario et de la culture amazonienne qu'il faut intégrer au fur et à mesure. On ne comprend rien, et il semblerait qu'il faille l'assumer. Mais le format n'aide pas. J’espérais voir un film où on puisse profiter de la splendeur de la forêt amazonienne. En définitive je me retrouve avec un film en noir et blanc, ou on voit pas grand chose. Perte d'attrait immédiat. Quant au fait que les dialogues soient dans le dialecte local et parfois en espagnol, je comprends ce choix, mais il aurait fallu parfois revoir la durée d'affichage des sous-titres car une fois sur deux, ils disparaissent en un clin d'oeil et je ne sais pas ce qu'il s'y est dit. Donc voilà, c'était clairement pas un film à regarder avec la crève à 23h quand tu as envie de dormir.

25. Un film qui donne faim - Et tu fais comment pour savoir si ça te donne faim sans avoir vu le film. ;) Les Délices de Tokyo : 10/10 <3

En l'occurrence, toute la première moitié du film, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir faim alors que je venais de finir de manger. Une catastrophe. Je n'aime pourtant pas les haricots rouges, l'ingrédient principal de la pâte An qui est le sujet superficiel de ce film. Outre la première couche de l'histoire, ce sont les thèmes abordés qui m'ont plus sans pour autant me parler personnellement. On y évoque avec douceur et tristesse le dur thème de l'exclusion sous différentes formes, ainsi que la différence entre réussir sa vie et trouver un sens à sa vie. Les personnages sont attachants et les "bad guy" peuvent se trouver dans la propriétaire ou la mère de Wakana, mais ce sont surtout les entraves imposées et surtout qu'on s'impose à soi-même qui font office de méchant à vaincre. Et tout cela vous est servi sur un fond de culture japonaise respectueuse, calme, un peu perdue et poétique. Un vrai ravissement pour le cœur.



J'aurais pas eu le temps de les 50, mais déjà j'ai réussi à faire les 40. Je suis quand même méga content.